michel48
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Bonsoir à tous
Ce matin, petit tour d’une heure et demi, deux oiseaux levés, je ne pourrais jamais tirer, malgré des arrêts tenus
Je lève la première en bordure d’une sapinière, elle fonce à l’intérieur, je la retrouve à l’opposé, même mode opératoire, je traverse la parcelle, pensant la prendre à revers, mais elle n’attend pas, ombre furtive, elle tire sa révérence.
Je change de secteur, et à peine arrivé sur les lieux, arrêt tendu, elle décolle, je l’aperçois furtivement, je lève mon arme, mais déjà elle n’est plus qu’un souvenir. La belle a mis beaucoup de distance.
Je la retrouve à 300 m de là, et la devine dans le regard du chien qui la fixe, ce face à face dure plus d’une minute, et puis c’est elle qui brise le moment magique, en fonçant littéralement dans un taillis de noisetiers, ou elle se sait en sécurité. Mon compagnon la retrouve, à quelques 20 m, elle se sent bien à l’abri dans ce lieux, et elle va jouer avec nous, je ne l’aperçois même pas, mais elle se fait entendre à chaque envol. Nous avons perdu une fois encore #bravo#
Bonsoir
Ce matin trois heures de chasse deux bécasses levées chacune deux fois aucune possibilité de tir.
La première part à 15 m du chien qui vient de prendre l’émanation, je ne suis pas très loin mais elle part sous le couvert de branches de sapin. Je la retrouve 300m plus loin, elle n’attend pas je la vois décoller à 50 m.Je change de secteur, le chien prend l’arrêt dés que nous sommes dans le bois, cela dure quelques secondes, mais elle part du mauvais côté, comme souvent lorsqu’on est seul, je la retrouve elle aussi, et peut profiter de l’arrêt plus d’une minute, mais elle met la aussi un obstacle entre elle et moi lors de son départ.
Je la perd, elle a rejoint un couvert inextricable, que je ne m’aventure pas à braver. Bravo à toutes les deux#ciao#
Bonsoir
Chasse trois heures ce matin, les grives sont arrivées, mais pour les bécasses… Rien ce matin pas un seul arrêt, même sur place chaude, ou sont-elles ??#snif#
Bonsoir à tous
Ce matin deux heures de chasse sous la pluie, limite neige, je ne dérange que quelques merles, pas de signes de présence de la belle des bois, j’entends malgré tout quelques tirs doublés qui me font penser à quelques présences.
Cette après-midi, je change de secteur et de biotope, j’opte pour un couvert de hêtres et de noisetiers. A peine arrivé la cloche s’arrête, je retrouve mon brave compagnons figé en direction d’une touffe de murier, à mon arriver, il coule de lui même, et … c’est une poule faisane qui décolle, à grand fracas de ce couvert, je la salut en tirant à coté, histoire de motiver le chien. Je la relève une nouvelle fois, encore un très bel arrêt, ce qui motive le chien. J’aborde une hêtraie, débarrassée à présent de tout feuillage, qui forme maintenant un épais tapis au sol. Alors que nous sommes à présent bien enfoncé dans la forêt, je vois mon setter se raser, il n’est pas à l’arrêt, mais perçoit une émanation, qu’il remonte sur une trentaine de mètres, et s’arrête. Instant magique, j’aime cette situation dans ce type de biotope, ce sont de très grands arbres, qui peuplent cet espace, le sol couvert de feuilles est également encombré de bois mort, ce qui forme un enchevêtrement, parfois difficile à franchir, je suis resté au plus près du chien, il ne bouge pas d’un poil, et soudain elle décolle, je la cherche un instant à travers les arbres, qui forment un rideau, un espace dégagé, me permet de tirer une fois, je la vois tomber, et mon brave compagnons arrive fier comme un dieu avec son trophée dans la gueule. Super :bj:
Bonsoir à tous
Petit tour d’une heure et demi cette aprés-midi, après la fonte du centimètre de neige qui recouvrait le paysage.
