Impacts agiculture moderne sur les grives ?
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Salut à tous, dans plusieurs sujet vous parlez de l’impact de l agriculture moderne sur la migration et la présence des grives sur nos territoires.
La mécanisation, la monoculture, l arrachage intensif des vignes et vergers, l utilisation de produits phytosanitaires… ont ils un réel impact ou pas.
Les chasseurs agriculteurs pourrons ainsi rebondir par rapport au débat.
MerciPendant des années j ai chassé sur 5 hectares de vignes abandonnées, cela maintenait toujours quelques chiqueuses.
Aujourd hui qu’elles ont été arrachées, constat, plus aucune grive.salut, pour moi catastrophique pour les années a venir #ciao#
Je chasse sur le même territoire depuis maintenant 45 ans, beaucoup de choses ont changé:
– diminution et parfois disparition des haies, boqueteaux et bois du fait de l’agrandissement des parcelles cultivables, du passage de la ligne TGV, de l’implantation des lignes à haute tension, du “mitage” des territoires par la construction de nouvelles habitations, du changement de culture (le blé, le tournesol remplacent de plus en plus les vergers).
J’ai également remarqué la perte de respect de la terre par ceux qui la cultivent: amoncellements de films plastiques et tuyaux pour le goutte à goutte, bidons de produits agricoles parfois très toxiques abandonnés dans un coin de champ.
Un ami, agriculteur m’a dit un jour”….je tue plus d’animaux avec les produits que j’utilise pour traiter mes arbres, qu’avec mon fusil…”.
Parallélement, je connais des vergers de pommiers abandonnés, au sol jonché de fruits pourissants et…. pas une seule grive!!
Une chose est certaine, la nature est mise en coupe réglée: abattage des haies, remplacement des haies de cyprès ou de peupliers par des toiles coupe-vent, coupe à blanc de bois et bosquets pour faire du bois de chauffage.
Alors, certes, l’avenir me parait bien chargé de menaces.Salut à tous. Le sujet se télescope un peu avec un autre intitulé Quantité de grives en diminution ? Pourquoi ? mais en réalité il le mérite à lui seul.
L’agriculture “moderne” est à elle seule en effet responsable de la disparition de la faune en général.
Un retour en arrière se dessine lentement mais les dégâts occasionnés sont hélas irréversibles.
Trop d’exemples nous le démontrent, à nous qui sommes sur le terrain et qui avons une excellente capacité d’observation. Un seul exemple : comment se fait il que les rangées de vignes soient exemptes de toute herbe ?? Je suis très souvent en Bourgogne où j’ai des amis viticulteurs, vous savez ce qu’ils sèment maintenant dans les rangées de vignes, du gazon !!! Economie de produits très chers, temps passé à l’épandage, maintenant, un passage de gyro et c’est propre, ils commencent à comprendre, mais un peu tard. Je passerai sous silence le nombre de cancers du rein chez des agriculteurs de 45 ans…..bonjour:
l agriculture moderne a entrainée:
-un apauvrissement de la diversité de la faune et de la flore en détruisant des dortoirs et des gardes mangés
(arbousiers arrachés sans parler a
– un empoisonnement visible de la faune de la flore part les produits phytosanitaire
-La destruction voir l éradication du lapin (myxo ou autres poison)
-un empoisonnement du consommateur qui se retrouve a ingérer sulfite ;sulfate et métaux loudrs,et résidu de produits phytosanitaire dans son verre de vin….
-une érosion des sols avec un apauvrissement de la microfaune que celui contient.il n y a pas de vin bio si on y réfléchit bien (c est juste un argument commercial pour couillonner les gens des villes)
ceci est un cercle vicieux le vin se vend pas cher alors il faut produire plus donc on produit plus et le vin se vend encore moins bien.alors on vendange a la machine (pour faire moins de frais cout de l hectare divisé par deux ou trois selon le prestataire et l amortissement de la machine….. comparé a une vendange manuelle
si vous êtes soucieux de votre santé renseignez vous sur la désinfection des sols en curatif du pourridié lors des arrachages de vigne avant replantation….(
-renseignez vous sur les traitements d hivers soit disant interdit mais toujours pratiqué a la sauvage…Et quand je vois midi libre faire l éloge de certains producteurs de vins et que je connais leur méthode cela m éc½ure on nous ment sur un produit que l état ose considéré bon pour la santé …
Alors que des études de chercheurs étrangers prouvent le contraire et classe l alcool en drogue dure au même titre quel héroine…..-mais bonb on va pas dire au peuple que c est mauvais
dans ma commune, les vignes etaient plantées en petites parcelles entrecoupées de haies et non desherbées ( il y avait abondance de plantes a fleur blanches tres odorantes dont j’ignore le nom )
les cepages de l’epoque avaient une maturité plus tardive., et la recolte manuelle laissait abondance de grapillons qui persistaient longtemps sur place. tout ceci faisait que les vignes etaient le garde manger des grives mais aussi de nombreux autres oiseaux notamment des passereaux.
