dougege – Modérateur
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Le setter, chien de grande quête, ce n’est vraiment pas adapté pour la grive, il est plus a son aise sur de grands espaces.. L’épagneul est quant à lui nettement plus polyvalent.
Bonsoir Pilou,
Il n’est pas passé grand chose ici non plus et je verrai demain avec le changement de temps annoncé si cela amène une variante. Je vais maintenant me consacrer un peu plus à la bécasse, en tous cas en matinée car après avoir fait du bois tout le matin en général je “poste” l’après-midi, grives, pigeons ou alouettes Je suis juste au milieu entre Valence et Romans et pas de problème pour le café on mettra cela au point. J’avais 59ans1/2 quand on m’a poussé vers la retraite, j’en ai 71 maintenant….. et mon plus gros problème est le souffle, il ne faut pas que cela monte de trop!
J’ai deux épagneules mais ma vieille avec ses problèmes de thyroïde est en surpoids et je n’arrive plus à la faire maigrir mais je l’emmène tout le temps, je m’adapte à son rythme qui s’approche maintenant du mien! L’épagneul est pour moi le chien idéal, totalement polyvalent il s’adapte à ce que tu chasses jusqu’à se mettre à l’affût avec toi et t’avertir de ce qui arrive dans le ciel et pressé d’aller chercher ce que tu tombes.Le problème de chasser avant le lever du jour, hors le fait de ne pas voir grand chose, c’est que tu es vite suspecté de faire la bécasse à la passe………….
Ce sont là les privilèges de l’âge et de la retraite, effectivement tous les jours à l’exception des mercredis dans la mesure où mes rhumatismes m’en laisse le loisir.
Cette saison notre règlement nous autorise la chasse tous les jours dès la deuxième semaine après l’ouverture et justement pour ces passages de musiciennes qui nous échappaient jusqu”à présent.
Ce n’est pas brillant à la passe et si j’en ai fait quelques unes c’est plus au cul levé qu’à la passe. Je ne passe à l’agachon que plus tard dans la saison quand le froid est supposé nous amener des mauvis et des litornes.Alors? Quel résultat sur l’Ardèche? Avant hier j’ai vu passer deux énormes volées de musiciennes suivies d’une seule isolée qui a fermé la marche. Hors de ça, c’est bien triste.
A l’ouverture il se fait de 70 à 100% de jeunes ramiers. L’innocence les amènent à portée de nos fusils, mais heureusement ils apprennent vite et dés la deuxième semaine ils deviennent bien plus méfiants.
Je sais même pas ce que c'est la dejoucade.
Effectivement, il va falloir nous expliquer d’où vient cette expression? Perso, je ne l’avais jamais entendu!
Hier matin, toujours pas de grives à la passe, donc je tentais une première sur la bécasse mais j’avais à peine mis le premier doigt de pied dans le bois et en direction d’un favorable lieu de pose qu’un coup de téléphone m’a privé de chasse pour le reste de la journée! Donc la prochaine sortie pour demain et sous la pluie selon la météo.
Je sais même pas ce que c'est la dejoucade.
Moi non plus, j’ai supposé que c’était l’heure d’attaque matinale?
Quelques obligations ne m’ont pas permis de beaucoup chasser ces derniers jours mais j’ai quand même fait la passe tout les matins et quelques tours de haies les soirs. Depuis jeudi dernier et ce passage goutte à goutte je n’ai vu que deux très gros vol de musiciennes avant-hier, trop hautes. Bon gré, mal gré, j’ai fait de une à trois musiciennes/jour sur mes tours de haies. Il n’y a pas abondance. Aujourd’hui c’est jour sans chasse et demain la météo nous met de la pluie, je serai à la passe quand même, sans insister, et on va commencer à chercher les bécasses.
A la suite du passage goutte à goutte d’hier je pensais qu’aujourd’hui le robinet serait un peu mieux ouvert, et ben non, au contraire, pas une. Donc j’ai fait les haies et en fait voler de ci de là, mais dure à tirer et au final une seule prélevée.
Le vent du sud fait qu’elles volent très bas en s’aidant des reliefs et donc que l’on en voit beaucoup plus, au point de se dire que c’est le vent du sud qui déclenche la migration……. C’est ce que je dis moi, les odeurs de paella et de couscous en provenance du grand sud qui leur rappelle que le soleil brille plus là bas.
De mon poste par temps clair je vois les éoliennes du col du Grand B½uf, pile dans l’axe, et je me dis qu’elles ont intérêt à passer sur ma gauche, soit la rive droite du Rhône et donc sur l’Ardèche.
