dougege – Modérateur
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Bonsoir,
Effectivement la chasse est un plaisir d’autant plus exacerbé que ton chien quête dans ton rayon de visibilité. Elle n’a pas a être “productive”, les prélèvements devant rester raisonnables.
Dans les critères d’adoption d’un chien il y a considérer la nature du territoire où l’on chasse et les aptitudes physiques du maitre. Par exemple moi qui chasse la bécasse de la mi-octobre jusqu’à la fermeture sur nos zones boisées pentues et extrêmement touffues, voire impénétrable par endroit, et qui de plus m’essouffle dès que le terrain monte je ne peut conseiller qu’un chien de petite quête.
Les chiens de grandes quêtes ne font pas de miracle ici sur ces zones,et s’ils sont, certes, à considérer comme plus plus performants en zone dégagée sur perdreaux ou cailles il reste aussi vrai que des chiens qui chassent près de toi te laisse avancer aux rythmes conjoints des chiens et du chasseur avec suffisamment de réussites.
Donc j’ai deux chiennes, épagneul breton, un pur plaisir, elles s’adaptent à ma chasse, on avance elles quêtent, je m’arrête, elles se posent à l’affut, quoi de mieux? Du dressage, un peu, mais surtout beaucoup de proximité, je ne sort pratiquement jamais sans mes chiennes, elles dorment au pied de mon lit……..Nous vivons le plus possible ensemble et on arrive là à une complicité totale, quasi parfaite.Mon conseil; une chienne, épagneul.
Il doit y avoir autant d’avis qu’il y a de chasseurs de bécasses tant il n’y a pas de règles écrites.
Une bécasse levée, non tirée ou ratée peut faire un saut de puce, parcourir plusieurs centaines de mètres, faire un arc de cercle et revenir sur sa zone de départ, etc……… C’est une des raisons qui rend sa chasse si passionnante car bien sur tu vas essayer de la retrouver et quand tu n’y arrives pas en ayant essayer tout ce qui était imaginable de directions possiblement prises par la rusée il n’y a pas plus matière a en écrire des règles que d’une relève avec prélèvement fait 20 mètres plus loin.
Chez moi les bois sont très sales, ce qui est certainement un facteur déterminant dans le fait de ne plus les relever!Bonjour et bonne année à tous les chasseurs. Comme les grives nous abandonnent j’avais négligé le site depuis quelques temps.
Les grives montent aux baies dès qu’elles ne peuvent plus se nourrir au sol quand quand celui-ci est gelé et le lierre offre des baies tout l’hiver. Ces postes à proximité de lierres sont donc excellents quand il fait très froid car elles y reviennent en dépit des tirs.
Avec ces hivers trop doux les grives se raréfient, elles ne prennent pas d’habitudes aux baies (il y a à manger partout) donc le poste n’est pas très intéressant car le premier coup de fusil les fait partir pour ne jamais revenir. Pour palier à ce problème, personnellement je multiplie les postes et n’hésite pas à en changer fréquemment au cours de la journée, un agachon c’est si vite fait et une toile peut aussi être bien utile. Un poste fixe n’a plus guère d’intérêt.
Toutefois sur mon territoire il y a de moins en moins de grives et pour l’instant il n’y en pas du tout!!Bonjour. Cela fait toujours très plaisir de voir un jeune se passionner pour la chasse.
Si le préfet n’en décide pas autrement, vendredi sera le dernier jour de cette saison, si l’on peut parler de saison. J’y passe encore du temps dans mes agachons, mais ce n’est que pour prendre l’air, devenu enfin assez vif ces derniers jours.
Il y a bien quelques grives en ce moment, mais elles semblent désorientées, que ce soit à la passe du matin ou du soir ou sur les zones de restauration, rien ne fonctionne normalement.
Donc attendre des grives au matin sur leur chemin vers les zones où elles vont manger, les attendre sur ces zones, ou au retour au dortoir le soir, rien n’aura fonctionné cette saison!Réponse ci-dessus posté le mardi 07 février 2012 : 14:26Donc c’est fait, le préfet a fermé la chasse aux turdidés et colombidés après avoir fermé celle de la bécasse.
Bonjour Arno33. Pourquoi se limiter à un seul agachon. Fait comme moi, j’en installe plusieurs au 4 coins de l’ACCA, sur des passages, sur des zones de nourrissage (arbres à baies ou lierre), et différemment orientés pour se garder le soleil dans le dos ou en latéral selon les moments de la journée. Il y a des saisons où j’en ai plus d’une dizaine, et changer d’endroit permet une meilleure observation et du coup une meilleure adaptation aux mouvements du moment. Leurs couloirs de passage et leurs zones de nourrissage pouvant changer d’une saison à l’autre et d’un jour à l’autre dans la saison.
Ne tirant quasi uniquement qu’au vol, j’adosse toujours mes agachons à une lisière, gardant 180° de tir devant moi, ce qui est déjà pas mal à surveiller et il reste 180° d’arbres derrière toi pour la pause, mais je n’attends jamais qu’elles se pausent.
Mon affût toile je le réserve aux endroits où rien ne peut être fait, soit par exemple le milieu d’un verger de pommier.Joli pour cette saison. Je n’en vois que guère plus, nous sommes passé de rien à quelques grives……. Qui n’ont aucune raison de s’approcher de mon agachon!
Donc les grives seraient sur le territoire de chasseur du var! Ce qui est sur c’est que l’on risque pas d’en voir voler sur ces photos, elles ne sont pas là!