les parcelles de cereales hébergeaient de nombreuses plantes adventices (capselle, passerage etc…) dont les graines nourrissaient les alouettes, chi-perdrix et autres pinsons ou bruants tout l’hiver( les passereaux ne se nourrissent pas de blé contrairement a ce qui pourrait se croire).
j’ai vu (et vécu) en direct les changements agricoles de ces dernieres décénies et toutes les nuissances apportées au monde animal: mécanisation des récoltes, arrachage des haies, desherbage a outrance des parcelles ( il n’y a plus un coquelicot ou un bleuet dans les champs de blé) et ces changements coincident avec la disparition de beaucoup d’oiseaux.
mais il ne faut pas oublier non plus l’emploi inconsidéré par beaucoup de particuliers de produits phytosanitaires dans les jardins privés alors que nos anciens se contentaient de bouillie bordelaise et de souffre, les “jardiniers” des temps modernes usent et abusent de produits nocifs et non controlés qui contribuent aussi “l’empoisonnement généralisé de la nature”.salut,
je ne pouvais m’empêcher de réagir, agriculteur et chasseur.
concernant les produits phytosanitaires, beaucoup ont été interdit et sont en cours d’interdiction.les petits malins qui en utilisent se feront tôt ou tard contrôlés et verbalisés, si les produits ne sont plus fabriqués, ou s’en procureront ils ? la france etant le premier pays consommateur de pesticides en europe, après l’allemagne. c’est aussi ce qui fait la richesse de notre pays , la rentabilité de notre agriculture qui a permis à la france d’être puissante. nous sommes d’ailleurs vernis par une politique sociale grâce a cette puissance. la france est l’un des eldorados du monde, il y en a de plus malheureux que nous, voilà pourquoi elle attire beaucoup de touristes ( étrangers…) tout les produits qui sont balancés, une bonne partie va dans les cours d’eau puis destination finale, la mer et les océans. les poissons se font rares, n’est ce pas la pêche intensive qui vide les réserves de poissons ?
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-un empoisonnement du consommateur qui se retrouve a ingérer sulfite ;sulfate et métaux loudrs,et résidu de produits phytosanitaire dans son verre de vin….
-une érosion des sols avec un apauvrissement de la microfaune que celui contient.il n y a pas de vin bio si on y réfléchit bien (c est juste un argument commercial pour couillonner les gens des villes)
pour les sulfites, ils sont nécessaire dans le vin car il bloque les microorganismes, agit sur la bonne conservation du produit. c’est ca qui donne mal à la tête quand on en boit trop, par contre c’est bon pour la digestion et les voies respiratoires, à consommer avec modération. le soufre est entierement biodegradable
pour les residus de pesticides, il est vrai que les eaux sont polluées et que le fait d’en boire, une grive boit beaucoup, je pense que c’est nocif, mais moins que 32 g de plomb, le plomb etant d’ailleur un métal lourd, celui qui tire 500 cartouches par an déverse 16 000 g soit 16 kg
Bravo et merci pour ton analyse.
