dougege – Modérateur
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Ce matin je ne suis finalement pas descendu de la voiture et retour direct à la maison. A quoi bon se mouiller alors qu’il n’y a strictement rien à tirer. Pour la première fois en plus de 50 ans de chasse dont 19 à temps plein depuis la retraite, je boucle un mois complet sans mettre la moindre pièce sur mon carnet de prèlévement et en ayant tiré que deux cartouches sur une bécasse, qui , je l’espère, vole encore!! Désespèrant!
Ce matin après n’avoir rien vu sur mes remises habituelles je décide de m’enfoncer un peu plus dans le bois sur la zone où mon ami en a vu une hier. L’endroit est noyé sous les ronces et avec une végétation au sol très dense. Je perds mes chiennes de vues et je ne les suis qu’au son des sonailles qui me font un concert, pas d’arrêt à noter, puis, soudain, la bécasse décolle en trombe et me passe à 3 mètres devant le nez et file sur ma gauche. Le temps de sortir mes mains des poches et de lever mon fusil qui pend lamentablement sous mon bras (depuis plus d’un mois) je n’ai guère plus de temps pour lâcher mes coups que de le faire à la volée, sans épauler et géné par tois arbres juste sur ma gauche. Je ne note pas de résultat et j’aurais beau battre le secteur on ne la revéra pas.
Depuis plus d’un mois je chasse dans un vide absolu. Ce matin mon collègue en a vu deux, plus probablement deux fois la même. Peut-être vont-elles arriver enfin!
Je ne sais pas ce qu’il en est ailleurs mais sur mon secteur on touche le fond, il n’y a plus un oiseau qui vole, d’ailleurs il n’y en a eu que très peu ! La motivation je ne la cherche que dans le fait que chasse ou pas je promène mes chiennes tout au long de l’année, donc je sors quand même tous les matins en sachant par avance que c’est une chasse dans le vide. La saison dernière n’était déjà pas brillante mais celle-ci est pourrie et je n’ai plus tiré la moindre cartouche depuis cette bécasse levée le 29/10 et qui reste la seule bécasse de la saison levée à ce jour. Où sont les saisons d’antan !
En gros je dois en être à ma 13éme matinée bécasse et seul mon podomètre affiche un bilan conséquent. Si on lève des lièvres au bois, presque à chaque sortie, les bécasses, quant à elles, ne sont pas là, une tirée et ratée le 29/10 et une entrevue le 7/11 ! Ce n’est pas brillant et je la sens bien mal partie cette saison, dans la suite des dernières, soit de pire en pire. Sur mon territoire cela n’a jamais été l’opulence en résultat car c’est très très dur car on chasse dans une végétation tellement dense qu’elle est pour sa majorité quasiment impénétrable, mais pour le moins on en lève quelques-unes, bien plus que ce que l’on peut tirer. Si elles aussi, tout comme les grives, nous fond faut bond, il ne reste pas grand-chose d’autre à faire que des kilomètres. Ce matin mes chiennes ont levé deux chevreuils, deux lièvres et sortis du bois on a vu les perdreaux à plus de 100 mètres.
Pour le moins je suis dans l’économie de cartouches !
Désolé, je sais ce n’est pas le sujet mais comment fait on pour crée un nouveau sujet,
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Première journée suite au changement d’heure et donc une de plus à chasser en matinée. Plein pot sur la bécasse car pour ce qui est des grives c’est parti pour une deuxième saison blanche d’affilée et j’ai le pressentiment que l’on n’en reverra plus guère en vallée rhodanienne !
Donc après la moitié de la matinée sans rien voir et avec mes chiennes qui manquent de dynamisme face à ce manque de gibier ma Pia me met finalement un arrêt qui lui aurait valu une note maximale au TAN. Je suis 5 à 6 mètres derrières. Je suis prêt, Pia avance de trois mètres, nouvel arrêt mais la rusée continue de piéter et finalement s’envole en rase-motte et si je l’entends je ne la vois pas de suite, puis elle monte au milieu d’un mur de troncs d’arbres ; deux cartouches mais je ne la vois plus, ni tomber, ni continuer ! Je passerais le reste de la matinée à essayer de la retrouver. C’est rageant, la première bécasse de la saison, peut être touchée, car le cinéma fait par mes chiennes un peu plus loin dans un inextricable d’arbres couchés me laisse penser qu’elle est là. Il n’y a rien qui me fait plus chier qu’un gibier probablement blessé reste introuvable.
Donc première bécasse levée de la saison, perdue, j’espère donc ratée, mais ce n’est pas bon signe une entame de m**** en fait !
La saison lièvre est terminée, nous avons reçu l’avis d’atteinte du quota de 150.
Hier, avec mon ami, nous avons fait le premier circuit bécasse, il en a peut-être vu deux ; parties loin ? J’avais fait ce circuit le dimanche précédent pour tenter d’y lever un lièvre, puisque durant la saison bécasse nous en voyons quelques-uns, mais sans en voir un seul, alors que hier mes chiennes en ont levé un, bien évidement hors temps de chasse !
