Lâchers de gibiers, pour ou contre ?
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[quote= pierre2a]bonsoir,
La carte dans ma commune coute 20 euros
bonne soiréeTu as bien de la chance car chez nous en local c’est 70 euros et en étranger aux alentours de 200 euros. Tu ne peux pas comparer la Corse et un village du Vaucluse concernant la densité du gibier. Tu as bien de la chance d’avoir uniquement du gibier sauvage. Ce qui me dérange c’est que ceux qui ne font pas comme “toi” sont des idiots. C’est une façon de voir les choses. Quant à dire qui est un vrai chasseur et qui ne l’ai pas, chaqu’un a son avis. Et donc pour les messieurs ou dames qui n’ont pas de gibier sauvages stop à la chasse…c’est dommage que certains ne regarde pas ce qui se passe ailleurs[/quote]
Bonjour,
je n’ai jamais dit que ceux qui ne font pas comme moi sont des idiots, par contre j’ai bien dit que je ne qualifie pas de chasseur celui qui tire sur une poularde.
Quant au gibier sauvage et ses densités, ne crois pas que la corse soit une Eden et un paradis, il y a des années sans et celles avec.
Ce n’est pas non plus une chance de tirer sur un gibier sauvage mais simplement l’essence même de la chasse.
Je regarde bien entendu ce qu’il se fait ailleurs et m’attriste de m’apercevoir que pour certains la chasse se résume au dimanche du lâché et que nous continuons à penser que nous sommes crédibles dans de telles conditions.
Quand il n’y a plus ou pas de gibier sauvage que faire? se retrancher sur le gibier de tir?
Je ne pense pas que ce soit la solution pour l’avenir.mes amitiés
salut,
Lorsque j’étais enfant, on me cachait des oeufs de pâques dans le jardin. Aujourd’hui, on me cache des faisans d’élevage dans ma chasse. Je ne suis plus un enfant ! Il m’est arrivé de tuer des bécasses pas plus farouches que des poulardes, et de me régaler comme vendredi dernier sur un faisan de lâché ayant quelques semaines de liberté. Je n’ai pas réussi à le tuer et j’en suis fier. J’en suis fier car ce vulgaire coq d’élevage c’est défendu comme un beau diable et je suis rentré bredouille.
citation de picsou:
Il m’est arrivé de tuer des bécasses pas plus farouches que des poulardes,cela m’est arrivé aussi mais je ne comparerai jamais une bécasse à une poularde…trop de respect pour ce magnifique oiseau.
Même totalement épuisée après un long périple , je n’ai jamais entendu dire qu’une bécasse(non blessée) se soit fait attraper par un chien d’arrêt (ou un springer)…ce n’est pas le cas de beaucoup, beaucoup de poularde comme tu dis .
toujours avec la même passion.Faire un lâcher ou deux dans la saison, après tout, pourquoi pas. Dans ce cas, ne pas lâcher la compagnie entière ou le couple de faisan au même endroit. Qu’il y ait une vraie recherche, une surprise, de quoi féliciter le chien. J’en connais qui amènent des invites en sachant ou le lâcher a été effectue et suivent le faisan une matinée entière. Se mettent en rond autour du lieu ou il s’est pose…. Tu parles qu’en plein pré, le chien va trouver.
Un petit mot tout de même pour les gens qui prennent sur leur temps pour aller lâcher ( même si je ne suis pas foncièrement pour) sans jamais ou rarement recolter un merci.
J’en connais qui tous les samedi sont a la réception des cocottes et partent lâcher. Faut rendre a César ce qui est. Je parle du piégeage non respecte mais il y a des gens qui brulent aussi leur essence pour tout ce petit peuple.
Mais je reste défavorable a cette pratique a outrance alors que lorsqu’on parle aménagement, investir dans du matos, la majorité fais la gueule et prends une action ailleurs pour être sur d’avoir leurs cocottes….. La, on sort du domaine du sociale et de la chasse.bonsoir,
ne comparons pas un gibier sauvage à un gibier d’élevage….c’est tout simplement incomparable à tous les niveaux, tant pour le chien que pour son maître.
bonne soirée
bonsoir,
ne comparons pas un gibier sauvage à un gibier d’élevage….c’est tout simplement incomparable à tous les niveaux, tant pour le chien que pour son maître.
bonne soirée
Là, je suis de ton avis!
bonsoir à tous,
la a écrit:Un petit mot tout de même pour les gens qui prennent sur leur temps pour aller lâcher ( même si je ne suis pas foncièrement pour) sans jamais ou rarement recolter un merci.