Pas un seul signe de présence sous nos latitudes, ce coup de fraicheur, a peut être dévié les migratrices vers des cieux plus cléments.
On verra vendredi, espérons que le contexte climatique sera plus favorable.
Bonsoir
Ce sujet devrait faire l’unanimité, auprès d’amoureux de la belle mordorée, tous ces gadgets, devraient êtres interdits pour cette chasse, cet un principe éthique.
La vraie quête est celle rythmée par le tintement des sonnailles, dont nos c½urs prennent le relai, lorsque qu’elles se taisent.
Pour ma part j’ai fait voter l’interdiction (je suis président de société) de l’utilisation des beepers. Tout chasseur qui désire venir chasser sur notre territoire, ce doit d’accepter ce règlement, s’en quoi il n’y rentre pas.
Ce n’est pas naturel d’entendre ces bip bip dans nos forêts, les constructeurs ont même poussé le vice jusqu’à imiter le cris d’un rapace à travers ces signaux, pourquoi ?
Je vous laisse le soin de faire toutes hypothèses possibles, ce n’est pas en utilisant ce genre de technologie que nous véhiculerons une image plus acceptable de notre pratique.
Ne pensez-vous pas qu’il y a suffisamment de pression de chasse sur cette espèce noble s’il en faut, pour lui laisser une chance d’éviter nos gerbes mortelles.
Lorsque je vois des équipages chassant avec trois, quatre, cinq, chiens de grandes quête munies de ces accessoires, je me pose la question, “QUE RESTE T-IL DE LA CHASSE DANS TOUT CA?????” Quel respect avons nous pour l’animal, quelle chance lui donnons-nous? Que cherchons-nous.
Cette année j’ai validé mon quarantième permis, je chasse la bécasse depuis toujours ayant appris à connaitre cette chasse en suivant mon père à l’âge de 10 ans. J’ai de plus en plus de respect pour la belle et je pourrais dire de mépris pour ceux qui ne cherchent que le tableau, et ne parlons pas de ceux qui y recherche l’apport financier.:@
Bonsoir
Pas de chasse hier pour cause de battue, quelques oiseaux levés par les traqueurs, le coup de froid est bien là, aujourd’hui le sol est blanc, première apparition de la neige qui n’a pas tenue.
Un ami qui a chassé cette après midi, a levé trois oiseaux et en a prélevé un : jeune précoce, de 290g.
Pour moi le travail a repris ses droits, espérons que cette vague de fraicheur, n’aura pas trop d’incidence pour nous qui sommes les plus exposés.
Quoi qu’il en soit j’espère pour vous amis des plaines que la saison va commencée et qu’elle sera à la hauteur de ce qui est annoncé en terme de quantité de population annoncée. #ciao#
Bonsoir à tous
Ce matin deux heures de chasses, il a plu un petit peu dans la nuit, et ce matin le temps est calme, et relativement doux. Je chasse depuis une heure, quand le chien se fige devant une touffe de murier, pas d’autres abris aux alentours, mais de l’herbe sèche. Le chien fait un mouvement vers la droite, il a vu quelque chose, je me déplace aussi, et je voie la bécasse qui piète dans les herbes sèches, elle avance relativement vite la tête dans le prolongement du corps. Puis elle s’envole à une cinquantaine de mètres, je la tire, elle tombe, puis repart aussi tôt, je double, et enfin elle tombe pour de bon.
Enfin je commençais à désespère après cette semaine, estivale, pauvre en voyageuses, demain le temps se rafraichi, la météo annonce même quelques flocons sous nos latitudes?
Bonjour
Deux heures de chasse cette aprés-midi, alors que j’ai fais la moitié du parcours, je vois passer une bécasse, plein découvert mais assez haute, le chien arrive presque aussi tôt. Je comprend qu’elle est partie à son approche, je me met à sa recherche, arrêt après un quart d’heure de quette.
Le chien est tendu, je pense qu’elle est là, quand à 50m de moi je la vois décoller sans un bruit, un manque d’attention et je ne l’aurais pas vue. Malgré mes recherches, et la quette assidue de mon compagnons nous n’arriverons pas à la retrouver.
