La Bécassine sourde.

Un des plus petit scolopacidé, la bécassine sourde est un gibier qui éxèle dans l’art du camouflage. Sa taille est de 19 cm et un poids qui varie entre 35gr et 70gr.

Habitat : Ce petit limicole, encore plus délicat que ses congénères, est un habitant de régions froides, nichant en Scandinavie, en Finlande, dans le nord de la Russie et dans toute la Sibérie. Sa migration d’hiver la mène cependant très au sud jusqu’au rives de l’océan Indien..

Les premiers migrateurs arrivent dans nos régions vers le milieu d’octobre. Beaucoup s’y cantonnent définitivement du moins jusqu’aux grandes gelées. Au printemps, les bécassines sourdes sont assez discrètes et on observe peu d’oiseaux rassemblés. Sous nos latitudes, elles adoptent les mêmes attitudes que les espèces voisines, fréquentent les marais d’eau douce mais s’enfoncent beaucoup plus en avant dans la végétation dense, si bien qu’il est rare de la voir prendre son vol et émerger du couvert.

Contrairement à leurs cousines les bécasses, les bécassines ne vivent pas seules, bien que la Bécassine sourde soit la plus solitaire. En cas de danger, elle se plaque au sol pour se confondre avec la végétation. Elle peut parfois se laisser approcher à très courte distance avant un envol silencieux et hésitant.

C’est un oiseaux qui se laisse facilement arrêter et, ou les coulés du chien ne sont pas rares. Je la chasse dans des tourbières ou la nappe fréatique est à fleurs de peau. On appelle ça par chez moi (des mouilles).

Ce que j affectionne particulièrement dans cette chasse est de voir le travail du chien. En plein prés, le chien s’en donne à coeur joie, des arrêts tétanisés, des coulées sur plusieurs mètres et tout ça, avec aucuns obstacles pour gâcher la vue.

Le coup de fusil se fait à l’instinc, en général, elle part dans les bottes à une vitesse hallucinante. Les ratés ne sont pas rare.

Ici, un terrain propice à la bécassine sourde.

Des traces qui ne laissent aucuns doutes.

Des prélèvement moindre dans ma région, mais quel bonheur à chasser.

Une chasse que je conseil tellement le travail du chien est magnifique, mais attention, parcourir des pâtures de tourbières mettent à rudes épreuve les genoux et le dos…

L’essayer, c’est l’adopter…