J’en connais qui tous les samedi sont a la réception des cocottes et partent lâcher. Faut rendre a César ce qui est. Je parle du piégeage non respecte mais il y a des gens qui brulent aussi leur essence pour tout ce petit peuple.
Je me reconnais quelque peu dans tes propos. J’irais même jusqu’à tenir des propos plus extrêmes. Pourquoi pas de merci ? parce qu’ils préfèreraient se les lâcher eux même pour tirer dans les caisses directement…..On ne peut plus faire confiance au chasseur lambda car nous ne sommes jamais à l’abri de ce qu’il va lui passer par la tête lorsqu’il chargera dans sa voiture de la viande fraîche et partira tout seul où avec un complice comme s’ils venaient de braquer une banque ! Il ne pourra pas s’empêcher de se mettre une caisse de côté où de leur tordre le coup pour les endormir et les cacher dans un buisson, et comble du comble, tenez vous bien, l’attacher par la patte avec une ficelle au cas il se réveillerais pour prendre la fuite ! Nous en sommes au point où il faut éteindre les phares de la voiture pour ne pas être repéré par des chasseurs “espions” lorsque nous nous arrêtons pour lâcher. Je pourrais écrire encore quelques anecdotes à ce sujet mais je préfère m’arrêter là.
Il ne reste plus que quelques couillons comme moi, et sans aucune prétention, qui sont donc condamnés à lâcher systématiquement car le président me fait confiance et solidaire avec lui et par respect pour tout ceux qui payent leur cotisations car il redoute de recevoir ce fameux coup de téléphone d’un chasseur ayant invité un amis ce jour là car ils n’ont pas levés un seul faisan de la matinée pour la bonne raison qu’ils avaient été détournés. Je pense que toutes ces dérives sont encore plus graves que le fait de chercher du gibier de tir le dimanche.
Ces différents anecdotes nauséabonds concernant les lâchers sont connus de la plupart d’entre nous. Les “pour” le savent mais ne voient rien, les “contre” hurlent et sont des “empêcheurs”. Responsable pendant quelques années d’une chasse privée, j’ai assisté à de bien pires agissements que la bienséance m’interdit de raconter ici. Et ces exactions que j’ai vécues me permettent de rejoindre les propos de Raphaël qui me trouvait bien timoré dans mon post précédent; j’ai lu comme vous les mots “imbéciles” ou bien “idiot” qui ont hérissé certains, je ne rajouterai pas un troisième qualificatif, je laisse à chacun le soin de l’imaginer.
Les lâchers sont une aberration totale dans ce que l’on appelle au sens noble “la chasse”.
Les lâchers ont provoqué une levée de boucliers envers les chasseurs.
Les lâchers ont aggravé la disparition des espèces sauvages naturelles.
Les lâchers ont favorisé le commerce de la chasse.
Les lâchers ont multiplié le nombre d’accidents dus à l’incompétence de nouveaux venus.
Les lâchers ont fait exploser le budget du chasseur “normal”.
Les lâchers ont détérioré les relations entre chasseurs.
etc, etc…. liste hélas non exhaustive.
Vous aurez tous compris mon point de vue sur les lâchers.
Mon permis date de 1961, à cette époque les lâchers ne se pratiquaient pas, on s’amusait bien à la chasse malgré la myxo. On chassait le perdreau en y laissant une paire de “pataugas” dans la journée. On ne tirait pas le lapin mené par les chiens d’un autre, dans la colline on se saluait et échangeait quelques bons mots. On faisait boire les chiens des autres.
Et puis début des années 70, on a découvert “le faisan”, totalement inconnu jusqu’alors, et en même temps les collines se sont trouvées parcourues par des gens accompagnés de chiens davantage habitués à la moquette des salons qu’à la broussaille, en habit de “combat” bardés d’une multitude de cartouches inutiles, tenant un fusil comme une canne à pêche, se disputant le volatile tué comme on se dispute pour une place de parking.
Quarante ans après, la chasse est moribonde, les anti chasse ont vu le jour, il n’est pas certain que nos fils puissent encore chasser.
Cherchez l’erreur !!!!Ces différents anecdotes nauséabonds concernant les lâchers sont connus de la plupart d’entre nous. Les “pour” le savent mais ne voient rien, les “contre” hurlent et sont des “empêcheurs”. Responsable pendant quelques années d’une chasse privée, j’ai assisté à de bien pires agissements que la bienséance m’interdit de raconter ici. Et ces exactions que j’ai vécues me permettent de rejoindre les propos de Raphaël qui me trouvait bien timoré dans mon post précédent; j’ai lu comme vous les mots “imbéciles” ou bien “idiot” qui ont hérissé certains, je ne rajouterai pas un troisième qualificatif, je laisse à chacun le soin de l’imaginer.
