Raphael30 – Modérateur
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Sony 13 a écrit :
Un vrai scandale !! Et où sont toutes ces associations écolos qui passent leur temps à pourfendre la chasse ??? Ces pratiques connues de tous depuis plusieurs années ne semblent vraiment pas les intéresser. Non seulement les oies mais aussi énormément de canards sont gazés à cette occasion !! smiley sg3agevilg3ag.gifJe suis complétement d’accord avec Sony13. C’est une horreur. Je rajouterai juste que ces associations écolos militent tous les ans pour raccourcir les périodes de chasse à nos amis chasseurs de gibiers d’eau(oies,canards,…), et la que font elles????
Oh, elles sont très actives et font des propositions.
Dans le cadre de ce post, voici la réponse de la LPO (un peu longue, mais ça vaut son pesant de cacahuetes!!!!):source: actualite-news-environnement.com
Oies cendrées aux Pays-Bas : prolonger la chasse en France n’est pas la solution ! 17/06/2009 09:56 (Par Jean-Charles BATENBAUM)
Dans les pays du nord, et notamment aux Pays-Bas, la présence des oies cendrées entraîne parfois des dommages aux récoltes. Une situation paradoxale.
A la suite de la récente mission parlementaire sur les oies cendrées, selon les associations de protection de l’environnement, certains chasseurs de gibier d’eau cherchent à exploiter la situation aux Pays-Bas pour obtenir une prolongation de la chasse des oies en France au mois de février.
FNE, la LPO, la Ligue ROC et Picardie Nature ne souhaitent pas entrer dans une polémique stérile mais au contraire recentrer le débat sur les véritables enjeux de conservation des oies cendrées sauvages.La plupart des populations d’oies cendrées sauvages ont connu ces dernières décennies un accroissement de leurs effectifs en Europe, à la suite des mesures de protection prises en leur faveur. Dans les pays du nord, la présence des oies cendrées entraîne parfois des dommages aux récoltes.
Confrontés à ce problème depuis plusieurs années, les Pays-Bas ont mis en place, grâce à l’implication de tous les acteurs, un système combinant la création de vastes réserves et de zones de tranquillité pour les oies, des méthodes d’effarouchement pour les éloigner des cultures, l’indemnisation des agriculteurs et en dernier recours, des mesures de destruction.
Tout en reconnaissant les difficultés liées à l’agriculture, les Pays-Bas considèrent le retour de l’oie cendrée comme un succès et se réjouissent de sa présence.
La récente mission parlementaire conduite par le député Jérôme Bignon, à laquelle FNE, la LPO et Picardie Nature ont participé, a permis d’apporter des réponses aux interrogations sur la situation des oies aux Pays-Bas, et polonger la chasse ne réduirait pas les dégâts.
Tout d’abord, la situation des oies aux Pays-Bas et en France n’est pas comparable. Sur le plan biologique, moins de 5% des oies cendrées nichant aux Pays-Bas sont des migratrices qui transitent par la France. Allonger la période de chasse en France n’aura donc aucune influence sur les dommages agricoles aux Pays-Bas, comme l’a expliqué Berend Voslamber, le scientifique néerlandais coordinateur du programme de marquage des oies cendrées.
En revanche, cela mettrait en péril la petite population d’oies qui va nicher en Norvège après avoir traversé notre pays, population qui donne déjà des signes de déclin. Par ailleurs, sur le plan juridique, la France est tenue de fermer la chasse des espèces migratrices durant leur période de migration prénuptiale, afin de respecter la directive européenne « Oiseaux ».
Or la migration de retour des oies est de plus en plus précoce, pour partie à cause du réchauffement climatique, si bien qu’il faudrait aujourd’hui avancer la fermeture de leur chasse à la mi-janvier plutôt que de la repousser en février !
La mission parlementaire a aussi apporté un éclairage sur la question : pourquoi ces différences ? Les Pays-Bas accueillent plus de deux millions d’oies en hiver, alors qu’en France, l’hivernage des oies est presque inexistant. En réalité, les importants effectifs d’oies observés en Belgique et aux Pays-Bas, où elles sont protégées, sont renforcés par une pression de chasse excessive en France qui empêche les oiseaux d’étendre leur aire d’hivernage vers le sud.
