Biotopes pour la chasse à la bécasse selon la météo ?
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bonjour,
je me demande dans quels biotopes chasser la bécasse suivant la météo, selon qu’il gèle ou qu’il pleuve ?Pensez vous que par temps pluvieux la bécasse fréquente tout de même les zones très humides comme les bords de ruisseaux, les fossés humides, ou qu’elle se dirige vers des abris naturels comme des forêts de pins + épaisses ou seule la remise qu’elle a choisit compte ?
Pensez-vous que par temps de gel seules les zones très humides sont à prospecter ?
je chasse la bécasse depuis cette année et j’ai eu la chance de tomber sur 7 oiselles juste au mois de décembre.
J’ai une chienne Labrador coupée de berger allemand mais qui selon le véto est à 80% labrador.
Elle a 8 ans et cela fait 3 ans que je l’amenai au faisan et elle s’est avérée très tenace dans la végétation épaisse et piquante et avoir un très bon flair pour me trouver le gibier dans un environnement très diversifié, et très passionnée au fil du temps.
c’est donc la première année que je me consacre a rechercher la bécasse et le plus dur était de lever la première pour faire comprendre a la chienne ….
en 3 week end elle m’en a levée 7 en 3 lieux différents et j’en ai prélevé 2.Je suis très satisfait mais si vous avez des réponses à m’apporter…
Merci
Bonsoir,
sans faire une science exact et comme la plupart des bécassiers je cherche les bécasses en fonction de la météo biensur mais aussi de et surtout de l’époque de l’année, en effet en début de saison je prospecte essentiellement les zones de crêtes et les plateaux de moyenne montagne ou les premières arrivent avec les prémices de la migration.
si l’on excepte les sorties en haute et moyenne montagne (1000 à 2000 mètres), une fois la saison bien avancée (plus ou moins mi décembre) je commence à les chercher dans les forêt de chênes, arbousiers et bruyères ainsi que les pinèdes en bordure de mer.
Bien entendu la météo du jour influe significativement sur le lieu de chasse, comme tout le monde (je pense) j’ai tendance à les chercher aux bords des ruisseaux et le longs des ripisylves quand le sol est gelé.
Les ronciers en bordure des pacages et dans les plaines sont aussi excellents en cas de températures très basses.
Enfin, je pense qu’une trop forte humidité et des sols détrempés ne représente pas une valeur sûre pour les bécasses, j’ai remarqué qu’en cas de trop fortes pluies je les trouve essentiellement dans les pinèdes.
Après nous ne chassons pas tous sur les mêmes territoires et ce qui est vrai pour moi ne le sera peut être pas de ton côté car tous les biotopes sont différents, j’ai pu faire l’expérience cette année en trouvant des oiseaux dans des endroits sec au possible ou je n’aurais jamais envoyé mon chien quêter (les calanques de marseille!).
Quoiqu’il en soit la connaissance du secteur, des remises et la confiance en ton compagnon reste des atouts non négligeables, nous ne chassons pas tous en bretagne ou les ICA sont bien au dessus de la moyenne Française…mes amitiés
en effet on peut avoir des surprises comme cela a été le cas pour toi dans les calanques et cela remet en cause certaines théories que l’on peut se faire ou que l’on pourrait appeler “experience”.
je connais assez bien le biotiope de ma région de chasse car même sans chasser la bécasse je le parcoure depuis 15 ans .
a la limite des landes donc avec des forêts de pins et des sols sableux mais aussi avec des ruisseaux et de multiples sources qui rendent les sols des chenerais tres meubles.
par contre ici ce n’est que de la plaine peut etre une colline un vallon, mais rien a voir avec la corse!! ( que j’ai visité 2 fois et qui m’a emerveillé!!)
cela dit en une sortie de 3heures on ne peut explorer trop d’endroits et qui + est je ne connais que 2-3 remises donc je parcoure + de terrain pour me faire mon experience.d’ailleur j’ai trouvé une remise par hazard mais avec le biotope idéal: sous bois un peu de liere au sol, sol vaseux, un peu de ronce, les plantes vertes a grandes feuilles signe de beaucoup d’humidité…d’accord avec toi sur les coin favoris en cas de gel: les ruisseaux, zones trés humides
je vais suivre ton experience pour les temps pluvieux a savoir chercher des lieux moins humides…tout en sachant que ce n’est pas une science exacte, mais d’être en confiance dans le parcour de chasse peut réveler de trés belles surprises!!!Bonsoir,
Dans de vastes territoires ou les densités ne sont pas non plus exceptionnelles il n’y a que deux solutions, ou tu connais parfaitement les remises (qui soit dit en passant évolues avec la nature et donc d’année en année) ou alors tu as un chien de grande quête créancé sur ce gibier avec un moral de “trouveur”, car beaucoup de chien risque de se dégouter rapidement.
cordialement
pour la premiere je ne connais que 3 remises où j’en ai levé cette année et en 2010, et peut etre que je suis passé a coté d’une remise mais pas occupée….
pour la deuxième c’est trés bizarre car ma chienne n’a pas une quête large ni n’a un moral de trouveur je crois car elle se contente de marcher devant a 30 metres et ne semble pas chasser, pas chercher dans les endroits “propices”, il faut que je lui fasse chercher les buissons les ronciers….elle suit les petites allées faites par les passages des chevreuils et donc elle est trés dure à lire….
par contre les 7 belles qu’elle m’a levée c’était au moment le + innatendue car je ne la voi pas du tout suivre une piste ou exprimer une agitation en + mais elle est allé chercher dans le fourré assez loin et en me levant 4 bécasses dont un pairron!! je sais pas encore si elle sait vraiment ce qu’elle a trouvée ( malgré que j’en ai prélevé 2) ou si c’est en suivant les traces de chevreuil ou lapin qu’elle est tombée sur la mordorée…Bonsoir,
Une bécasse peut occuper plusieurs remises pendant l’hivernage en fonction des conditions climatiques mais aussi en fonction du dérangement. Pour ma part je suis en zone de plaine, péri-urbaine, mais heureusement il y a pas mal de terres enherbées ( vignes, vergers, pâturages, prairies…) ce qui permet de tenir quelques oiseaux dans les bois et guarrigues à proximité. Après, il faut attendre les mouvements erratiques sur les vagues de froid apportant des oiseaux d’altitude ( haute ardèche, cévennes, lozère…)
Réponse ci-dessus posté le samedi 31 décembre 2011 : 19:26et puis en février la repasse mais pas évident.
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