Répondre à : Migration des bécasses 2010 2011
Bonjour à tous,
Pour ma part, étant Oléronais (17), je vais seulement là de fin Novembre jusqu’à fin Janvier (la fermeture de la Chasse sur les terres) commencer à visiter mes coins à bécasse/s.
– Je chasse à la billebaude, c’est à dire que même si je pars chasser la bécasse rien ne m’empêchera éventuellement de tirer une palombe imprudente… (bouh !)
– J’attends toujours la fin des premières grosses longues pluies de Novembre pour démarrer “la chasse à la bécasse” et comme après la pluie vient le beau temps clair de Novembre et froid, c’est à cette date précise que je risque de surprendre les premières. => Je ne suis pas météorologue mais j’ai pu remarquer que les temps pluvieux en automne ou en hiver (dits couverts) rehaussent la température et ne favorisent en rien la migration de la bécasse (puisque couvert, référence bouquin des passages favorisés par nuits étoilées et le magnétisme…) par contre une fois le “masque” tombé (le temps devenant plus clair) la température dégringole; le temps clair, froid et sec de nos nuits (de préférence non venteuses) favorisent le passage sur le littoral et cela pour tous types d’oiseaux limicoles y compris bien entendu la bécasse; les sols gorgés d’eau y favorisant leur “cantonnement” pour cause de facilité d’alimentation.
L’année dernière, j’ai bien calculé le coup et j’ai réussi avec mon chien “Belle” à prélever sur la période donnée plus haute, 8 oiseaux. (La dernière étant tuée le 24 Janvier 2010)
– Je pense que la Chasse à la bécasse est aussi un CALCUL et que rien ne sert de courir, il faut partir à point.
N.B : J’ai lu un nombre incalculable de récits sur le sujet plus ou moins fantasques (les temps changent) et je vous conseille un bouquin avisé sur le sujet : “Subtilité de la chasse à la bécasse” d’Édouard Demole. De loin plus avisé qu’Oberthur.J sur le sujet même si nettement moins technique dans l’approche globale de la Chasse.
A + !
Pas de clochette pour moi sur ce type d’oiseau “tardif”, affûté, frileux… Et puis pas la peine puisque que je chasse en semi-plaine donc sur boqueteaux.
– J’ai déjà tué une bécasse à l’arrêt de mon chien ou ? Dans une vigne tel un perdreau. J’aime tout aussi bien la manger, je ne me pose donc pas beaucoup de question d’éthique.
Honte au fin gastronome !?