Si la France veut véritablement aider les Pays-Bas, il faudrait lever cet obstacle en favorisant dans notre pays le stationnement et l’hivernage des oies cendrées. Cela passe par la création de zones d’accueil suffisamment vastes et préservées des dérangements. De plus, la présence des oies tout au long de l’hiver permettrait de belles observations à tous les passionnés d’oiseaux et susciterait le développement d’un tourisme ornithologique, comme il existe déjà aux Pays-Bas.Salut,
Le problème de la hollande n’est pas évident. C”est un pays assez petit où chaque lopin de terre est apparemment exploité à 200%. Et il n’y a plus de place pour les oies. Une fois de plus nous avons la preuve que malgré la volontée de préserver les espèces au niveau européen, les enjeux économique d’un pays sont plus importants.
Oui, c’est un pays assez petit, où la population est très urbanisée.
Toutefois, pour y avoir séjourné, je peux te dire qu’il existe des provinces telles la Drenthe qui présentent de très vastes superficies de bois, landes, tourbières parfaitement chassables (et chassées!!).Petite comparaison France-Pays Bas (données septembre 2007, source univers-nature.com):
Nombre de chasseurs FRANCE 1 343 000; PAYS BAS: 30 500
Nombre de chasseurs pour 100 habitants FRANCE: 2,15; PAYS BAS: 0,41
Superficie chassable (hectares) FRANCE: 42 700 000; PAYS BAS: 3 426 400
Superficie chassable par chasseur (hectares) FRANCE:32; PAYS BAS: 112Surprenant, non ?
Le problème que rencontrent les hollandais est donc ailleurs.
Le sujet est interessant.
Qu’est ce que tu utilises comme matèriel ?L’Homme est un tissu de contradictions.
Oui nous aimons les animaux; non, cela ne nous empêche pas de chasser.
Ceux qui ne comprennent pas notre passion sont aussi ceux qui ne se posent aucune question sur la source de leur alimentation et de leur gourmandise: oui, un agneau est un spectacle attendrissant; non, nous n’exprimons aucun regret quand nous savourons un gigot ou des ctelettes du même animal.Il est bien chargé celui-là !!!
Et aussi:
Ensuite, un modèle italien de Porte cages (disponible chez J. Rovera), avantage la légèreté et la facilité de port:
Ceci m’a l’air pas mal du tout:
Petit modèle:
Peut etre doublé:
La raréfaction pour ne pas dire la disparition du lapin qui était au départ le petit gibier le plus chassé a aussi probablement porté un coup fatal à la notion de popularité .
C’est certain Sony.
Pour ma part, si tu ne prend pas le gibier que je te donne dans son état naturel, c’est à dire avec les plumes, alors je te donne rien du tout, c’est simple et radical.
Très juste!!!
Pour certaines personnes, non seulement il faudrait plumer les grives mais aussi les cuisiner!!!…il s’agit d’un animal protégé, rare et de plus magnifique(devant la beauté de cet animal on lui pardone de manger quelques gibiers)
[align=center][url=http://www.grives.net/modules/forum/images/genette.jpg][img=genette]http://www.grives.net/modules/forum/images/genette.jpg[/img][/url][/align]
Tu as raison Ben, cet animal est magnifique et personnellement, je n’aurais aucune envie de le tuer (même s’il mange quelques gibiers)!!!
C’est un régal des yeux, particulièrement la quine. #bravo#
Salut,
Totalement contre la vente pour toutes les bonnes raisons que la majorité a cité.
Pour ma part, je partage, et je donne.
Par contre ce qui pourrait être bon pour notre image et pour la pérrénité de la chasse populaire, c’est qu’une partie du gibier tué soit redistribué aux propriétaires qui nous laissent souvent gratuitement chasser chez eux.
Ce pourrait être une bouriche pour les fêtes, une invitation à un repas…
C’est une très bonne idée !!!! #bravo#
La chasse au renard, époque 1800.
[align=center][img=Scène de chasse d’antan – Chasse au renard]http://www.grives.net/modules/forum/images/scenes-de-chasse-scenes-du-passe-07.jpg[/img][/align]
J’aime beaucoup celle-ci.
Elle me rappelle la définition qu’Oscar Wilde donnait de la chasse à courre du renard en Angleterre:
“… l’innommable à la poursuite de l’immangeable…” Question subsidiaire sur la réglementation. Est t-il vrai que le chasseur à l’arc à l’obligation de marquer le numéro de son permis de chasser, sur toutes les flèches qu’il emporte à la chasse.
Ne pas marquer ces flèches est alors une infraction…Absolument exact!!! et de façon indélébile.