Elles sont impossibles cette année, plus rien à voir avec mes débuts de chasse à la bécasse, il y a… bien longtemps à présent:rougis:
Bonsoir,
Bien qu’en “vacances bécassière” pour une semaine, hier j’ai préféré laisser le chien se reposer une journée. Je n’ai plus que lui cette année un terrible drame m’ayant privé de mon jeune setter l’année dernière. Je n’ai pas encore eu le courage de lui trouver un successeur.
Ceci dit ce matin, je suis sur un de mes territoire favori, mais un imprévu en le présence d’un engin forestier, m’oblige à prendre un chemin différent. Du coup j’aborde mon parcours à l’envers de ce que j’ai l’habitude de faire, la température a baissée, je suis confiant. A peine un quart d’heure de chasse, silence brutal, je n’entend plus la sonnaille, mais je suis un peu désorienté, je cherche mon compagnons que je devine figé quelques part. Je sais qu’il va bientôt bouger pour faire tinté la cloche afin de se signaler, mais j’ai l’impression qu’il était loin lorsque je l’ai entendu la dernière fois, je presse un peu le pas, et voila ce qui ne m’est arrivé depuis longtemps, je tombe sur le chien s’en le voir, la bécasse décolle dans mes bottes, je suis dépité.
Nous terminons le parcours avant de partir à la recherche de la fugueuse, pas d’autres arrêts, nous prenons la direction qu’elle a prise. Très vite je retrouve mon vieil ami arrêt couché, je m’approche doucement, elle décolle, en prenant soin de s’enrouler autour de l’arbre qui lui servait d’abris. Nous repartons, nouvel arrêt, elle me fonce dessus, je tire au coup de bras, tir réflexe, s’en résultat. Je suis en présence d’une dure à cuire, ce qui me plait, au total ce sera six levées, que nous réaliseront, je ne parviendrais pas a tirer à nouveau mais cela n’est pas grave, le chien a travaillé à merveille, et j’ai eu ma dose d’adrénaline. :yes:Bonjour
Les journées se suivent mais…
Deux heures de chasse ce matin idem cette aprés-midi, en ce jour de tous les saints, force est de constater que saint scolopax n’est pas au rendez-vous, juste un arrêt ce matin, peut être place chaude ?
Je n’en suis pas sur n’ayant pas eu d’autres arrêts par la suite, pourtant mon vieux briscard connait bien la musique depuis longtemps.
Un coup de fraicheur est annoncé pour la fin de semaine, peut être amènera-t-il quelques oiseaux?
Ce matin comme prévu je prospecte une hêtraie séculaire, il nous en reste encore quelques unes.
Je suis partie de très bonne heure, profitant ainsi de la fraicheur que procure la petite gelée, car dés 10h, ce sont des températures quasiment estivale que nous avons, même chez nous en altitude.A peine entré sous les frondaisons, une cavalcade se fait entendre, j’ai dérangé une petite harde de cerfs qui avait choisi le tapis de feuilles mortes pour litière.
Mon compagnon n’y prête aucune attention tout comme au deux chevreuils qui nous filent sous le nez, “belle matinée!”A peine le temps de savourer cette pensée, que je vois mon compagnons se figer telle une statue.A cet endroit, les branches encore couvertes de feuilles (oui même en Novembre) tombent jusqu’au sol, un véritable abris pour la belle des bois, dont la livrée se font à merveille avec le sol jonché de feuilles dont elle a pris la couleur. L’envol est brutal! Une ombre, une forme, que je sais être la belle des bois, mais qu’un non initié n’aurai même pas perçu. Je ne fais même pas le geste le lever mon arme tant le départ a été rapide.
Le chien a compris, il file direction la remise suivante, à peine une centaine de mètres et le voila à nouveau figé, des effluves plein le nez, à mon arrivée elle décolle, je tire, c’est un nuage de feuilles qui s’abat sur nous, je n’ai même pas vu si je l’avais touché.
