Confection des lacs pour la tenderie
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Une fois les deux crins de cheval (queue) noués ensemble par leur milieu, pliés en deux au niveau du noeud.
Peut on m’expliquer le tour de main suivant pour rouler ces 4 crins dans la cendre afin qu’ils fassent un petit cordon sans que les fibres ne se séparent ?Vu que les sudistes gardent leurs secrets….(rire), c’est sans compter sur mon entêtement.
Ce qui compte pour moi, c’est le côté “maîtrise du piège” et collection. J’ai donc repris le sujet “tenderie” et j’ai décortiqué l’explication, peu précise à mon goût.
J’ai pris deux crins et j’ai allumé une cigarette, n’ayant pas de cendre de bois sous la main. J’ai plié le crin en deux pour faire la boucle et j’ai roulé le reste sur la longueur entre mes doigts humectés de salive et de cendre. J’ai fini par un noeud et… une couturière m’aurait bien aidé.
J’ai taillé un bout d’osier (je fait quelques paniers…) à temps perdu.
Dans ma région, les vieux faisaient des triangles d’osier, appelés sereines (orthographe non assurée) et fixaient trois collets (pouvant être remplacés par du fil de pêche).
A vos copies ! Encore un jeu ludique.
Ici, non autorisé !Vu que les sudistes gardent leurs secrets….(rire)
je ne pense pas qu’il soit question de garder les secrets, mais surtout de trouver quelqu’un qui pratique encore car la tenderie est une chasse traditionnelle à la grive en voie de disparition…
J’ai donc repris le sujet “[url=http://www.grives.net/chasse_grive_tenderie.html]La tenderie[/url]” et j’ai décortiqué l’explication, peu précise à mon goût.
si tu as des éléments, un connaissance approfondie, des photos ou vidéos sur le sujet, n’hésites surtout pas à nous en faire part… Si tu as des compléments d’informations pour la page dont tu parles, je me ferais un plaisir de les ajouter afin qu’un plus grand nombre en profite…
Merci d’avance
A ma connaissance la tenderie se pratique uniquement dans les ardennes.
La législation actuelle interdit ce genre de pratique… A mon grand regret !
Pourtant, la braconne de la grives appartient plus a des générations qu’à une unique région.
La guerre (entre autre), a touché le pays entier.
J’ai montré mon petit montage à mon grand- père. On en a longuement parlé.
Eux, ils doublaient les las (comme ils disaient eux aussi….. Langue d’oc malgré tout), car la grive pouvait rater le premier. Ils faisaient un triangle d’osier qu’ils posaient sur les branches.
Pour le coup des doigts mouilles pour la confection des las, c’est le souvenir d’une émission (HN) sur le sujet…. Il y a longtemps…. Après, j’ai cherche le coup de main. Les crins de queue de jument étant brules par l’urine sont rendus trop cassant.Web: j’ai bien reçu messages. Petit à petit, dès que j’ai du temps.
J’ai repéré des plans de sorbiers sauvages et j’en ai récupère 3 plans mis en jauge. Sorbier oiseleur Orange.
Pour ce qui ai du genévrier, je ne trouve que des plans mâle. Histoire d’aménager mon jardin et mon territoire de chasse.
Les fruité rouges d’aubépine vont très bien également.Pour tresser le las, je fait la boucle et je roule entre mes doigts (index et pouce) toujours dans le même sens. Et petit à petit, je descend, roulant petit à petit. Arrivé en bas, je fais un n½ud et coupe l’excédent.
Après trois ou quatre, c’est plus facile mais je manque de dextérité.
J’ai vidé un cendrier pour récupérer la cendre dans une petit boite.
La cendre de bois doit être tamisée fine sinon les ” gratins” gênent le tressage.
Entre les doigts, la cendre mouillée a une consistance grasse, une bouillie noirâtre.Réponse ci-dessus posté le mardi 16 août 2011 : 23:33Rouler de la boucle au bas du crin. Parfois, reprendre la boucle. Ma main gauche me sert à reprendre le las pour le faire monter entre les doigts de la main droite après chaque rotation sans gêner celle ci.
Les crins se vrillent et se collent entre eux (je ne suis pas expert, j’apprends en même temps).
Pose sur mon pommier pour agrémenter le sujet. Triangle d’osier avec las doublé. Un de chaque côté. Ils doivent se croiser un peu.
salut la trida superbe explication c’est magnifique.
merci pour le partage et un grand bravo#bravo##yoo#Tu sais qu’il y a un paquet d’années que ça me travaille.
J’en ai fait une petite cinquantaine, pour le jeu. Le premier est toujours un peu moins évident car les doigts ne sont pas encore très “empâtés de cendre”.
Quelques ratés de temps en temps mais bon.