Moi pareil, petit agriculteur et chasseur. Des “produits” je ne m’en sers pas, mais à la défense des pros. si pas “produits” pas récolte. Allons, Picsou, tu sais comme moi que certains (les “meilleurs”) étant interdit en France, arrivent du Maroc via l’Espagne. Tu sais comme moi que les fruits et légumes qui nous arrivent journellement par convoi de 38 tonnes sont trop beaux pour être vrais. Et pendant ce temps nos paysans se suicident, leurs terres appartiennent à une banque et gagnent à peine le smic en faisant 80 heures par semaine. Cette chimie est un poison qui leur provoque des cancers à 40 ans. J’en ai hélas connu plusieurs. Mais ce poison, les animaux aussi s’en imprègnent, les mammifères, lapins entre autres, deviennent stériles et les populations diminuent. Les oiseaux ne trouvent plus de nourriture et vont plus loin. Comme tu disais, les poissons intoxiqués crèvent, les abeilles vont disparaître et plus de pollinisation, plus de fruits, plus de légumes, plus de céréales, plus d’herbes, plus de vaches, et un peu avant tout ça : plus d’humains. Et en prime tu nous rajoutes le plomb, 16 Kg. par an et par chasseur…. le pire c’est que tu as raison.
Bon week-end tout de même, ça va arriver mais pas demain. Profitons encore un peu.
[/align]salut, moi je travaille dans une exploitation de 17 hectares ou l on travaille de façon moyenâgeuse , mon patron a 71 ans pratique des méthodes du milieu du 20 siècles, pas de désherbant sauf sur 1 h sur fils de fer ou on désherbe l interligne
Le reste, labour en croisé avec le chenillard et désherbage manuel à la pioche, vendange exclusivement à la main (22 jours ), traitement exclusivement bouillie bordelaise et soufre mouillable, ou en poudre, moitié pratiqué à la main (pomponnette) et moitié mécanisé (pulvé), seulement 2 traitements obligatoires aux insecticides pour la cicadelle dorée et les vers de la grappe.
Alors vous pensez bien que moi (même si c est moi qui ai ouvert le sujet) l agriculture moderne je connais pas trop.salut,
On connait tous les généralités sur l’impact des produits phytosanitaires.
Vous connaissez la lutte raisonnée….?J’ai un exemple à ce sujet :
à l’automne après la récolte dans les vergers de pommiers, les techniciens conseillent de broyer les fruits restants au sol pour détruire les vers (chenille de papillons ravageurs) qu’ils contiennent afin diminuer la population au printemps suivant.
Cette technique permet de limiter le nombre de traitements par la suite.
Il n’y a plus de fruit pour les grives en hivernage, mais on réduit les quantités de pesticides.En réfléchissant au problème de la présence (ou plutôt de l’absence…) des grives là où je chasse, j’ai réalisé une chose: là où je chasse, en octobre, il y a des grives, puis après la récolte des olives on n’ en voit plus… hors, dès que les olives sont récoltées, l’agriculteur qui loue les terres épand dans les champs d’ oliviers les “boues” résiduelles issues de la station d’épuration.
quand les oliviers étaient à l’abandon, il y a quelques années, il y avait vraiment beaucoup de grives sur ce territoire, depuis que ces oliviers sont exploités, il n’y en a plus !
y aurait il une cause à effet ?Salut, bravo à cet agriculteur. Et il y a quoi dans les “boues résiduelles” ? des solvants, de la poudre de lave linge, de lave vaisselle, du destop, du chlore ?
Après les grives, c’est nous qui ne pourrons plus manger d’olives.
Je ne suis pas surpris, quand je porte mes olives au moulin, les miennes sont rachitiques en comparaison d’autres producteurs. et en plus, je m’en “mets jusqu’aux oreilles” à transporter et à épandre du fumier, et comme je traite qu’à la bouillie bordelaise, la mouche de l’olivier me détruit la moitié de la récolte. Si c’était le sujet je pourrai vous parler des lapins qui sont devenus stériles.
Bientôt notre tour ? C’est bien possible.Bonjour, par chez nous aussi beaucoup d’olivettes qui étaient sales et à l’abandon sont maintenant exploitées et il y a plu de grives car elles ne peuvent plus se cacher dedans.
Beaucoup de vignes ont étés, et sont arrachées.
Il y a un maintenant un nombre d’hectares en friche vraiment impressionnant, c’est triste mais si ils les arrachent c’est qu’il peuvent pas faire autrement !
Je pense…Bonsoir à tous, pour ceux que la lecture ne rebute pas je viens de lire un article concernant les pesticides, leurs utilisations et les dégâts occasionnés.
Peut-être que l’on comprendra un peu mieux pourquoi le gibier se raréfie depuis les années 60, ainsi que les abeilles.
A quand le tour de l’Humanité ?
Bonne lecture.
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