Pourquoi chassez-vous la bécasse ?
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bonsoir,
Il y a des chasses faciles ou il suffit de se mettre derrière un buisson et attendre que “ça passe” pour tirer quelques cartouches voir des centaines.
Il y en a d’autres qui sont plus ingrates, je pense à la chasse de la perdrix mais aussi à celle de la bécasse ou il faut marcher pendant des heures dans le maquis dans l’espoir de voir son chien se statufier et peut être tirer un coup ou deux si la chance nous sourit.
Personnellement je suis passionné par la bécasse et sa chasse avec mon chien.
Il n’y a aucune chasse qui me procure la même sensation, la même monté d’adrénaline.
Pourtant j’essaie de toucher un peu à tout, je connais le bruit du sanglier qui monte en poste dans le maquis et la sensation de son tir, j’ai la chance de pratiquer la chasse aux gibiers d’eau avec la beauté des vols de canards ou de bécassines, les affûts aux pigeons dans les cols ou les champs de tournesols et aussi avoir tiré des milliers de cartouches aux grives en période faste, etc…pourtant seul l’arrêt sur une bécasse m’enchante réellement.
La première de la saison est toujours un moment spécial pour moi, cette année j’ai eu la chance d’en tuer trois le trois novembre!
Bref, je crois que c’est une des chasses les plus difficile que je connaisse ou la symbiose avec son chien reste primordiale.
L’histoire de l’oiseau relève aussi de fantasmes au travers de sa migration, aucune sortie ne ressemble à une autre et à chaque fois l’espoir d’une boutée extraordinaire est là pour le chasseur passionné.
Je ne suis pas un mauvais tireur, je perd rarement mes moyens même devant un sanglier qui monte à vive allure dans mon poste, pourtant mes plus beaux loupés se sont faits devant mon chien sur des soupières….
De votre côté qu’en est-il?
le 3 novembre de cette année, la deuxième de la journée, une autre suivra peu de temps après.Salut Pierre, je chasse la bécasse parce que j’ai toujours chassé au chien d’arrêt et c’est un grand setter anglais très fin de nez et à grande quête qui m’a initié , ce chien a démarré sur bécassines pour ses premiers arrêts ensuite c’est sur le même territoire qui m’a montré mes premières bécasses , j’étais à l’époque encore très jeune et de le voir couler et arrêter ces bécasses c’était pour moi un des plus beau spectacle que la chasse me permettait de voir et depuis des décennies je continue avec d’autres chiens , je chasse cette oiseau magnifique pour en tuer certes mais avant tout le travail du chien et pour moi la chose primordial car la bécasse est un oiseau de chasse exceptionnelle par ses ruses, son envol et sa beauté, même si on se fait roulé par cette oiseau après l’action de chasse on y repense et alors pour moi s’inscrit des souvenirs inoubliables,dans ma vie de chasseur (40permis ) les souvenirs de chasse les plus marquants sont les premiers gibiers abattus à mes débuts et les bécasses les plus roublardes que j’ai pu mettre au bout du fusil et quand je chasse sur mes territoires où j’ai tuer des bécasses je m’en souviens comme si c’était hier.En conclusion je la chasserai le plus longtemps possible et derrière des chiens de grande quête.:yes:
Ps: en ce qui concerne le coup de fusil aux bécasses j’avais fait un post concernant mon stress lors du tir sur bécasse et cela n’a pas changé.:rougis:Chez nous, nous n’avons plus que très peu de gibier naturel: la bécasse et le grand gibier. J’ai chassé très longtemps le sanglier avec des chiens courants, mais j’ai été déçu de l’ambiance entre chasseurs, chez nous on dit que si tu veux avoir le bordel sur une chasse, il suffit d’avoir des sangliers. C’est malheureusement un peu vrai.
Nous n’avons plus de lapins, je me suis donc mis à la bécasse il y a quelques années, j’ai tué la première en 1991. J’aime le contact avec mes chiens d’arrêt, qui sont plus près de leur maître qu’un chien courant. De plus, j’aime me trouver tout seul ou avec un copain au fond d’un bois et deux chiens, qui sont bien mis. J’avoue qu’à aujourd’hui j’aurai bien du mal à ne pas chasser avec des chiens d’arrêt, c’est quand même beau à voir, une belle remontée d’émanation, et l’arrêt au bout, assez près de l’oiseau pour qu’il ne puisse pas bouger, mais assez loin, pour qu’il ne s’envole pas.
Et par dessus tout, j’aime l’improbabilité de cette chasse, il y a des jours, où le temps te semble parfait, et tu ne vois rien, le lendemain, rien ne va, et c’est là que tu réussis. Comme disent les journalistes la folle improbabilité du sport, car c’en est bien un de parcourir les bois.
