Avis requis sur le calibre 14 mm.

Salut Raph….
Je suis loin d’être un pro en cal 14mm . Quand j’étais gamin (donc plus “petit”) 😆 je me souviens avoir tirer quelques douilles aux micocouliers avec une manu arm qui appartenait à mon frère. Je trouve que cette munition fait pas mal de bruit,beaucoup plus “sourd” qu’une 410 en 63.5. J’ai un copain qui est venu à mon poste avec une 14 et j’ai vu partir des oiseaux à des distances où je les décroche au 410/63.5.
Pas le choix en douilles …63,5.
La charge de plomb est la même mais c’est le diamètre des tubes qui change…….ce qui “change” tout.
Bon,je ne t’ai rien appris mais à cibler . Peut être qu’avec des BJ en N°12 ça le fera……
Et si ça ne le fait pas,tu pourras toujours me donner la carabine de façon à garder que des bonnes armes chez toi !! 😀

PS : De 13 à 12,20 , ce n’est pas full choke mais 3/4 choke !!!

Tout dépend du chokage
Mon père a une vieille j . gaucher en full qui va chercher les oiseaux assez loin et qui m’a servi pour mon apprentissage, foudroyant des lapins a 25 mètres , et la mienne plus récente et moins chokee qui blesse la ou l’autre tué net…
Pour moi un excellent calibre pour le poste, distance de tir a adapter au chokage , et cartouche moins chères que les .410 ( a charges égales)

Je possède un .410 magnum semi-auto de marque Remington avec 2 canons à choke fixes, full et lisse.

Quoi dire ? Il fonctionne bien, est assez lourd, les cartouches (19gr) sont assez chères. Je m’amuse bien aux grives. Et franchement je ne vois pas une vraie différence entre les 2 chokes.

Pour ce qui est de l’efficacité il est clair que la gerbe est moins fournie (28 à 19, soit
une différence en n° 9 de 180 plombs) mais pour la distance de tir c’est pareil, et, en principe même mieux – la pression légale (norme CIP) est de 740 bars pour le 12 et 830 bars pour les calibres à partir du 20.

Au fait je n’ai pas des vraies raisons pour l’utiliser sauf pour montrer aux copains que pour le petit gibier, 12 ou .410 (36 ) c’est pareil.

Question coûts et confort, le semi-auto franchi super-léger que j’alimente en cartouches de ball-trap
28gr 7.5 à 0.15 centimes ne me déçoit jamais.

Encore un mot sur la portée: la vitesse d’un projectile n’est jamais stable, soit il est en phase d’accélération, soit de décélération. L’accélération se termine après 55-60 cm. de course, et là la décélération commence. Le frottement du projectile contre le canon augmente le freinage.
Autrement dit plus la longueur d’un canon dépasse les 60 cm moins loin il porte.
Alors pourquoi prendre des canons super-longs pour les coups de longueur (palombière,
hutte) ?
Simplement parce que la visée est bien plus précise.
Dans le même ordre d’idées, un fusil à canons sciés n’arrose pas, il a une gerbe super-serrée (manque de vitesse). Pareil pour les bécassiers très courts, dont l’avantage réside dans la rapidité
de la visée.

Pardonnez-moi d’être un peu pédant, genre monsieur-je-sais-tout mais j’ai une longue expérience
en balistique, et je deviens intarissable.

la suite au prochain numéro.

raphael.
le 32 c’était mon tout premier fusil, j’avais 8 ans. A un coup, chien extérieur, entièrement pliable (invisible sous les vêtements, entre chemise et pantalon) , canon
à tortillon (bande de fer enroulée à chaud sur une âme et martelée). Je chassais la grive au poste (cabane en feuillus et bois, toit recouvert d’une feuille goudronnée sous les branches, contre la pluie,
chilet, appellants vivants – grives, merles, gros-becs- , arbres de pose artificiels -branches sèches attachées à un tronc mort). J’ai encore une photo de ce poste prise par mon arrière grand père
– décédé bien avant ma naissance – début 1900.
donc tir au posé, très efficace. Pas rares les coups doubles en cas de pose multiple même à plus de 60 cm de distance verticale, si on prenait le soin de viser le plus bas. Une fois j’ai tiré un petit oiseau à l’envol à très courte distance: explosé; j’en ai retrouvé que la calotte crânienne sur un fil d’herbe et une aile un peu plus loin. Et cela avec des cartouches maison ( qui, comme toutes les autres faites main qu’on croyait les meilleures au monde, se sont révélées, lorsque des années plus tard j’ai eu un banc d’essai, d’une médiocrité consternante).
Je ne sais plus où il a passé. J’en ai vu un tout à fait pareil dans une brocante il y a une dizaine d’année.
En famille il y avait également dans le même calibre un fusil canne. Bouchon en caoutchouc au bout,
détente qui apparaissait en tournant une bague près du manche, possibilité de visser au bout un tympan en fer faisant crosse. Pour le chargement il fallait tourner la poignée et tirer en arrière. Un vrai bijou. Un jour je l’ai “emprunté” pour essai. Le bois qui entourait le canon, devenu sec par l’âge, a éclaté au premier coup. Je ne l’ai jamais fait réparer. Disparu depuis.