Cette zone de chasse est très intéressante quand les grives stationnent ici et quand le sol est gelé. Car quand le sol est gelé elles cherchent alors leur nourriture dans les vergers (pommiers principalement), sur les arbres à baies et donc dans ces lierres qui sont plein fruits dont elles se gavent et qui contrairement aux arbres à baies ont eux des fruits tous les ans. Donc dans ces conditions optimum données par le fait qu’il n’y a pratiquement plus que les baies du lierre à manger, elles viennent et y reviennent sans cesse, d’où l’intérêt d’y avoir son agachon.C’est bien pareil chez nous. Nombre quasi équivalent pour ce qui est des cartes et des présents aux assemblées, bureau compris………
Réponse ci-dessus posté le jeudi 12 janvier 2012 : 18:56J’ai fait aujourd’hui une deuxième journée d’affût. C’est maigre, très maigre. Comme hier j’ai bien revu la volée de litorne (une quarantaine) que j’avais située l’avant-veille de la fermeture. Elles sont passées deux fois ce matin, trois fois cet après-midi, trop haute, trop loin. Ce doit être le seul groupe de grives sur tout le territoire, donc pour qu’elles arrivent à portée de tir de ton poste il faudrait des aides divines.
Des journées à regarder passer les corbeaux et les cormorans…… c’est noir tout ça!Réponse ci-dessus posté le vendredi 13 janvier 2012 : 21:17Je passe maintenant plus de temps dans la voiture à écouter la radio que dans l’affût. Et à l’affût c’est fusil posé et mains dans les poches ou pire encore à faire les cent pas devant l’affût. On a déjà vu des saisons creuses, mais à ce point là……..Tiré et manqué une mauvis ce matin et c’est tout pour la journée.
La météo nous annonce un redoux pour la semaine prochaine alors qu’il n’a jamais encore vraiment gelé. Je pense donc que c’est fini pour cette saison…….Un peu mieux en qualité ce matin avec le soleil levant donnant un éclairage rosé….
J’appelle cet endroit l’entonnoir car un verger de kiwis qui avait pour base un verger de nectarines le tout triangulaire et totalement entouré de haies, bosquets et d’une rangée de peupliers et un des endroits les plus propice à la grive………. quand elles veulent être là bien sur, ce qui n’est pas le cas cette saison
Et le meilleur poste est au goulot de l’entonnoir, la toile coincée dans la rangée de peuplier et que je n’ai installée aujourd’hui que le temps de prendre la photo!
Notre commune fut “capitale de la pêche”, ce n’est plus le cas, la maladie a fait procéder à l’arrachage de la majorité des pêchers. Les abricotiers sont maintenant majoritaire.
Une des rares gelées blanche de cet “hiver”, et les grives sont absentes.Une paire de photos de mon territoire prisent ce matin lors d’une battue renards.
Mon ombre descend vers l’Isère
Nos coteaux
Ma chienne fait une pause et pose pour la photo
Sur cette zone, de belles poses à bécasses
De fait il n’y a qu’une chose de claire; il y a une règle de base valable pour tout ton département et découlant de cela toutes les associations, ACCA, AICA peuvent l’adapter de par leurs règlements à l’envie mais à condition bien sur qu’il soit plus restrictif que la règle générale.
Et c’est là que l’on sombre souvent dans le ridicule en limitant nos droits pourtant déjà bien restreints comme si toutes les “ligues” d’anti-chasse n’étaient pas suffisantes pour nous mettre des bâtons dans les roues.
Maintenant si je ne me trompe les gardes fédéraux sont là pour faire appliquer des règlements fédéraux et n’ont pas à intervenir au niveau des astuces de chaque ACCA. Le contrôle de l’application du règlement interne à l’ACCA revient aux gardes de l’ACCA et au niveau pénalités c’est d’un tout autre domaine et prévu dans le règlement de l’ACCA.
D’où l’intérêt de se rendre aux assemblées générales et d’amener au vote ce genre de restrictions.Mon épagneule, toujours avec moi en dépit de toutes les recommandations de ne pas la “pourrir” sur des chasses hors arrêt. De fait elle s’adapte au type de chasse que je pratique sans aucun problème même si je le change au cours d’une session de chasse. Arrêt systématique sur la plume et que celle que je chasse, elle a bien compris que tous les petits piafs hors gibier et même les alouettes que je ne tire jamais sont à dédaigner. Très léger coup de voix sur le poil fuyant car elle tient à l’arrêt aussi bien lièvres que lapins si ceux ci veulent bien aussi se prêter l’arrêt bien sur. Et quand je décide de poster, affût ou simple attente à l’ombre, elle reste assise toujours près de moi, à scruter le ciel et m’avertir de toutes approches. Et elle met un point d’honneur à aller chercher tout ce qui tombe……..
Je regarde les autres avec épagneuls d’une part et ceux qui ont d’autres chiens d’arrêt setters le plus souvent, pointers, braques, etc. et j’en déduit que seul l’épagneul est le plus à même à s’adapter à toutes ces situations.
Réponse ci-dessus posté le mardi 10 janvier 2012 : 21:28Petite précision; quand ma chienne constate que nous faisons les haies pour la grive ou le merle à cul-lève, elle entre dans les buissons et donnent quelques coups de voix pour les faire envoler.
Je suis souvent admiratif de sa capacité à s’adapter à ma chasse et surtout de son envie de chasse.Merci pour tous vos souhaits de bienvenue.
Des photos j’en publierai assurément, la manip de passer par un hébergeur prenant un peu plus de temps, temps que je compte quand même consacrer au maximum à ce qu’il nous reste de chasse, affût ou battues, donc cela viendra bientôt.
Ma chienne, ma championne, je tacherai de la mettre en “avatar”, mais elle est aussi sur des photos prises sur notre territoire de chasse.
