birdy54
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Bonjour à tous,
après une période silencieuse, je reviens avec grand plaisir tapper du clavier sur ce chaleureux forum, et je reviens en jeune retraité….
Jo, question technique :
Le cavage je suppose tu le fais à la verticale de tes baguettes lorsqu’elles se croisent et je suppose lorsque la croix est symétrique. X
Cette position, son déclenchement est-il franc, ou faut il tatonner.
Car le cavage en moyenne c’est 10 cm de diamètre, ce qui demande une grande précision.
A une époque j’ai pratiqué au pendule, mais je ne pouvais affiner ma recherche, que lorsque je localisais la mouche suilia au sol, là forcement la truffe était en dessous.
J’ai laissé cette méthode, maintenant je fais la recherche avec un redoudable golden retriver d’un copain, j’avoue que c’est facile mais moins passionnant, ça sent moins le mystère, moins le souffre et ça, ça me passionne.
Notre récolte en Lorraine de Tuber uncinatum a été faible cette saison également, pour les mêmes raisons que chez toi. Chez nous et c’est prouvé par l’INRA ce sont les orages d’été qui font la truffe.
Merci Jo pour ces récits, je suis sûr qu’on te verra bientôt dans le journal de JP Pernod (à midi à l’heure du Ricard;) ) ou avec JL Petitrenaud!7 minutes de vidéo pour vous donner envie de vous lancer dans l’apiculture :
https://www.youtube.com/watch?v=L57ovFA4JI8Bonjour les Amis,
Après ce break estival, cause multi-activités, je vous retrouve avec le site très agréablement relooké.
Je reviendrai plus souvent faire la causette, car au 1er avril, ce n’est pas un poisson, je rends ma tenue de forestier pour la retraite, donc plus de temps pour les abeilles, et ma chienne aveugle dont je vous donnerai des nouvelles dans la rubrique qui va bien, l’adaptation de l’animal est remarquable.
Passez un bon moment devant la vidéo, et osez vous lancer, du bonheur pour vous et de l’équilibre pour la Nature. A bientôt. DidierBonjour à tous,
certaines années en juillet, je trouve quelques truffes “fleurs” uncinatum (truffe de Bourgogne) donc visibles sans caver, et de bonnes tailles d’un poids de 90 voir 100 gr. Aucun parfum. Je les mets dans le bac à salade du frigo et au bout de quelques jours, ça commence à sentir bon la truffe dans tous le réfrigérateur, ce coût de froid semble les amener à maturité.
Tuber Uncinatum se récolte chez nous de novembre (le pic) jusqu’à février, la période varie selon l’importance des gelées.
Ces truffes fleurs, j’en ai fait l’expérience par suivi, sont condamnées à être manger par les rongeurs ou les asticots de la mouche suilia, ou le petit coléoptère rouge, liodes , ou pourrir avant la période de récolte. En les recouvrant de feuilles ou d’humus, même destin. Paradoxalement le sanglier semble s’en désintéressé, en effet il y a des vermillis tout prêt des sites.
Pour info, jusqu’à présent pas d’aestivum sur ces truffières que je connais.
Et comme les anciens, si il y des fentes dans le sol en forme de patte de poule, mettre un grain de blé ou d’avoine, il va germer et vous aurez plus facile à localiser cette truffe prometteuse le moment venu.
“tu Ber rien d’essayer”;)Bonjour,
le déplacement des ruches génère du stress. Peut-être résever les populations fortes à la transumance.
Chaque abeille perd toutes ses coordonnées “GPS”, elles doivent refaire leur cartographie, prendre de nouveaux repères etc.
Si elles sont déplacées en bordure, chez vous d’un champ de lavande en fleurs, elles ne chercheront pas bien longtemps, l’énergie dépensée sera moindre que si elles sont déplacées sur un lieu où il y a peu de ressources, ou lorsque la ressource saisonnière est épuisée.
Pour l’instant en Lorraine, peu d’essaims vus contrairement à la saison dernière.
Super floraison des acacias” blanc comme neige” contrairement à l’an passé, les fleurs des robiniers avaient gelés.
