Populations de grives en régression ?
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Les grives ne sont pas en baisse c’est juste que le temps qui se réchauffe, il ne fait plus froid en novembre donc tous est décalé. Les siffleuses et chachas sont des migrateurs partiels c’est à dire qu elles ne migrent que pour des raisons de survie donc le froid les faits descendre mais les chiqueuses sont migrateurs naturels donc froid ou pas elles passeront pour rejoindre leurs lieux d hivernage.
J’ai de la famille en Normandie et en ce moment c’est caffi de chachas et siffleuses, l’an dernier à la même période, il n’y avait presque rien alors que chez nous il y avait plein de chachas (je chasse vallée d aiguës) mais l’an dernier il y avait eu un coup de froid mi novembre avec des chutes de neiges de partout souvenez vous….Salut, je m’excuse si j’ai pu être agressif ce n’était pas le but ! Dire que la population de grives est stable depuis 10 ans ça ok ! Maintenant dire qu’il y en a autant des grives, qu’il y a 20 ans ou plus faut arrêter ! Messieurs enlever vos ½illères ! On n’a pas du voir les mêmes choses ! Ceci dit, j’espère avoir tort !
salut, pour moi octobre avec des journées incroyables pour les musiciennes !
Pour les mauvis et les litornes elles migrent moins le mieux suivre la migration et se déplacer ou elles se trouvent !!!!!!Bonjour ,
Moi je pense que le changement climatique est la cause de mauvaise migration des chacha et des siffleuses . Quant au merles et chiqueurs il y a eu un très bon passage notamment en merle .
Conclusion pour moi pas de baisse significative des effectifsTu es le web, je te respecte, mais tu n’as pas la science infuse et moi non plus ok ?
Moi aussi il me semble que je respecte les autres et peut être même bien plus que ça avec tout le temps que je passe ici, tout le contenu que j’essaie de mettre à la disposition de tous… A aucun moment je n’ai prétendu avoir la science infuse ! Bien au contraire, le site est là pour que nous puissions échanger nos techniques de chasse et notre savoir, qu’il soit plus ou moins grand en fonction de nos connaissance personnelles.
Je vous avez mis quelques liens et explications rapidement, d’autres ont depuis détaillé et expliqué.
Ce n’est pas parce que nous, nous ne voyons pas certaines espèces dans le sud, que les populations de turdidés sont forcement menacées !bonjour,
le jour ou les territoires d’accueils apporteront plus que des glands et des pignons aux turdidés alors peut être ces derniers passeront l’hiver dans le sud et ne disparaîtront plus comme par magie en quelques heures.
bonne journée
Et puis, si le climat continue de se radoucir, qu’est-ce qui nous dit que dans quelques années, elles s’arrêreront finalement chez nous pour passer l’hiver plutot qu’en Afrique ?
Là ou elles vont en Afrique, elles trouvent à manger… que mangeraient elles chez nous ?
Mais c’est un autre débat…Certains disent que dans le sud il n’y a plus rien à manger ????
Sur toute la partie sud est /sud ouest (des bouches du rhone à la région bordelaise en passant pas l’hérault…) des vignobles encore à perte de vue. Vers chez nous encore beaucoup de pommiers/poiriers et les terres qui ne sont plus menées sont des véritables réserves à grives avec des aubépines, ronciers… Et que dire des champs d’olivier qu’on voit de plus en plus vers chez moi.
Je ne suis pas sûr qu’au Nord et dans les pays de l’Est et du Sud la nourriture soit plus abondante que chez nous…
Non selon moi la nourriture est largement suffisante pour accueillir les grives par contre les changements de couloirs de migration dû à un tas de facteurs (urbanisation, changement climatique…) alors là je suis d’accord.
Et quand on voit ce qui peut passer en 1 semaine en octobre, en 20 ans de chasse et de mémoire d’anciens on avait rarement vu ça…C’est sur que l’on a plus les passages de siffleuses et de chachas avec des vols de plusieurs centaines comme il y a 30 ans. Peut être la faute a des hivers moins froid ?
Je suis allé en Norvège en juin et sur environ 3ooo km de voyage j’ai vu des milliers de chachas qui verminaient surtout dans les prairies et même dans les jardins ou parcs en pleine ville car là bas pas de vignes ni d’oliviers et de pommiers.
Reste à savoir les populations d’oiseaux et les hivers qu’il avaient avant ?Là ou elles vont en Afrique, elles trouvent à manger… que mangeraient elles chez nous ?
Mais c’est un autre débat…il y a que dans les bdr qu’il n’y a rien à manger ! Dans le 04, 05, 06, 09, 30, 84, 11, 34, 12, 66… il y a assez à manger pour nourrir une population en hivernage, peut être plus que dans le nord et le centre de la France ! Ici c’est blindé d’arbouse, des oliviers de partout, du laurier, il y a encore des raisins sur les souches, du lierre à profusion pour janvier et février, +d autres graines en abondance, donc le manque de nourriture n’a rien à voir la dedans ! Avant les chiqueuses hiverné par milliers ici, maintenant plus rien, alors que le biotopes n’a pas tant changé que ça… Donc le problème est ailleurs !
Assez d’accord avec le Tourdre. Je pense que tu peux ajouter le 83 aussi
Et puis, si le climat continue de se radoucir, qu’est-ce qui nous dit que dans quelques années, elles s’arrêteront finalement chez nous pour passer l’hiver plutôt qu’en Afrique ?
Que DIEU t’écoute Sau de toute façons on y va vers le réchauffement alors qui sait ? :ange:
Assez d’accord avec le Tourdre. Je pense que tu peux ajouter le 83 aussi
Bonsoir,
les milieux se sont fermés au fils des années favorisant l’expansion des forêts au profit du grand gibier et au détriment des petits migrateurs et sédentaires.
Il suffit de prendre des photos ou cartes postales de 30 à 40 ans en arrière pour se rendre bien compte des changements.
J’ai été invité récemment sur une commune près de Marseille, les restanques en pleines colline anciennement réservés à la vigne ont été colonisés par les pin d’alep sur la majorité de la commune.
La zone plaine ne porte plus que le nom et à quant à elle été envahit par les habitation et l’urbanisation.
Pour ne parler que de chez moi en Corse le maquis a lui aussi bien changé. Il est de plus en plus présent et de plus en plus en haut.
Les anciennes terres agricoles ont été submergées par le maquis.
Que vous le voulez ou non il y a bien moins de nourriture qu’avant pour les grives et les merles, si l’on ajoute à cela comme nous le voyons tous des températures de 20°C en plein mois de décembre ça n’aide sans doute pas à faire bouger les trois oiseaux malheureux.
Je ne crois pas une seule seconde que les prélèvements des chasseurs aient pu enrayer la croissance et favoriser le déclin de cette population.
Je ne suis pas un scientifique mais je me pencherais plus sur un changement de la migration et des comportements des individus face à la nouvelle donne engendrée par l’homme (climat, territoire, urbanisation…)bonne soirée
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