dougege – Modérateur
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Bonjour hel.
MP? Pas reçu.
Réponse ci-dessus postée le lundi 26 mars 2018 : 09:36Fatigué de me casser le dos dans mon jardin et poussé par la présence du soleil j’ai effectué ma première sortie truite hier après-midi. Je n’y croyais pas, mais, premier lancé, quatre tour de manivelle au moulinet et une énorme prend mon leurre. La bataille a été courte, ma canne a cassé et ma truite en a profité pour prendre des branches sur le bord et se décrocher. Je n’avais rien préparé, et parti sur un coup de tête j’avais oublié que mon lancer léger avait un choc, caché par un tour de scotch au milieu du premier élément…….. Donc je suis parti à la recherche d’un commerce et j’ai acheté une autre canne; retour sur le spot, mais plus la moindre attaque.
Émoustillé, j’y suis retourné ce matin, mais pas la moindre attaque sur mon leurre.La Bourne, une des rares n’ayant pas été totalement à sec l’été dernier. En ce moment l’eau y est haute avec la fonte des neiges.
Non, tourdre83, je ne me sens pas responsable. Responsable de quoi ? Pion de base je ne décide de rien et comme une majorité de pions je subis. Qu’avons-nous pour agir, notre bulletin de vote parait-il. Mais les gouvernements ne dirigent pas la finance mais la finance, elle, dirige le monde.
Votons, ici il n’y a pas de retour de bâtons!
La Chine! Mais qu’est qu’il n’arrive pas à faire?
Là où j’ai ramassé le plus de morilles de ma vie c’est en Turquie. Je suis quand même rentré de Turquie avec 2 sacs poubelles de 50l plein de morilles sèches, j’en ai mangé pendant des années. J’en ai aussi ramenée pas mal d’Inde, mais là c’est mes ouvriers qui me les ramassaient, pas moi.
J’ai fait deux séjours en Chine, mais là pour moi c’est le bagne, pas de voiture, boulot/dodo, on te prend le matin à l’hôtel et on t’y ramène le soir……. T’as pas le loisir de voir la nature!Bonjour raphael 30.
Nous faisons le même constat. Et je pense que nous sommes vraiment les témoins du changement car si l’évolution a été lente depuis la nuit des temps nous pouvons dire que là cela à maintenant prit une vitesse considérable. Mais quel gâchis depuis que nous avons vu le jour.
Bien sur pour nous dans un premier temps ça a été le plein emploi, c’est le seul bienfait que je retiens d’être né en 45 avec celui d’avoir eu une jeunesse saine, toujours au contact de la nature, il est vrai que nous vivions dehors et notre famille, nos proches étaient pratiquement tous chasseurs, pêcheurs, voir bracos.!
Donc nous avons eu bien le temps de voir tous ces changements, cette course effrénée à la production qui va de pair avec la sacro-sainte croissance qui elle s’appuie sur la démographie et sa consommation qui se doit d’être de plus en plus conséquente, (plus les consommateurs sont pauvres, plus il faut qu’il y en aient!).
Nous autres chasseurs voyons cela l’½il triste. Nous n’y sommes pour rien, même au contraire car nous essayons de maintenir nos territoires, mais il n’empêche nous serons culpabilisés par des bobos qui ne se rendent même pas compte où sont les vrais problèmes.
Perso je suis assez désabusé et ne crois plus en grand chose. je vois très mal l’avenir même s’il est plus pour les autres que pour nous.Bonjour hel.
Le fait est que je ne suis pas trop motivé car pour atteindre un spot digne de ce nom il me faudrait faire trop de km et pour cela j’attends que le temps s’améliore et/ou qu’une subite envie me pousse dans le dos.
Hier j’ai essayé une rivière qui est pas très loin de chez moi et au bout d’une paire d’heures je n’y ai pas vu l’ombre d’un poisson, quel qu’il soit, donc elle du être à sec celle-ci aussi l’an dernier!Je suis trop loin de la mer pour m’intéresser à cette pêche. J’ai juste quelques bons souvenirs quand mes affectations m’ont fait poser mes valises en bord de mer, en particulier dans le golfe d’Aqaba ou à la pointe du Cap.
