ryolite83
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Salut,
comme sony, j’y vais peu, donc cal 20 superposé.
J’ai eu un Verney-Caron express 8*57JRS et un second canon en cal 12 mais je l’ai vendu il y a 3 ans.
C’était une arme efficace et polyvalente pour tout type de gibier Européen du plus petit au plus gros.
Salut excellente idée ce sujet.
pour moi ce serait deux fusils de chez Granger, plus précisément le modèle aiglon un en cal. 20 l’autre en Cal. 28.
Mais évidemment inabordables…
@+
Superbes vos contributuions Bravo !
Comme promis ce matin je vosu livre la suite de l’anecdote que j’ai raconté récemment dans le post : “vos trophées de chasse”. Je précise qu’elle est strictement authentique.
La battue de hautes herbes
Je vous ai raconté récemment comment, en chassant le lièvre dans les vignes, j’ai eu la chance de tuer un vieux sanglier solitaire âgé d’au moins cinq ans, pesant 103 Kilos et portant un trophée médaille d’argent.
J’ai mis une heure pour trainer l’animal sur les deux cent mètres qui me séparaient du chemin le plus proche. Il était impossible pour moi de le charger dans le coffre de ma voiture, la pluie redoublait, j’étais épuisé de l’effort.
Je me suis assis sur le bord du coffre de la voiture, à l’abri du haillon, en espérant le passage d’un chasseur qui pourrait m’aider. Au bout de dix minutes, un chasseur s’arrête et je lui demande de m’aider.
Vous connaissez tous sans doute la tendance qu’ont beaucoup de chasseurs jaloux de la réussite des autres, de tenter de minimiser leur réussite ou de s’approprier une part du succès.
Après un instant de surprise, il a d’abord estimé le poids de l’animal à 75/80 Kilos puis devant l’évidence, il m’a dit :
« De toute façon, les gros cochon ça ne cours pas vite, ce n’est pas un beau coup de fusil »
Puis d’ajouter : « Je connais bien cet animal pour l’avoir levé à plusieurs reprises à l’arrêt mon pointer dans le champ juste derrière, celui qui est envahi par les hautes herbes, il n’est pas seul, il y a une petite compagnie dans le quartier. Je l’ai levé par hasard en faisant travailler mon pointer. Je l’ai laissé filer car je ne tire pas les cochon devant mon chien d’arrêt mais j’aurai pu le tuer facilement».
Sur le moment, un peu vexé, je n’ai pas relevé ses propos et j’ai pensé qu’il mentait par jalousie.
Je suis revenu dans ce secteur trois semaines plus tard pour prospecter les vignes mais elles étaient désertes. Je décide d’aller voir s’il y avait des grives dans les oliviers sauvages qui se trouvent un peu plus loin.
Pour cela il faut traverser un champ en friches envahie d’herbes hautes de 70/80 cm et de massifs de fenouils sauvages dont les tiges sèches mesuraient environ deux mètres.
Je me suis rapidement aperçu, que les sangliers avaient tracé de véritables sentiers dans ce labyrinthe d’herbes, il m’est alors revenu en mémoire les propos du chasseur qui m’avait aidé à charger le sanglier.
Je glisse deux balles dans mes canons et me dirige vers l’endroit le plus touffu : le massif de fenouil.
J’entends un gros animal démarrer à moins de dix mètres de moi mais impossible de le distinguer, il file droit devant lui, je m’écarte, me met sur la pointe des pieds et j’aperçois le dos du sanglier qui fends les herbes sèches puis disparaît.
Je pars en courant pour essayer de le voir à la sortie du champ. A ce moment là, sur ma gauche à moins de 5 mètres démarrent trois ou quatre sangliers dont j’estime le poids à environ 30/35 kg.
Ils sont partis à toute vitesse c’était assez impressionnant, j’ai pu distinguer un d’entre eux, le plus proche, j’ai lâché un premier coup à travers les herbes, sans vraiment viser, puis un second, désespéré, au jugé.