Et puis, la finalité la prise de l’oiseau après l’arrêt du chien, et le repas car qu’on le veuille ou pas c’est quand même vachement bon, si les convives sont sympas, et le vin bien choisi :bj:
Moi je chasse la bécasse car c’est le seul gibier chez nous avec les grives qui reste sauvage, il n’y a plus rien de rien, plus un perdreau, ni lapin, ni lièvre et les sociétés ne font plus rien pour repeupler. L’urbanisation grandissante même en campagne (en périphérie de Marseille 30 kms) y est aussi pour beaucoup. Ensuite la seconde raison est que tout petit j’entendais narrer des histoires de bécassiers (étant né dans une famille de chasseurs) et tout simplement je me suis identifié à ces chasseurs là, dès que j’ai eu le permis je me suis mis en quête de bécasses mais on ne m’a jamais rien montré je me suis dressé tout seul. J’en suis aujourd’hui pour le début de saison à une trentaine de levées je ne donne pas le score car tout d’abord je n’aime pas ce terme et ensuite car ce n’est pas un concours. Voilà, bonne chasse .
salut,moi je la chasse pour pouvoir faire un repas avec parceque c est booooonnnnnnnn.
Bonsoir,
Pour ma part, j’aime chasser la bécasse pour la complicité qui s’instaure au fil des saisons, avec ma chienne, pour arriver à déjouer les ruses de cet oiseau magnifique.
Trouver les remises et entendre battre son coeœur, à chaque arrivée sur l’’une d’’entre elle.
C’est jamais pareil, tu peux marcher 4 heures et rien voir, puis y retourner une paire d’heures après et en lever 3 ou 4.
Puis c’est un ensemble, la recherche, la marche, la quête du chien, l’arrêt et le vol, bien souvent acrobatique de l’oiseau, puis le coup de fusil…. que tu réussis ou pas, mais qu’importe, rien que la communion que tu as avec ton chien et l’oiseau me rende fou malade de cette chasse magnifique, quand l’’oiseau est respecté .
C’est tout de même un joli coup de fusil, que l’on est fier de raconter #ciao#je suis moi aussi passionné par la chasse de la bécasse avec mon chien qui me comble de joie à chaque arrêt et pour le travail qu’il effectue, pour moi il y à rien de plus beau au niveau chasse.
comme tu le dis c’est une chasse ingrate, o il faut marcher pendant des heures dans l’espoir de voir son chien à l’arrêt sur une belle des bois.
c’est pour moi aussi la seule chasse qui me procure autant de sensation, je pense comme toi que c’est une des chasses les plus difficiles .
j’ai comme beaucoup d’entre nous des souvenirs inoubliables plein la tête . :bj:Bonsoir,
Le 30 décembre 2008 j’ai été pour la première fois à la bécasse et j’ai eu la chance d’en tuer une. A partir de là j’ai été fasciné par cet oiseau, j’ai donc pris un chien que j’ai dressé et que je continue à dresser seul avec toute les erreurs qu’un débutant peut faire, j’apprend au fil des saisons avec mon compagnon à comprendre cet oiseau et essayer de démêler ses ruses qui sont toujours les plus folles .
Le plaisir que procure le fait d’être seul dans la nature avec la complicité du chien et l’espoir d’entrevoir une mordorée est une sensation indescriptible. Je ne suis pas de ceux qui se vantent de chasser le gibier le plus difficile, mais j’ai seulement la prétention de prendre du plaisir et c’est bien là l’essentiel! Enfin je dirai que le fait de ne pas avoir d’autre gibier chassable au chien d’arrêt m’a surement poussé à me spécialiser !
Cordialement .bonsoir pareil je me suis mis à la bécasse pour le plaisir d’être dans les bois de voir travailler mon chien et surtout être seul, mais c’est sur que c’est une chasse difficile et le chasseur n’a jamais gagné d’avance mais que de souvenirs et belles images le soir quand je rentre crevé mais content. Et aussi pour faire un bon repas entre copains en fin de saison et de nous raconter nos histoires .
Bonsoir,
Moi aussi et pour toutes les raisons évoquées précédemment je suis fasciné par cet oiseau et j’aime cette chasse solitaire dans les bois.
Néanmoins je voudrais revenir sur un point. Tout le monde à peu près évoque le travail du chien, la complicité, l’arrêt…ne trouvez vous pas qu’il faudrait arrêter de ressortir toujours la même rengaine ?