Même si cela peut paraître insignifiant j’apporte mon grain de sable en nourrissant les oiseaux tout au long de l’année. Cela me coûte un sac de blé et un sac de maïs concassé par mois et deux seaux de boules par hiver. J’ai le plaisir de voir passablement d’oiseaux dans mon jardin. J’ai aussi installé quelques nichoirs pour les mésanges.
Je ne peux que vous encourager à faire de même.
A la chasse je ne tire plus les merles, je les considère comme sédentaires et surtout ils paient un trop lourd tribu quand il n’y a pas de grives. Il y a aussi longtemps que j’ai arrêté de tirer les alouettes.
La pêche facile rien de mieux pour donner passion aux enfant les miens ont démarré comme sa mais sa à pas servi à grand chose
Effectivement, pour ce qu’il en fut pour ma fille et mon fils, échec total.
Maintenant au tour des petits enfants, mais rien n’est gagné. la plus grande que j’ai emmené quelques fois à la chasse à l’affût voulait devenir chasseuse, mais ça c’est fini, l’école probablement y est pour ce changement d’attitude. Pour la pêche il y a encore un peu d’espoir. Pour les deux petits, je ne sais pas.
Réponse ci-dessus postée le dimanche 18 mars 2018 : 10:06Fait un tour truites. Je n’ai pas vu bouger un poisson. Peut-être que ce ruisseau était aussi à sec l’an dernier?
Il n’y a pas que les pesticides. J’ai 73 ans, je chasse depuis plus de 50 ans. J’ai vu la nature changer. Si dans ma jeunesse les travaux des champs se faisaient encore avec des chevaux ou des b½ufs la mécanisation est arrivé, a vite progressée, et aujourd’hui on te tond des hectares à une vitesse impressionnante qui ne laisse aucune chance au gibier.
Fi des études savantes, nous le voyons bien nous même, il y a de moins en moins de gibier. Avant il y avait du faisan et du perdreau à foison, ils se reproduisaient. Aujourd’hui quand on a une ou deux couvées sur le territoire nous crions au miracle! Ne perlons même pas du lapin.
De fait la chasse de sédentaires et principalement du lâcher de gibiers de tir.
Aujourd’hui on arrive à faire des matinées de chasse où l’on ne voit pas un piaf, et quand je dis pas un piaf c’est rien, pas une mésange, pas un pinson, rien.
Il y a longtemps que je pointe du doigt l’agriculture et l’urbanisation qui découlent d’une démographie galopante.Réponse ci-dessus postée le jeudi 22 mars 2018 : 21:09En parlant démographie nous sommes passé de 40 millions l’année de ma naissance à 65 millions aujourd’hui. Mon village a triplé son nombre d’habitants et s’est couvert d’infrastructures en tous genres, lotissements, zones industrielles, autoroute, TGV, etc.
Tous ceci à une influence néfaste sur la faune et la flore.Bonjour,
Ils en ont parlés hier soir au 20h, LE DÉSERT ORNITHOLOGIQUE, du également au décloisonnement des parcelles et donc la disparition des haies.
Principale cause de disparition des oiseaux chassables et non chassables.La disparition des haies a débutée avec le remembrement, donc il y a plus de 50 ans. Le problème est que cela continu encore aujourd’hui avec aussi le recul des lisières de bois et la disparition de bosquets, tout ça pour agrandir la surface cultivable. Mais le mal est encore plus dans les pesticides; il y 50 ans aussi les traitement étaient fait à la main avec les bidons sur le dos, donc plus légers et bien moins fréquents. De nos jours avec leurs engins ils envoient la dose et se répètent une multitude de fois dans la saison!
Un autre problème est que dans ma jeunesse tous les propriétaires terrien étaient chasseurs, c’est loin d’être le cas aujourd’hui, ils sont plus intéressés par le rendement de leurs terres sans autres considérations.A la recherche de morilles dans les vergers en fleurs.