Les lâchers sont une aberration totale dans ce que l’on appelle au sens noble “la chasse”.
Les lâchers ont provoqué une levée de boucliers envers les chasseurs.
Les lâchers ont aggravé la disparition des espèces sauvages naturelles.
Les lâchers ont favorisé le commerce de la chasse.
Les lâchers ont multiplié le nombre d’accidents dus à l’incompétence de nouveaux venus.
Les lâchers ont fait exploser le budget du chasseur “normal”.
Les lâchers ont détérioré les relations entre chasseurs.
etc, etc…. liste hélas non exhaustive.
Vous aurez tous compris mon point de vue sur les lâchers.
Mon permis date de 1961, à cette époque les lâchers ne se pratiquaient pas, on s’amusait bien à la chasse malgré la myxo. On chassait le perdreau en y laissant une paire de “pataugas” dans la journée. On ne tirait pas le lapin mené par les chiens d’un autre, dans la colline on se saluait et échangeait quelques bons mots. On faisait boire les chiens des autres.
Et puis début des années 70, on a découvert “le faisan”, totalement inconnu jusqu’alors, et en même temps les collines se sont trouvées parcourues par des gens accompagnés de chiens davantage habitués à la moquette des salons qu’à la broussaille, en habit de “combat” bardés d’une multitude de cartouches inutiles, tenant un fusil comme une canne à pêche, se disputant le volatile tué comme on se dispute pour une place de parking.
Quarante ans après, la chasse est moribonde, les anti chasse ont vu le jour, il n’est pas certain que nos fils puissent encore chasser.
Cherchez l’erreur !!!!Rien de plus à ajouter.
C’est une exécution en régle d’une conception erronée de la chasse!!!!!
Ces différents anecdotes nauséabonds concernant les lâchers sont connus de la plupart d’entre nous. Les “pour” le savent mais ne voient rien, les “contre” hurlent et sont des “empêcheurs”. Responsable pendant quelques années d’une chasse privée, j’ai assisté à de bien pires agissements que la bienséance m’interdit de raconter ici. Et ces exactions que j’ai vécues me permettent de rejoindre les propos de Raphaël qui me trouvait bien timoré dans mon post précédent; j’ai lu comme vous les mots “imbéciles” ou bien “idiot” qui ont hérissé certains, je ne rajouterai pas un troisième qualificatif, je laisse à chacun le soin de l’imaginer.
Les lâchers sont une aberration totale dans ce que l’on appelle au sens noble “la chasse”.
Les lâchers ont provoqué une levée de boucliers envers les chasseurs.
Les lâchers ont aggravé la disparition des espèces sauvages naturelles.
Les lâchers ont favorisé le commerce de la chasse.
Les lâchers ont multiplié le nombre d’accidents dus à l’incompétence de nouveaux venus.
Les lâchers ont fait exploser le budget du chasseur “normal”.
Les lâchers ont détérioré les relations entre chasseurs.
etc, etc…. liste hélas non exhaustive.
Vous aurez tous compris mon point de vue sur les lâchers.
Mon permis date de 1961, à cette époque les lâchers ne se pratiquaient pas, on s’amusait bien à la chasse malgré la myxo. On chassait le perdreau en y laissant une paire de “pataugas” dans la journée. On ne tirait pas le lapin mené par les chiens d’un autre, dans la colline on se saluait et échangeait quelques bons mots. On faisait boire les chiens des autres.
Et puis début des années 70, on a découvert “le faisan”, totalement inconnu jusqu’alors, et en même temps les collines se sont trouvées parcourues par des gens accompagnés de chiens davantage habitués à la moquette des salons qu’à la broussaille, en habit de “combat” bardés d’une multitude de cartouches inutiles, tenant un fusil comme une canne à pêche, se disputant le volatile tué comme on se dispute pour une place de parking.
Quarante ans après, la chasse est moribonde, les anti chasse ont vu le jour, il n’est pas certain que nos fils puissent encore chasser.
Cherchez l’erreur !!!!bonjour,
La vérité est certainement très dure à entendre pour certains…et pourtant elle est bonne à être lue.
cordialement
Très bien alors je vais me faire l’avocat du diable pour une chasse que je ne pratique pas. Si je participais aux lâchers de cocottes je vous répondrais cela: que trouvez-vous de “noble”, au sens propre du terme, à disposer une vingtaine d’appelants, si ce n’est plus, sous un arbre et tirer une grive perchée au sommet d’un arbre dénudé qui n’a aucune chance d’éviter les plombs à moins d’être un branquignol…Je pourrais critiquer les chasseurs de gros gibiers, les bécassiers dont les chiens sont parfois munis de grelots électronique pour le localiser à l’arrêt à faire bondir les anti-chasse ect…
Tous les modes de chasse comportent des côtés critiqués et critiquables…Mais de grace lorsque vous donnez votre opinion ne méprisez pas ceux qui ont une vision de la chasse diametralement opposée à la votre.