Bien sûr que c’est magnifique “l’arrêt”, mais la finalité reste la même, tuer et posséder, tenir dans ses mains un oiseau sauvage qui a parcouru des milliers de kilomètres pour vous faire l’offrande de sa vie. Dans toutes les chasses le travail du chien est intéressant, plus particulièrement à la bécasse, mais à ce moment là autant sortir sans fusil si le principal élément moteur est le travail du chien ? Nous sommes entre nous et j’ai parfois l’impression de lire des chasseurs qui essayent de se justifier comme s’ils étaient agressés par des personnes d’opinions différentes .Voilà, j’espère n’avoir choquer personne et bonne chasse :bj:
salut picsou, pour te répondre déjà je ne suis pas choqué par tes écrit ensuite je ne me sens pas agressé par des personnes aux opinions différentes des miennes ils ne me gênent pas plus que çà.
je ne me justifie pas et j’ai pas à le faire, tuer (je préfère prélever) fait partie de ma passion donc je l’assume entièrement, mais faut rendre à César ce qui appartient à César sans chien c’est très compliqué voir impossible de chasser la bécasse .
donc pour moi le chien est l’élément moteur 1er de cette chasse magnifique. :bj:
en espèrant ne pas t’avoir choqué 😀Bonjour
1 l’effet de surprise un territoire dépourvu d’oiseaux la veille peu se retrouver peuplé
Le lendemain (l’inverse aussi) .
2 les territoires a bécasses sont dépourvus de fusillots ou alors ils sont équipés de rayé .
3 la difficulté du tir du en partie à la Défense de l’oiseau mais aussi au biotope .
4 le travail du chien bien sur! avoir des setters pour chasser le faisan cherchez l erreur .
5 la beauté de la garrigue .
6 c’est la seule chasse qui me fait taper de sprint .
7 l’adrénaline…..
8 le dépassement de soit la complicité avec le chien…
9 le bruit du battement d’aile au décollage 18 ans de chasse en sous bois et je ne m’en lasserai jamais…
10 c’est le seul gibier sauvage qui peut être chassé au chien d arrêt .
11 c est une chasse où le ##score## se compte en levées .Bonsoir,
Moi aussi et pour toutes les raisons évoquées précédemment je suis fasciné par cet oiseau et j’aime cette chasse solitaire dans les bois.
Néanmoins je voudrais revenir sur un point. Tout le monde à peu près évoque le travail du chien, la complicité, l’arrêt…ne trouvez vous pas qu’il faudrait arrêter de ressortir toujours la même rengaine?
Bien sûr que c’est magnifique “l’arrêt”, mais la finalité reste la même, tuer et posséder, tenir dans ses mains un oiseau sauvage qui a parcouru des milliers de kilomètres pour vous faire l’offrande de sa vie. Dans toutes les chasses le travail du chien est intéressant, plus particulièrement à la bécasse, mais à ce moment là autant sortir sans fusil si le principal élément moteur est le travail du chien ? Nous sommes entre nous et j’ai parfois l’impression de lire des chasseurs qui essayent de se justifier comme s’ils étaient agressés par des personnes d’opinions différentes.
Voilà, j’espère n’avoir choquer personne et bonne chasse:bj:salut Picsou,
sincèrement et dieu sait que je suis franc je vais à la chasse à la bécasse pour le travail de mon chien et pour la joie qu’il me procure (mis à part les arguments énoncés dans mon premier post relatif à la bécasse)
Je passe un temps fou par amour à créancer mes compagnons sur les bécasses et les perdrix simplement par passion cynophile et par la passion engendrée au contact de ces deux gibiers.
Je pousse le vice jusqu’à n’amener mes chiens d’arrêt que sur bécasses et perdrix, raison pour laquelle un jeune Springer a rejoint la famille il y a peu .
Bien entendu j’y vais aussi pour tuer des bécasses, personnellement je ne cherche aucunement à dédouaner mon acte, celui de tuer, je n’ai pas une éthique surdimensionnée et prends plaisir à tuer une bécasse plus qu’un autre oiseau .
Il y a des chasses solitaires (je parle humainement) où le travail du chien devient secondaire, celle du migrateur à l’affût par exemple, celle du postier en battue etc..la chasse au chien d’arrêt est passionnante et ingrate .
Sans chien d’arrêt un chasseur ne pourra pas tuer de bécasse ou de perdrix…sans chien tu peux aller aux grives, aux palombes, aux canards, aux tourterelles etc….amitiés
Bonjour,
Pour ma part je chasse la bécasse depuis peu: 4 saisons .
Tout d’abord le travail du chien que ce soit un continental ou un britannique (je ne supporte pas les gens qui disent que les continentaux sont des chiens à lapin) .
des beaux arrêts fermes et surs en milieu très très fermé où le chien est devant nous mais on le voit à peine .
cette montée d’adrénaline où l’on entend battre son coeur jusqu’au FLAP FLAP FLAP caractéristique et ce coup de fusil assez difficile dans de courtes distances pour des ratés magistraux et des relèves impossible, où est donc passée la belle ? sans oublier aussi la beauté de cet oiseau roux que nous embrassons avant de le glisser dans la poche du gilet (après toute les modalités dues au pma) .
et les quelques bécasses qui tourneront au bout de la ficelle avec les copains en fin de saison
Voilà pourquoi je chasse tout simplement .
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