Ce matin tour bécasse, plus sérieusement, les chiennes équipées de sonnaillons, ce qui n’était pas le cas hier. Quatre heures pleines à tourner dans le bois sans même voir un pinson et à l’ultime moment, revenu au parking de ma voiture ma Pia monte dans le bosquet adjacent et me plante un arrêt de grande classe qui dure une éternité, là j’y crois et au final quand elle bourre rien ne s’envole. Java la rejoint et elles sillonnent le secteur mais rien de rien, soit un lièvre ou un lapin, rien qui vole. Ma seule émotion de la matinée.
Dans ce bois ce sont les travaux des vététistes qui nous font des allées puisqu’ils n’en finissent pas de faire de nouveaux circuits. Ma Pia emprunte ce tremplin qui a du leur couter beaucoup d’efforts et qui pourtant ne laisse pas apercevoir la plus petite trace du passage de vélos !
Ce matin je montais me mettre au poste avec un peu plus d’espoir, la météo aitant plus favorable pour la passe, temps couvert, vent du sud. Le passage de petits passereaux m’a fait insister mais finalement pas une seule grive. Je n’y crois plus!
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Je ne sais pas si on arrive à la fin de la saison lièvre ; pas encore d’avis de quota atteint. Je n’ai pas réussi à faire le troisième de mon quota personnel en ayant pourtant bien fait des kilomètres les deux dernières matinées consacrées où je suis rentré avec un perdreau mais sans voir la queue d’un lièvre même si ma vieille Java en a probablement levé un dans des hautes herbes, disparaissant un très long et inquiétant moment, et je la vois finalement revenir en traversant la route à plus de 150m, ouf!
Hier matin sur la butte à la passe je rencontre le troisième larron qui avec moi et mon ami formons les derniers assidus à y croire encore. Il me dit avoir fait une seule grive, mon ami en a fait trois et moi zéro ; triste résultat pour un trio qui s’y tient ! Je rentre avec un ramier.
Ce matin de bonne heure à la passe j’ai probablement vu passer la première bécasse, mais toujours pas le moindre autre passereau. Deux petites heures à chercher des perdreaux, sans résultat, et on rentre bien mouillé
pourquoi pelé les étourneaux ????
Jamais vu peler un étourneau par contre ma maman leur arrachait systématiquement la langue, parait-il pour enlever l’amertume.
Faute de grives, je “fais” dans l’étourneau. Ouai, je sais, c’est moins “noble” mais, pelés et préparés avec des olives, etc… et un bon vin rouge, c’est excellent !
Dans ma jeunesse il y avait dans notre jardin un énorme cerisier qui produisait abondamment de petites cerises bien noires et qui en saison était pris d’assaut par des vagues d’étourneaux. J’en tombais beaucoup à la 9mm et je me souviens que souvent ma maman les cuisinait en salmis au vin rouge.
Question grives c’est le désert chez moi, il n’y a pas un oiseau dans le ciel. Les saisons se succèdent et c’est de plus en plus triste. Cela fait 19 ans que je chasse à plein temps et au début de ma retraite je faisais des grives à la passe, au poste, en faisant les haies, puis de moins en moins depuis quelques saisons pour pratiquement plus rien la saison dernière et visiblement celle-ci aussi. J’entretenais une dizaines d’agachons sur la commune que j’ai finalement totalement abandonné et si je suis à la passe tous les matins le constat est affligeant, plus un seul passereau dans le ciel comme hier matin encore, rien de rien !
Petite tentative de sortie malgré la pluie. Un petit vol passe au-dessus de la voiture. Une légère accalmie dans l’intensité de la pluie, je me mets au poste, pas un piaf à l’horizon, la pluie reprend, fin de session !
Salut Dougege, dans mes souvenirs tu avais rien vu l’an passé, tes observations sont rassurantes alors , enfin un peu de passage…
Effectivement. De rien du tout l’an passé à ce que je vois là c’est déjà du mieux mais quand même rien à voir avec les passées d’antan où, d’une part, les vagues se succédaient et où on pouvait en faire quelques-unes et ensuite on faisait les haies ou on prenait un affût dans un endroit propice et on complétait la brochette.
Ce matin la météo nous annonçait pluie faible en début de matinée et plus intense ensuite et c’est exactement l’inverse qui s’est produit donc j’attendais dans la voiture, sous une pluie dense, sur la deuxième colline, et mon ami faisait de même sur la première. J’ai vu deux vols conséquents remonter au nord et qui sont donc aussi passé sur mon ami. Comme il en voit un peu plus que moi je le rejoins, la pluie cesse et on se positionne pour la passe, et là, plus un oiseau !
On décide de descendre à la grande vigne et on en fait envoler pas mal, rien qui se tire. Le ciel s’éclaircit, je suis trop couvert, j’ai chaud et je décide de remonter à la voiture enlever une couche et je reste là, il passe 5 ou 6 volées assez chargées sud/nord et 3 plus petites dans le bon sens nord/sud, mais toujours rien qui puisse être tiré. Puis plus rien et je rentre à la maison, mouillé de transpiration et non de l’eau annoncée. Donc bredouille et quand même vu quelques centaines de grives musiciennes et quelques draines.
