Eloge des calibres 24 et 28 par le Dr J. Oberthur.
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Suite aux recherches d’Ugolin de Lascours pour compléter sa collection de fusils Simplex calibre 24, recherches couronnées de succès et du fait de son interet pour le calibre 24 (cf: http://www.grives.net/index.php?mod=forum&ac=voir&id=6560)
Il m’est revenu en mémoire ce qu’écrivait J.Oberthur en préambule de son livre intitulé: Gibiers de notre pays, Gibiers de montagne.…. Il n’y a pas que du gros gibier à chasser dans les Alpes et les Pyrénées, il y a tout ce qu’on tire à plomb, et, dans l’espèce, la maniabilité et la légèreté de l’arme employée est un facteur prépondérant de succès. En plaine et au marais, les partisans de l’arme étoffée sont nombreux, ils ont de bonnes raisons à faire valoir, ne serait-ce que les bleus à l’épaule, que l’on récolte lorsqu’on tire avec un fusil léger de nombreuses cartouches. En montagne, vous avez rarement à redouter cet inconvénient, le gibier vaut la peine, certes, mais on ne chasse jamais dans un poulailler; en revanche, il faut toujours être prêt à tirer, pouvoir tenir le fusil d’une seule main et ne pas perdre une occasion. Je regrette toujours les beaux coups manqués à ma première saison, avec le gros calibre 12, à canons longs, que j’avais choisi dans mon inexpérience; Démoralisé de ne rien voir, fatigué par le poids de mon fusil, je le mettais à la bretelle; c’est toujours ce moment qu’un gros coq choisissait pour s’envoler en belle avec un fracas de tonnerre; le temps de reprendre l’équilibre, de saisir mon arme et la belle pièce était loin.
A la suite de cette première expérience malheureuse, je me suis décidé à adopter le petit calibre et les munitions légères; c’est ainsi qu’à ma deuxième saison de chasse, avec un 24 court et léger, j’ai pu inscrire à mon carnet une semaine de trente-six coqs et une matinée de treize lagopèdes. Je suis d’ailleurs resté fidèle à ces armes légères; pendant de longues années je ne me suis servi que d’un 28, aussi bien en montagne qu’en forêt et en plaine, et je tuais petit et gros gibier aussi bien que les camarades…..salut très belle parole le seul problème le prix des cartouches!!!!! a+
Citation : j’ai pu inscrire à mon carnet une semaine de trente-six coqs et une matinée de treize lagopèdes.
C’était un autre siècle !!!!!!!!! :rolleyes:
Merci pour le partage Raph . Il doit être plaisant à lire ce bouquin .
Oui, c’était l’age d’or de la chasse….
Oberthur a beaucoup écrit, observé dessiné et chassé!
Liste de ses ouvrages (piquée sur Wikipedia):
Le monde merveilleux des bêtes
Bécasses, bécassines et petits échassiers, ISBN 2-84575-089-7
Animaux de vénerie et chasse aux chiens courants
Tome 1, Histoire de la vénerie, le cerf, le daim, le chevreuil, ISBN 2-84575-090-0
Tome 2, Le sanglier, le lièvre, le renard, le blaireau, le loup, ISBN 2-84575-091-9
Canards sauvages et autres palmipèdes
Tome 1, Les Lamellirostres, ISBN 2-84575-093-5
Tome 2, Les Plongeurs, les Tubinares, les Longipennes, les Totipalmes, ISBN 2-84575-094-3
Gibiers de notre pays.
Gibiers de notre pays. Livre premier, Gibiers d’eau douce, le marais, les étangs, les rivières, ISBN 2-84575-010-2
Gibiers de notre pays. Livre deuxième, Gibiers marins, la mer et ses rivages, ISBN 2-84575-011-0
Gibiers de notre pays. Livre troisième, La forêt et ses hôtes. Tome 1, ISBN 2-84575-012-9
Gibiers de notre pays. Livre quatrième, La forêt et ses hôtes. Tome 2, ISBN 2-84575-013-7
Gibiers de notre pays. Livre cinquième, Les chiens d’arrêt, gibiers à plume de la plaine et des bois, ISBN 2-84575-014-5
Gibiers de notre pays. Livre sixième, Gibiers de montagne, ISBN 2-84575-015-3
Le chien : ses origines et son évolution, ISBN 2-84575-020-X (vol. 1) & ISBN 2-84575-021-8 (vol. 2)Bonsoir à tous,
ce récit va sûrement me décider à investir dans un calibre 24 ou 28…………..La saison prochaine.
Outre sa légèreté, le fait de tuer tel ou tel gibier doit être bien plus gratifiant!
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