J’entends l’animal fuir dans les herbes, à l’opposé de ses congénères, sur environ 30/40 mètres puis plus rien. J’ai pensé que je l’avais touché au premier coup mais n’étant pas sur de ma balle, j’ai préféré ne pas le poursuivre tout de suite de peur qu’en cas de blessure non mortelle, il fuie dans la plaine et soit perdu.
J’ai téléphoné à un copain qui a un petit griffon avec le quel il chasse le lapin et fait à l’occasion de la recherche au sang en amateur, pour lui demander de venir essayer de retrouver l’animal.
Il est arrivé 30 minutes plus tard, je lui explique la scène. J’ai évidemment eu droit aux sarcasmes : « Il n’y a qu’à toi que ça arrive, sans chien évidemment, et en plus cette fois tu as levé toute la compagnie… »
Le chien prend rapidement l’émanation, la remonte sur 40 mètres et butte littéralement sur le sanglier qui était gîté comme un lièvre au pied d’un petit ciste.
L’animal part dans le dos de mon copain et passe devant moi à toute vitesse, un joli swing le cueille dans un petit clair à une quinzaine de mètre, il fait la culbute.
Le sanglier pesait 35 kg, il avait reçu une seule balle en pleine épaule, mes deux premiers coups avaient raté leur cible.
Je n’ai jamais compris pourquoi après avoir essuyé deux coups de feu à courte distance, il est allé se gîter dans ce champ à moins de cinquante mètres de là ou je venais de le tirer.
Nous avons eu un éclat de joie, et j’ai bien perçu dans le sourire complice de mon copain qu’il se disait : évidemment il est encore parti de ton côté.
J’ai eu droit à une petite moquerie assez sympa tout de même.
Pour vous l’expliquer, je dois vous préciser que j’aime bien rendre les honneurs au gibier, je suis très respectueux des animaux prélevés, je ne range jamais une bécasse dans le carnier sans lui avoir lissé les plumes et retiré les plumes du peintre. Lorsque j’ai la chance de tuer un grand gibier, je coupe une petite branche d’un arbre d’essence noble et la glisse entre les mâchoires de l’animal.
Dans mon secteur ce n’est pas une pratique fréquente dans les battues aux sangliers ou la tendance est plutôt à charger au plus vite l’animal sur le plateau du pick-up tout en essayant d’estimer le poids de la bête en songeant déjà au morceau qui sera distribué le soir.
Vous savez, ce sont ceux, il y en a quelques-uns dans chaque village et dans chaque battue, qui le soir venu se rapprochent du rendez-vous de chasse, juste après que la découpe soit achevée (évidemment), une main dans la poche du treillis, crispée sur le sac en plastique qui recevra le morceau de viande tant attendu.
L’½il brille, la moustache tremble au moment du tirage au sort, c’est pour eux le meilleur moment de la journée et le paroxysme est atteint si le sort leur attribue, un cuissot, le foie ou les animelles.
Ils ne sont heureusement pas la majorité mais ils prennent tant de place que l’on a malheureusement tendance à généraliser.
Mon copain n’est pas de cela. C’est un vrai passionné respectueux du gibier mais rendre les honneurs n’est pas dans ses habitudes et cela l’amuse plus qu’autre chose.
Ne résistant pas à une petite plaisanterie, il me lance : « tu es bien embêté maintenant au milieu de ce champ pour lui mettre une branche entre les mâchoires ! »
Il prend une petite branche de fenouil, la met entre les dents du sanglier et me dit : « je ne sais pas si ça marche mais au moins ça peut que lui donner bon goût ! ».
Puis il se place devant le sanglier et prends un ton solennel comme les présidents de chasses dans les grandes propriétés de Sologne et fait la présentation du tableau :
Aujourd’hui, à la battue des hautes herbes a été prélevé un jeune sanglier mâle de 35 kg, félicitations au tireur qui a épargné la laie meneuse.