Le chien revient s’en rien elle a à nouveau réussit sa ruse, je la relèverai ainsi quatre fois, s’en pouvoir tirer une seule fois. Je la laisse c’est elle qui gagne, deux heures de chasse avec des images magiques que peut-on rêver de mieux #yoo#Cette aprés-midi malgré la chaleur, sur les coups de 16h, je décide d’explorer un petit coin qui se fait en une heure, à peine sortie de la voiture, le chien s’arrête à une dizaine de mètres, je n’ai même pas chargé, un coq faisan fait entendre son mécontentement d’être ainsi dérangé, le chien aimerait bien le taquiner un peu, mais nous ne sommes pas là pour ça. Un quart d’heure de chasse premier arrêt, place chaude, cinquante mètres plus loin nouvel arrêt même scénario, je pense être en présence d’une rusée, il faut dire qu’il a tellement de monde dans les bois en ce moment, que cela occasionne beaucoup de dérangement. Je décide de laisser faire le chien, et prend les devants, histoire de peut être apercevoir ce fantôme. Je me place sur un petit talus et observe, je perçois le tintement de la sonnaille en contrebas, soudain elle arrive, et se pose à quelques mètres de moi. Le chien est à l’arrêt sur la place chaude, mais a compris, et ne tarde pas à quitter son arrêt, il arrive, elle décolle, me frôle, fait un écart surprise de ma présence. Je suis saisi d’émerveillement, le chien s’arrête face à moi étonné lui aussi de me voir là, 17h30 nous rentrons. Je vais rêver bécasse cette nuit #bud#
Comme presque tous les dimanches maintenant battue aux cervidés, donc pas de chasse à la bécasse, ce qui permet à mon compagnon de se reposer.
Un de mes amis qui a chassé la bécasse ce matin en a vu une il me dit l’avoir levée en bordure d’un petit cour d’eau qui serpente dans le boisé. Il me dit avoir observé depuis le début de la saison ce même comportement cela en raison de la sécheresse qui persiste sur le plateau.
Demain je vais vérifier cette hypothèse en arpentant une zone qui est relativement humide, bien qu’en pleine forêt de hêtres.
:chaud!Deux heures de chasse ce matin sur le secteur prospecté hier en espérant retrouver la bécasse dont j’avais trouvé la place chaude. Aucun signe!
Je rencontre deux bécassiers, qui viennent d’en prélever une sur le secteur ou j’ai prélevé m’a première hier, pas de chance j’ai faillie y aller. :@
Bonjour
Ce matin je chasse depuis 1/2 heure, mon compagnon quette à merveille, je regarde admiratif son galop rasant, lorsque en pleine course il effectue un demi tour et se fige, arrêt très setter.Je suis un peu loin, je me rapproche le plus discrètement possible, mais elle fuse à ras de terre je suis obligé d’attendre qu’elle sorte des arbres, pour tirer, mais elle n’en fera rien!
Je décide de la retrouver, elle a mis beaucoup de distance, 300m environ, mais là aussi envol s’en que je puisse la voir. J’abandonne, je change de lieu, une heure après nouvel arrêt, sa dure et sa dure vraiment, je fais couler (je n’aime pas ça), je dois me rendre à l’évidence elle est partie, un magnifique miroir atteste de son envol juste à mes pieds. Beaucoup de monde ce matin dans les bois, champignon, et vacances scolaire forme le contexte idéal. Je rentre!Après-midi sur les 15h je décide de me rendre sur les lieux ou j’ai levé la première, j’agrandis mes cercles, et enfin arrêt, je suis littéralement hypnotisé par la position du chien tendu à l’extrême seule sa respiration retenue atteste de sa présence vivante, je suis bien placé, j’attends… Enfin l’envol nos regards se croise, elle m’offre la blancheur de son poitrail, je la cueille lorsqu’elle atteint la cime des arbres. Mon fidèle compagnons revient tenant la belle dans la gueule il la dépose à mes pied. La première de la saison #yoo#