dougege – Modérateur
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Un petit tour ce matin à l’identique d’hier, et donc, à l’identique de la veille, strictement rien vu!
Ici nous n’avions presque rien vu à la passe mi octobre et depuis strictement plus rien, pas un oiseau!
Notre seule force vient de notre unité,
De l’unité chez les chasseurs, un doux rêve, c’est le monde qui contient le plus d’égoïstes où trop nombreux sont ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur fusil.
Je fais parti de ceux qui s’inquiètent de l’avenir même si pour moi il n’en reste plus beaucoup devant. Ce mouvement part dans tous les sens faisant maintenant le jeu de tous ceux qui veulent la place. Il y a beaucoup à dire, ce forum n’est pas le lieu pour le faire, mais on peut laisser paraître son inquiétudePour moi c’est une année noire. Mon carnet de prélèvement va être vite rempli et le PMA bécasse aussi. Pourtant ce n’est pas faute d’en avoir levé au point de me poser la question de raccrocher le fusil. Nous n’avons pratiquement pas eu de grives et les bécasses me semblent bien plus malines que d’habitude. Il faut dire que la densité des bois chez nous les aide bien. Hier encore mon Izza me plante un bel arrêt sur cette même zone de pins où nous avons du en levé déjà 4 ou 5 sans jamais réussir a en tomber une et vu sa position je pense qu’elle va, enfin, décoller dans le clair sur la droite, et bien non, elle tourne au dessus de la chienne et passe derrière les pins, mes deux coups tirés à travers les branches ne lui feront rien et c’est un collègue à une cinquantaine de mètres derrière moi et à gauche qui l’arrêtera. Sous ces pins c’est un roncier bien épais, ma chienne s’y active encore, je la rappelle en lui disant qu’elle est partie, elle insiste, je met le fusil sous le bras pour aller voir notre bécasse tombée par mon ami, et paf il en part une autre, un pairon en fait et je croyais que ma chienne insistait sur l’odeur de la première. Ma chienne la reprendra un peu plus loin, je suis à une trentaine de mètres, si la bécasse décolle devant et prend le bois c’est cuit, mai là aussi elle saute la chienne et vient vers moi, 337g.
Plus rien sur notre territoire, c’est le désert.
Les sonnaillons se taisent dans un taillis épais, arrêt certain, la rusée surgit et plonge dans la pente au ras du taillis, une cartouche un peu tardive, les feuilles volent mais nous ne retrouverons rien. C’est la troisième fois que je me fais avoir de la même façon à ce même endroit. RDV pris pour demain matin! Ce fut la seule de la matinée.
Strictement rien vu ce matin, ce qui confirme qu’il n’en reste plus sur notre secteur. Il faut attendre un changement dans la météo, du gel ou de la neige pour en voir redescendre en plaine.
Ce matin mon Izza lève deux coqs d’affilé en début de parcours ce qui équivaut à un steak de tigre sauce gazelle, déchaînée sur le reste du circuit et bien trop souvent le sonnaillon hors de portée pour mes vieilles oreilles bien abîmées. De temps en temps je recolle, je la cherche, à un moment je sais qu’elle est là sur cette zone où nous en avons déjà levé quatre (aucune prélevée), plus de sonnaillon et j’aperçois son arrière-train , elle bourre pour entrer dans un roncier, à peine le temps de voir la bécasse lui décoller sous le nez et disparaître instantanément derrière les arbres. Nous ne la relèverons pas ni elle, ni une autre. Effectivement il en reste peu sur la zone.
Pour ce qui est d’en lever ou apercevoir nous somment gâtés, mais pour moi, ma malchance est vraiment en première ligne cette année, que de lèves sans pouvoir tirer ou dans de très mauvaises conditions, et que de ratés comme hier encore, je pensais bien la mettre dans la poche mais non, elle n’était pas là. Ce matin encore une furtive qui me démarre sous le nez et disparaît aussi vite!
Mardi; rien vu. Mercredi c’est repos et ce matin rien vu non plus. Vivement que le froid arrive , là on chasse encore en chemisette!
Ce matin 3 arrêts sur………… places chaudes; rien à l’envol; Mais sur le troisième mes chiennes insiste sérieusement, je suis, visiblement elles pistent quelque chose. Ça dure une éternité, va, vient, retourne,
je trouve des plumes (tien étrange), je suis sur le qui vive, elles descendent vers un sale, impénétrable et la bécasse fait un bon devant le nez de la chienne, elle ne s’envole pas, ma jeune essaye de suivre, elle y reste un bon moment, nous ne la reverrons plus. Je pense que cette bécasse est blessée, elle à piété longtemps devant les chiennes?Rien ce matin et j’ai vite abandonné. Cela doit être l’avant dernier dimanche avant la fermeture du lièvre et toutes les équipes aux chiens courant été de sortie, donc des menées de ci, de là, le chevreuil ou le renard qui te passe devant le nez, et de plus comme le temps est toujours doux et que notre municipalité à tapissé le territoire de chemins de randonnées ou de piste de vtt, cela fait beaucoup trop de monde dans les bois pour pouvoir chasser correctement la bécasse. On verra demain.
Ce matin encore une rusée qui piète devant la chienne dans du sale et des ronces et qui fini par s’envoler que quand elle à mis plusieurs arbres entre elle et moi. Je n’ai pas tiré.
Hier; rien. Ce matin vu la météo annoncée je n’y avais pas trop le gout. Finalement et comme il ne pleuvait pas je me suis décidé et j’ai retrouvé mon collègue qui a eut les mêmes hésitations que moi. Nous attaquons chacun de notre coté et finalement ma chienne me fait un bel arrêt là où l’autres jour une à pu m’échapper derrière les pins. Je m’approche de la chienne pour être sur de mieux la voire et elle s’envole, 4 bons mètres sur la gauche et derrière un autre pin! Je lâche mes deux coups pour rien, elle fait un arc de cercle, revient, et se présente à découvert, mais je n’ai plus de cartouche. J’attends mon pote et on prend la direction de la fuite de la belle et à un moment ou je m’occupe plus de ce que fait mon pote en contrebas que de ma chienne la relève sur ma gauche, dans mon dos, je relâche mes deux coups à travers les branches, pour rien. Nous continuons à la suivre dans sa fuite, nos chiens la font piéter dans une repousse de coupe et elle me décolle sous le nez et m’arrive droit dessus, je lâche le premier coup un peu précipitamment et me retourne pour lui tirer dans les fesses, elle plonge, pas sur de l’avoir touché. Nous continuons dans sa direction et elle repart à la verticale derrière un sapin, mon collègue lui lâche ses deux coups à travers les branches, je la vois tomber. Il aura fallut 8 cartouches et 4 lèves!
Nous changeons de secteur, probablement une autre de levée par mon Izza, mais c’est tellement dense que je n’ai pas pu identifier formellement.