Un grand moment de convivialité, d’amitié et un grand souvenir de chasse.Très intéressant, merci à tous.
J’ai fait un expédition de chasse au Kazakstan avec ce voyagiste. je chassait le petit gibier mais il y avait avec moi des chasseurs habitués aux gros gibiers de cette partie du monde : cerf Maral (plus gros que notre cerf) ; Ibex ; Sangliers e + de 200 kg ; Ours ; Marco Polo Argali…
Les tirs se font souvent à plus de 200 mètres et parfois à + de 300 m ; Ils sont adeptes du calibre .338, le 300 WM est à mon avis très bien aussi.
Je n’ai pas trop le temps en ce moment, mais j’ai une anecdocte de chasse au sanglier à vous raconter.
C’est la suite du récit que j’ai posté dans la rubrique “nos trophées de chasse”.
Je vous donne déjà le titre : La batue de hautes herbes…
@+.
merci à tous!
et merci à ben pour les précisions sur les défenses.
@+
Oui, c’était un vieux solitaire, c’est une histoire incroyable mais parfaitement authentique, je ne résiste pas à l’envie de vous la raconter (désolé pour le hors-sujet) :
Un matin de Novembre 2003, j’étais posté 15 minutes avant le point du jour, au bord d’un champ de vignes face à un bosquet ou les grives ont l’habitude de se coucher.
J’étais motivé malgré la pluie car le dimanche précédent j’avais tué 6 grives à l’aube à cet endroit.
Le jour tarde à se lever et la pluie commence à tomber assez fort, j’aperçois une seule grive qui me passe comme un missile, je décide de m’abstenir de tirer préférant plutôt chercher un lièvre, je sais qu’ils répugnent à se gîter lorsqu’ils sont surpris par une pluie en fin de nuit, ils naviguent alors dans les vignes.
Je longe le bord des vignes en marchant très lentement et en m’arrêtant à chaque rangée. Les vignes sont mal entretenues à cet endroit, des herbes sèches de 50/60 cm de haut entourent les ceps.
Lorsque j’ai parcouru 10/15 rangées, j’aperçois à 7/8 mètres de moi une masse qui remue dans les herbes sèches, je ne distingue pas l’animal seulement le mouvement et une petite partie du corps, je n’arrive pas à l’identifier, j’ai pensé à un renard, à un blaireau ou à un petit sanglier.
Je mets une balle dans le canon du bas et garde un coup de 5 en haut au cas où…
Ne voulant pas tirer sans identifier l’animal, j’avance rapidement vers les vignes. Arrivée à 2 mètres (l’animal ne m’a pas entendu venir il avait tout l’avant du corps dans les herbes sèches et remuait pour se fabriquer un gîte), le sanglier surpris se déploie, fait demi-tour, et traverse la rangée de vignes. Je vous laisse imaginer ma surprise !
Je réalise un tir instinctif, l’animal boule en trébuchant dans le fil de fer qui conduit les vignes, je pense l’avoir foudroyé. Il se relève et fonce droit devant lui dans la rangée de vignes.
Le temps de recharger avec deux balles cette fois, il est déjà à 40 mètres de moi. Je pars à sa poursuite, je précise que je cours assez bien, au bout de 100 mètres je constate que je ne lui re-prend pas de terrain.
Je décide alors de tenter un coup difficile, l’animal est de dos à environ 50 mètres je suis essoufflé, la pluie tombe maintenant très fort et laisse de grosses gouttes sur la bande ventilée de mon fusil, cela gêne ma prise de visée, je bloque ma respiration et lâche une balle.
Le solitaire fait un tour sur lui-même et tombe sur place. La balle est rentrée en haut du cuissot droit, a traversé l’animal légèrement en diagonale et après avoir transpercé le c½ur, s’est logée entre deux côtes à l’avant gauche de l’animal.
La première balle tirée à bout portant lui avait brisé le coude droit, traversé la gorge et cassé le « paton » gauche ce qui ne l’a pas empêché de me tenir à distance à la course !