Les transumeurs vont pouvoir faire du miel d’acacia pur, très agréable et parfumé, et il ne cristallise pas!
A bientôt1 ere récolte de printemps.Bonjour,
Je viens d’extraire 9 kg net de miel de printemps sur une hausse Dadant 9 cadres. C’est la colonie que je vous ai présentée ici, arrivée de l’essaim le 3 avril 2014.
Je remets une hausse pour la miellée d’été qui devrait avoir cette année de l’acacia.
Cette ruche est docile et travailleuse, il faut que je la garde pour la multiplication.
Bon week-end.Bonjour,
Raboliot magnifique essaim et facile à cueillir, une ruche en dessous, un carton ou un drap tu secoue un bon coup et voilà, tu refermes la ruche, le carton ou tu noues le drap en baluchon.
Prendre soin de faire des trous dans le carton, pour l’aération sinon les avettes vont s’asphyxier. Il y a forcemment un syndicat d’apiculture dans le Gard, (voir internet), si c’est le cas ils doivent avoir une liste d’apiculteurs cueilleurs. Et toi pourquoi ne tenterais-tu pas l’aventure?
Un ruche complète doit coûter dans les 100 euros, sachant qu’un essaim comme celui-là de début de saison peut te produire 15 à 20 kgs de miel au milieu de l’été dès la première année, l’investissement est intéressant et surtout la passion qui suit.
Il faut faire vite car il risque de repartir. A défaut en attendant, si tu as un petit tonneau en bois, ou un vieux bout de tronc creux, ça pourra le faire patienter. Aller chiche!Réponse ci-dessus posté le mardi 05 mai 2015 : 17:08Raboliot,
tu trouveras tout ce qu’il faut ici :Quentin, je sens qu’on va beaucoup te lire.
Samby l’essaimage ?
Le but des abeilles, ce n’est pas le miel, mais l’essaimage pour assurer la pérennité de l’espèce.
L’homme a voulu domestiquer les avettes pour la récolte du miel, il a donc chercher toutes les astuces qui marchent plus ou moins bien pour éviter l’essaimage. Effectivement un essaim qui part c’est comme un berger qui perdrait la moitié de son troupeau en quelques heures réduisant la production de moitié, mais la comparaison s’arrêtera là.
L’essaimage est dans la génétique de l’abeille et une aubaine pour la nature, déplacement et brassage des colonies. Pour les abeilles c’est un « acte purificateur », bâtir de nouveaux rayons sains ailleurs, gage de pérennité encore de l’espèce.
L’essaimage est donc un acte naturel.
Avec un peu de chance l’apiculteur pourra cueillir l’essaim, un des siens ou un venu d’ailleurs.
Point positif dans la ruche souche, on a une nouvelle et jeune reine si tout c’est bien passé, donc féconde qui devrait relevé la population de manière dynamique ; effectivement, c’est ma mamie qui est partie.
Je pense qu’il faut éviter de considérer l’essaimage comme une fatalité. De toutes les façons une colonie qui a décidé d’essaimer, essaimera quelque soit les opérations apicoles.
L’observation fréquente est une bonne démarche, observation pas dérangement. On peut comprendre ce qui se passe dedans sans forcement ouvrir la ruche, en regardant l’activité sur la planche d’envol. Il existe un très bon petit bouquin qui date, facile à lire « au trou de vol » de H. STORCH. Je serais abeille et trop dérangé par l’api qui vient m’enfumer un peu trop souvent à mon goût (fumer tue), je dirais « et la moitié des Zazas avec moi on se casse ! »
Je pense qu’il est sage de travailler avec l’abeille locale, ça n’engage que moi.
Sur le rucher des colonies vont être plus essaimeuses que d’autres, là il sera peut-être intéressant de faire de l’élevage de reine provenant des ruches moins essaimeuses, de même une sélection pour les colonies agressives.
Après plein de paramètres, environnementaux et autres, et tous ceux que nous ignorons, doivent plus ou moins favoriser ou non l’essaimage. En fait sans l’essaimage, l’apiculture serait-elle aussi passionnante ?Bonjour,
Jena et moi-même vous remercions pour votre compassion, ça me va droit au coeur.
