La crèche de Noël
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Le décor de cette crèche Provençale est donc planté, ne reste que la mise en scène à établir et laisser place aux acteurs.
On pourrait presque dire que cette pièce se joue en trois actes.
Acte Premier : la Nativité. Elément central de la crèche avec trois personnages.
L’Enfant Jésus, Marie et Joseph.Je ne m’étendrai pas sur l’Enfant Jésus même s’il est le personnage majeur et la crèche célèbre chaque année le jour de sa naissance. Nous avons vu que cette date du 25 décembre était fêtée à Rome en l’honneur du Dieu Mithra “Soleil Invincible”, et il a fallu attendre le 4e siècle, le temps de christianiser le culte païen, pour fêter à la même date la naissance de Jésus “Soleil de Justice” ou “Lumière du Monde”.
Les divinités sont souvent assimilées au Soleil ou la Lumière; Egyptiens, Grecs, Mayas, Aztèques….. Et puis le seul nom de Jésus est assez évocateur (en Hébreu ancien, Jésus = Orient), et le soleil se lève toujours à l’orient…..
Il est un peu difficile ici de développer le rôle de ce Nouveau Né particulier sans parler religion, je ne me prêterai donc pas à cet exercice.Par contre nous pouvons regarder de plus près l’importance de Marie et Joseph.
Marie.
Nous savons qu’elle est vierge, ce qui en fait avec Pâques, l’un des deux mystères et piliers du christianisme. L’Ange Gabriel transmet à Marie l’invitation à porter un enfant qui sera Roi. Marie accepte : “que tout se passe pour moi selon ta parole” . Voilà donc cette jeune femme porteuse d’un enfant sans qu’un principe mâle ne soit intervenu.
Il est intéressant de noter que dans la mythologie Grecque, donc très longtemps avant Marie, et bien avant la présence des hommes, Gaïa (La Terre) principe femelle, a accouché sans l’aide d’un principe mâle (il n’y en avait pas) d’un fils Ouranos (Le Ciel). Ce mythe est le prélude à toute la civilisation Grecque.
Comme quoi l’histoire des religions comporte des analogies….
Il existe un mythe similaire en Inde dans lequel le principe mâle est lui aussi éludé.
Mais le rôle de Marie ne s’arrête pas là, elle est avant toute chose la “Mater”, celle qui nourrit, qui protège, qui soulage, qui rassure…. le nombre d’églises qui portent le nom de Marie…. est incalculable, à Marseille nous avons “La Bonne Mère”. Elle est le dernier refuge et le réconfort devant l’adversité. Sa présence dans la crèche rappelle à chacun l’Amour que l’on doit à la Mère, et l’Amour que donne la Mère à chacun.Joseph.
Voilà Joseph, un peu malgré lui, mêlé à la Nativité. Il s’agit de ce que l’on peut appeler “un brave homme”, “un bon père de famille”. Sa présence rassure également par la “sagesse”, il est représenté comme un personnage un peu âgé. Il est fils de charpentier, charpentier lui même, et ceci n’est pas anodin. Joseph est un “Pythagoricien”, il connait la géométrie, il représente par sa “connaissance” la rectitude, la droiture.
Il peut donc transmettre son savoir et être le gardien de la famille, comme il est du devoir d’un Père de le faire pour ses enfants. Joseph est le “modèle” à suivre.Avec ces deux personnages clés nous sommes placés devant un miroir qui nous donne à réfléchir. Nous nous trouvons entre le spirituel et le matériel; et la pauvreté du décor peut nous indiquer que l’esprit prend toujours l’ascendant sur la matière.
bonsoir,
j’adore tes commentaires,
:bj: #bravo#
Merci, la prochaine fois, le Boeuf et l’Ane. On pense qu’ils sont là pour procurer un peu de chaleur; mais peut-être aussi autre chose……
Woww, encore une fois tu m’as époustouflé. J’attends la suite moi aussi avec impatience.
J’attends la suite avec impatience!!!!!!
un phénoméne ce brancassi #bravo#
la suite,la suite#yeah#hello brancassi
bravo et merci
je ne rate aucun episode
#biz#Brancassi, je ne dirai qu’un mot : Chapeau !! #yoo#
Alors..?? le Boeuf et l’Ane..??:rolleyes:
Ca vient fifou,ca vient…mais a deux heure du mat,il dort !!!
Peu etre ce soir,sinon sur demain ….patience !!bonsoir, BRANCASSI s’il te plait parle nous de Nazareth bethléem, les récits que tu nous offres sont d’une grande attention pour ma part et je pense pour d’autre aussi. Continu avec ton inspiration.
MerciL’Ane et le Boeuf.
La présence de l’âne et du boeuf n’est pas mentionnée dans les évangiles; elle est davantage destinée à nourrir la piété et l’imaginaire des croyants.
En effet quoi de plus attendrissant que de contempler l’âne et le boeuf réchauffant de leurs naseaux l’Enfant Jésus.
La tradition de disposer ces animaux viendrait de la crèche de Saint François d’Assise en 1223.
La symbolique de l’âne et du boeuf me semble particulièrement intéressante.L’Ane.
Il est considéré comme étant l’ignorance, la stupidité, (bonnet d’âne). De part sa couleur grise, il peut représenter les forces maléfiques voire même sataniques. C’est un animal de peu de valeur, pour les alchimistes il est le plomb, les Grecs n’avaient pas grand intérêt pour lui et il est très peu mentionné dans les mythologies. L’âne est la représentation de l’obscurantisme, la planète Saturne qui ne produit qu’un faible halo lui est associée.Le Boeuf.
C’est un animal docile, il représente la force et la sagesse. Blond ou roux, il est rattaché au soleil et à la connaissance. Il est souvent lié aux rites de la terre, c’est le boeuf qui ouvre les sillons. Son importance est grande dans la mythologie Grecque, un Dieu possédait un troupeau volé par un autre Dieu, sa présence est fréquente dans hiéroglypes d’Egypte, il est sacré pour certaines religions.Jésus se trouve donc entre l’âne et le boeuf et celà peut être interprété comme un passage.
Passage de l’ignorance vers la connaissance. Passage de l’obscurité à la lumière.
Un monde nouveau fait son apparition avec la naissance de Jésus.
Il est possible que le choix de ces animaux totalement opposés dans l’imaginaire symbolique ne se soit pas fait par hasard.
D’autre part, il est de coutume de placer l’âne à la gauche de Jésus, et en latin la gauche c’est “sinistra”, toute une histoire!En ayant aucun rapport avec notre crèche et afin de ne pas dévaloriser totalement l’âne, il est à noter que l’anesse par contre jouit d’une bonne réputation; Joseph place Marie sur une anesse lors de la fuite vers l’Egypte, Jésus entre dans Jérusalem sur le dos d’une anesse.
L’intérêt du symbole tient au fait qu’il a toujours son contraire et qu’il est fait pour faire réfléchir les Hommes.
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