Je vous laisse imaginer mon émotion et ma joie. La scène de chasse est inoubliable et en plus le trophée est assez remarquable.
Ce sont souvent des détails infimes qui séparent la réussite ou l’échec, s’il avait un peu moins plu, si quelques grives étaient sorties du bosquet je n’aurais probablement jamais su qu’un solitaire âgé de 5 à 6 ans, pesant 103 Kg, cherchait à se gîter dans un bouquet d’herbes sèches au pied du premier cep d’une rangée de vignes…
Je vous assure que cette histoire est parfaitement authentique et que je n’ai rien rajouté.
Amitiés à tous.Salut,
Bravo pour vos magnifiques trophées !
La photo que j’ai posstée est une queue de Tétras-Lyre, je l’ai faite encadrer dans un “cube” de verre 40 cm * 40 cm * 7 cm d’épaisseur.
Cela rends mal sur la photo mais on dirait que les plumes flottent dans l’air.
Ci-dessous les défenses d’un sangliers de 103 Kg prélevé en chassant seul devant moi sur ma commune en 2003.
Les défenses mesurent 18,5 et 18,3 cm mais le plus remarquable c’est que les grés n’ont pas été cassés ils mesurent 15,1 cm et revenaient user le museau du cochon qui n’avait plus de poils à cet endroit là.
Je crois que l’on dit que l’animal est miré (comme s’il avait des mirettes).La table d’usure indique que l’animal avait entre 5 et 6 ans ce qui est assez exceptionnel dans notre région.
Bravo Ben, Belle collection.
Plus modestement :
j’ai fait un petit livre photo en rentrant, je le feuilette de temps en temps pour me remémorer les bons moments.
Salut Guylène,
Pour les bartavelles on allait sur le site en 4*4 puis le reste à Pied, on changeait de secteur en 4*4 3/4 fois par jour selon les densités d’oiseaux.
La chasse se pratique dans le “no mens land” entre la Chine et le Kazakstan.
C’est en fait la zone frontière, elle mesure environ 20 Km de large, il y a une clôture barbelée de 4 mètres de haut sur toute la longueur de la frontière, idem côté chinois, tu dois passser des postes de contrôle tenus par l’armée.
Il n’y a pratiquement pas de pression de chasse mais les oiseaux se méritent quand même.
Pour le tétras, 1 heure de cheval à partir du camps de base puis en suite à pied.
J’en ai révé des années, je suis revenu avec des sousvenirs extraordinaires de chasse mais aussi de la rencontre avec la famille de bergers qui nous accueillait.
@+
Réponse ci-dessus posté le lundi 02 avril 2012 : 18:03J’ai chassé sans chien, c’est presque inutile d’en avoir un pour les bartabelles.
Pour les tétras c’est mieux d’en avoir un mais fin septembre il y a des rassemblements de coqs impressionants, dans de petites fôrets de mélèzes.
Nous avons levé plus de 30 oiseaux différents en une journée.
Merci.
Oui, c’est de la moyenne montagne entre 1800 et 2800 mais tu cours derrière les bartavelles toute la journée, dès qu’elle arrivent au sommet d’une coline elles plongent dans le vallon et se posent sur le versant opposé.
Il faut donc arriver en même temps qu’elles au sommet pour avoir une chance de les tirer. Quand la compagnie a éclaté on cherches les isolées…
Pour le tétras, il faut parcourir les bandes de mélèzes en marchant dans les rodhodendrons…
On chasse en moyenne 6/8 heures par jour, au bout de 5 jours tu as des images plein la tête mais tu est content de rentrer !
Bonjour,
Paysage de chasse à la bartavelle et au Tétras Lyre au Khazakstan.
Une fois j’ai embouti accidentellement un chilet en marchant dessus, il a appuyé sur une pierre et était un peu cabossé sur 3/4 millimètres sur la partie extérieure à mi-chemin entre le trou et le bord.
Il produisiait un son extra et était très efficace.
Je l’ai perdu…