Franck, je crois que je vais relever le défi, après tout ici les bécasses je les lève dans les jeunes peuplements où des chemins sont broyés tous les 20 m. Elle me précède même dans ces chemins, sans laisse, ne s’éloignant jamais de plus de 10 m de moi. Alors pourquoi pas. Je vous tiendrai informer.
Au plaisir de vous lire.Bonsoir,
pour répondre à la question du nucléi :
Dans une mini ruche,1/4 du volume standard, on met des mini cadres appelés cadrons,1/2 taille d’un cadre de hausse, donc 1/4 d’un cadre de corps, une poignée d’abeilles qui forme le nucléi.
Cette mini ruche va servir à l’élevage de reine, soit en l’introduisant, soit en mettant des cellules royales prêtes à éclorent.
Vu le volume de l’habitation, l’apiculteur va devoir nourrir car peu de butineuses.
Ces mini ruches avec leur nucléi, sont donc des réserves de reines, lorsque l’on veut les remplacer dans d’autres colonnies.
Il faut savoir que pour la production de miel, il faut des reines très fécondes, capables de renouveler les abeilles en quantité et en qualité, donc il est préférable de travailler avec des reines de 1 à 3 ans, d’où la nécessité du renouvellement. Il se peut aussi que dans une colonie une reine meurt, le remplacement par une reine déjà fécondée fait gagner du temps.
L’idéal serait d’avoir autant de mini-ruches avec leur nucléi que de ruches, une roue de secours pour chacune.1) je laisse faire la nature, une ruche bourdonneuse dans un rucher a son utilité ou
2) Effectivement récupérer ce qu’il y a de bon pour des nucléis ou
3) la dispersion après les avoir gaver au miel, elles seront mieux acceptées par les autres colonniesHello les happy culteurs,
Gros décallage avec le sud, j’ai fait ma visite de printemps le 15 avril!
Un de mes ruches était pleine à 100%, avec bourdons déjà actifs, et 3 cellules royales fermées.
J’ai donc fait une division. J’ai placé à 15 h00 alors que les butineuses étaient sorties, la ruche mère 1 m à droite de son emplacement initial, et à l’emplacement initial j’ai mis ma ruchette vision (avec une fenêtre recouverte d’une trappe à glissière ce qui me permet d’observer l’arrière des 6 cadres sans dérangement) dans laquelle j’ai mis des cadres de couvains avec les abeilles et surtout le cadre à cellule royale et cadre de nourriture. C’est donc la ruchette qui est provisoirement orpheline. Le soir une partie des butineuse, trompées par l’emplacement ont donc intégrées la ruchette qui a la même odeur.
J’ai pu marquer la reine de la ruche mère en rouge ne connaissant pas son année de naissance. Dans la ruche mère, j’ai également renouvelé le cadre rive “gauche” et “droite”
Petite visite en fin d’après midi, ce jour, ruchette active sur presque 4 cadres. Ruche mère en pleine activité.
Les deux colonnies rentrent du pollen et sont peu agressives. Lors de la visite de printemps je me muni d’un dictaphone posé à côté pour décrire le cadre sorti. Ma visite se fait toujours de l’arrière, le premier cadre à gauche est le numéro 1 et ainsi de suite. Tranquillement chez moi je peux reporter les informations sur mon cahier ou chaque ruche a son suivi détaillé, cadre par cadre dates, poids de la ruche etc. J’attribue aux ruches le prénom du calendrier du jour de la capture de l’essaim, ou de la création, je suis loin d’avoir des doublons pour l’instant 3 colonnies, on avisera pour la suite…
Bonne soirée.Bonjour,
le printemps est enfin arrivé en Lorraine, nombreuses butineuses sur les prunus.
Bonsoir,
Pour te répondre Grandet, j’ai percé le centre du tronc à la tronçonneuse en mortaise. je tenais à faire la finition au ciseau à bois, pour éliminer tout dépôt d’huile de chaîne, pour me rapprocher au plus près de la brusc (non cévenol de la ruche tronc), ne pas avoir à cercler.
