Répondre à : Saison chasse petit gibier 2022 / 2023
Hier, comme c’est devenu coutumier nous avons chassé dans le néant le plus total jusqu’à ce que mes pas nous amènent au bord de l’Isère et autour de nos plans d’eau.
Après avoir fait le bosquet du fond de l’étang, où parfois on y lève des bécasses, je me dirige en dernier ressort vers l’Isère et entre les roseaux et ronces j’aperçois trois canards à une vingtaine de mètres, mon premier coup en laisse un au sol, mon deuxième coup sur l’envol des deux autres est sans résultat. Il me faut donc vite trouver la descente pour accéder au bord de l’eau mais quand mes chiennes arrivent sur le canard, ce dernier, dans un ultime effort arrive à s’éloigner jusqu’au milieu de l’Isère. Ma Pia y va, fait un bout de nage en l’accompagnant et revient en le laissant. Je l’encourage à y retourner, rebelote elle nage avec le nez dessus et le laisse encore. Définitivement elle n’aime pas prendre les canards dans la gueule.
La voiture n’est pas loin et j’y ai en permanence un lancer léger muni d’un gros buldo armé d’un gros triple ce qui me permet de récupérer mes canards en eau profonde. J’avance d’une bonne centaine de mètres, un autre accès au bord, je déplie ma canne, mon canard arrive, et surprise plus de manivelle sur le moulinet, je cherche par terre, retrouve les morceaux mais l’axe est cassé, mon canard file. Je fais 500 mètres de plus, un nouvel accès mais entre des arbres et encombré de branches, mon canard arrive, je n’ai qu’une chance de tenter un lancer sans manivelle. Raté d’un rien, le canard continu sa route vers la Méditerranée, mon buldo se prend dans les branches et y restera avec le triple et le moulinet est à la poubelle !