Maintenant je vais trouver de la ferraille pour me fabriquer cet objet de collection qu’est le fameux fer à tendre. Une ou deux soudures. Pour la lame, j’ai un copain qui fait des couteaux avec de la récup. de métaux. Pour le manche, je sais ou il y a du buis, sinon, je prendrai du frêne.
Après, je descends chez vous………….. et je tends autour de vos agachons et cabanes……… :bienvenumerci trida pour ce beau petit reportage que tu nous fais sur la tenderie bravo !!!#bravo#
Très beau sujet. On te remercie de nous faire partager ce savoir faire ancestral et oublié.
J’ai visionné à nouveau la tenderie du menu général. Pour la tenderie au sol, j’avais appris une autre méthode au centre du sentier de tenderie, en utilisant les matériaux présents et poussant au sol. Nul besoin de planter un bâton. Je ressasse ça et je fais un topo. Ca ne sera pas tout à fait ça mais ça remonte à loin.
Imaginons un sentier, genre coulée. Au sol, il peut y avoir des tiges de ronces, pousses de genets ou autre, assez serrées.Plier deux tiges sur l’extérieur, placer le las (et l’appât bien sûr). L’oiseau en fondant dessus, se prend. Ca rentre mieux dans le décor.
Je pense que l’oiseau se pose dans un premier temps sur les perchoirs de fortune improvisés en pliant les branches et ensuite tombe et se prend.
Alors, maintenant me vient la question: “En positionnant le las horizontalement, ne serait ce pas plus judicieux?”
a écrit:Les crins de queue de jument étant brules par l’urine sont rendus trop cassant
t13, je suis déçu que tu n’ai pas tout lu, c’est ce que j’indiquais…. photo:!: Tu fais bien de le préciser à nouveau.
Pourtant sur cette dernière photo, c’est un las réalisé avec du crin de jument. J’avais récupéré ça et j’ai testé. Je passe le doigt dans la boucle et en tirant, c’est solide. Il faut trier car dans le lot les crins raccourcis.
J’avais dégraissé le paquet à l’eau tiède suivant l’explication du sujet dans le menu.
Le crin de mâle est plus sûr, je pense.
bonjour je ne connaissais pas du tout ce type de chasse je trouve ça vraiment beau, il faut absolument garder ce savoir faire pour les générations futures
bonjour, déjà il faut tremper les laces dans de l’eau savonneuse !
Pour le crin, prendre obligatoirement une queue de cheval et pas de jument.
Pourquoi ?
La jument fait pipi sur sa queue et pas le cheval, donc moins cassant.
Si vous avez la chance de voir sur seasons ou chasse et pèche, la vidéo de “la tenderie aux grives dans les Ardennes”, la tenderie n’aura plus de secret pour vous !
A noter juste un détail, c’est interdit dans nos régions c’est indiquer dans la rubrique Modes chasse à la grive à la tenderie
Ne craquez pas, eux n’ont pas droit à la glu !
Pour l’appât baie de sorbier des oiseaux.Bonjour à vous tous,
Je viens de découvrir votre site et votre post sur la tenderie aux grives, je trouve très sympa votre intéressement pour ce type de chasse ancestrale et uniquement autorisée dans quelques coins des ardennes dont REVIN ma ville natale située au fin fond de la vallé de la meuse à quelques kilomètres de la frontière BELGE que j’ai quitté pour mes obligations de travail il y a 33 ans. C’est vous dire si les souvenirs de mes jeunes années à parcourir la fabuleuse forêt des ARDENNES et à regarder les tendeurs en action ( tendage et ramassage ) me reviennent à l’esprit.
Je suis désormais dans le FINISTERE , chasseur bien sûr, becassier plus particulièrement, je parcours désormais la lande bretonne avec mon setter tricolore à la recherche de la modorée
Je peux vous donner de l’info si vous voulez sur la tenderie.
@+Bonjour à vous tous,
Je viens de découvrir votre site et votre post sur la tenderie aux grives, je trouve très sympa votre intéressement pour ce type de chasse ancestrale et uniquement autorisée dans quelques coins des ardennes dont REVIN ma ville natale située au fin fond de la vallé de la meuse à quelques kilomètres de la frontière BELGE que j’ai quitté pour mes obligations de travail il y a 33 ans. C’est vous dire si les souvenirs de mes jeunes années à parcourir la fabuleuse forêt des ARDENNES et à regarder les tendeurs en action ( tendage et ramassage ) me reviennent à l’esprit.
Je suis désormais dans le FINISTERE , chasseur bien sûr, becassier plus particulièrement, je parcours désormais la lande bretonne avec mon setter tricolore à la recherche de la modorée
Je peux vous donner de l’info si vous voulez sur la tenderie.
@+salut eddy29,on est preneur pour des infos suplementaire.:yes: :bj:
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