Pour seul exemple, mon père qui a toujours chassé du “vrai”gibier sauvage, lièvre, coq de bruyère, bartavelle, ou autres bécasses ne peut plus arpenter les vallons aujourd’hui à 73 ans. Alors de grâce, laissez lui le plaisir de voir continuer à évoluer son fidèle compagnon, ne serais-ce que sur du gibier de lâcher, ce n’est pas pour autant un imbécile ou un idiot.
Pour finir, j’inviterais ceux qui ne font pas du “verbalement correct” à regarder la définition du mot “modérateur”.La tolérance et le respect, en effet….
Très bien alors je vais me faire l’avocat du diable pour une chasse que je ne pratique pas. Si je participais aux lâchers de cocottes je vous répondrais cela: que trouvez-vous de “noble”, au sens propre du terme, à disposer une vingtaine d’appelants, si ce n’est plus, sous un arbre et tirer une grive perchée au sommet d’un arbre dénudé qui n’a aucune chance d’éviter les plombs à moins d’être un branquignol…Je pourrais critiquer les chasseurs de gros gibiers, les bécassiers dont les chiens sont parfois munis de grelots électronique pour le localiser à l’arrêt à faire bondir les anti-chasse ect…
Tous les modes de chasse comportent des côtés critiqués et critiquables…Mais de grace lorsque vous donnez votre opinion ne méprisez pas ceux qui ont une vision de la chasse diametralement opposée à la votre.
Pour seul exemple, mon père qui a toujours chassé du “vrai”gibier sauvage, lièvre, coq de bruyère, bartavelle, ou autres bécasses ne peut plus arpenter les vallons aujourd’hui à 73 ans. Alors de grâce, laissez lui le plaisir de voir continuer à évoluer son fidèle compagnon, ne serais-ce que sur du gibier de lâcher, ce n’est pas pour autant un imbécile ou un idiot.
Pour finir, j’inviterais ceux qui ne font pas du “verbalement correct” à regarder la définition du mot “modérateur”.:bj: bien dit tobl84
bien dit tobl84 les lachers sont tout betement un défouloir pour les gens qui chasse peut ou pas souvent sur des territoires privés ou il paye leur journée d’abatage 2OO euros
bonsoir,
personne n’a traité l’autre d’idiot ou de stupide, mais à force de vouloir justifier l’injustifiable nous allons droit dans le mur.
ne comparons pas une grive qui a migré pendant des jours et parcouru des milliers de kilomètres à un vulgaire faisan de lâché, restons sérieux une seule minute ce n’est pas comparable.
Ne faites pas non plus pas croire aux gens que seuls les riches chassent et peuvent chasser du gibier sauvage car nous nous enfonçons encore plus bas que nous le sommes.
Les riches ont sans doute bien plus le monopole de la poularde que les petits actionnaires communaux que nous sommes tous en grande partie.
On attire souvent l’actionnaire en lui promettant un lâcher par semaine….pour celui qui en a les moyen!
Quant à justifier les lâchés pour des défouloirs que dire???
Argumentons pour notre passion, pour sa sauvegarde, nos traditions mais pas pour l’abattage d’oiseaux de basses court, car aucun, mais alors aucun des ces arguments ne tient la route, ils nous desservent plus qu’autre chose.
Rendez vous compte à quoi nous en sommes réduit :
– il faut bien amuser un peu les chasseurs en mal de gibier
– que seul les riches tirent sur du gibier sauvage
– qu’il vaut mieux tirer sur des lâchés plutôt que de mettre la pression sur le sauvage
– que c’est l’occasion de se rencontrer et partager
– que c’est bien pour faire un jeune chien
– que c’est aussi bien pour nos anciens en mal de souvenirs glorieux
– etc…revenez aux valeurs de la chasse, arrêtons de dire que chercher des cocottes lâchées la veille au soir représente un acte de chasse car c’est se mentir à soi même et aux autres.
Bien évidement je respecte le choix de celui qui se lève le dimanche pour aller à la recherche du faisan de basse court, pour autant en déplaise à certains, peut on le qualifier de chasseur? en toute franchise nous sommes très très loin de l’image du chasseur que l’on m’a transmise.mes amitiés
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