dougege – Modérateur
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Je suis prudent et donc, en quelque sorte, vicieux, j’empoisonne, j’évite l’affrontement direct.
Un prédateur pour mes salades, je suis obligé de sévir!
C’est la méthode suisse, après avoir longtemps et durement poursuivi l’animal, celui-ci finalement encerclé et acculé contre un arbre a réussi à sauter sur le tronc au moment où ses poursuivants aller enfin pouvoir s’en saisir. 😆
Gamin, du temps de mon père, on s’en occupait sérieusement mais moi, après quelques calvaires pour les nettoyer, j’ai totalement abandonné.
J’ai donc remisé le matériel de chasse à l’escargot; l’arrosoir, la lampe de poche, le seau, le tambour, la passoire, la bouterolle, le marteau et la pince coupante…
C’était pour une chasse à l’escargot du soir, l’arrosoir pour simuler la pluie, la lampe de poche pour les éclairs, le tambour pour le tonnerre, l’orage les faisant sortir tu poses ta passoire et dés que les antennes passent à travers les trous tu les rives avec la bouterolle et le marteau, il ne te reste plus qu’à amener la passoire au dessus du seau avec les escargots rivés et avec la pince coupante du coupes les antennes et ils tombent dans le seau.
De l’eau, de l’eau et encore de l’eau! Les nappes phréatiques doivent être contentes, du moins je l’espère, mais c’est un temps qui te confine encore plus surement que le covid et t’amène à aller chercher au fin fond du catalogue Netflix si il reste encore quelque chose à voir après plus d’un an d’enfermement!!
Depuis le remembrement et depuis que je chasse je n’en fini pas de voir le mal fait à la faune par l’agriculture devenue hyper mécanisée, intensive, polluante, c’est un changement radical. Tu y ajoutes l’urbanisation, le bétonnage, la multiplication des réseaux routes et rail, la démographie galopante, la circulation, l’énergie “verte” (éoliennes et panneaux solaire), les activités de plein air devenues nombreuses, etc. Dur dur d’être un garenne de nos jours, d’ailleurs ces lapins sont tout autant victimes de traumatisme environnemental que de maladies!
Bonjour
Mes souvenirs du temps où je tenais plusieurs affûts sur la commune, mais c’est avec ma toile positionnée dans une rangée de peuplier qui formait une pointe d’un triangle avec la haie d’à côté que je faisais mes plus beaux prélèvements, les grives ayant coutume de longer cette rangée de peuplier ou la haie pour sauter de bosquet en bosquet de qui les amenaient vers ce point de convergence.
Une vue aérienne pour situer la zone. On y voit bien la toile remplaçant les peupliers, le bon poste étant à la pointe, face à la haie.
Cependant la haie de peupliers a été enlevée et remplacée par un coupe-vent synthétique,
détruisant en sus un de mes meilleurs affûts que j’avais dans le bosquet attenant à la haie.
Le verger du fond est maintenant couvert, celui adjacent aussi et ceux qui étaient au-delà de la haie ont disparus, remplacés par des céréales ; ce n’est plus ce que c’était !
Cela ne m’est arrivé qu’une seule fois! Ce n’est que l’alignement parfait de leur formation de vol qui a été très favorable et permit ce résultat que je n’avais même pas envisagé au moment où j’ai pressé la détente. Des conditions qui ne se reproduiront jamais, alignés avec mon angle de tir et à peine décalés.
C’est là. A gauche de la photo c’est un chemin dans la rangée d’arbres qui fait la séparation avec l’Isère. Il fut un temps où c’était un excellent endroit de chasse, 4 petits étangs, des vergers entre, du gibier de toute sorte… Puis cela a été vendu et exploité en carrière, maintenant c’est tout creusé et ce n’est plus que de l’eau, une misère, entre autres, sur la dégradation du territoire.
Oui, je n’ai pas à bouger du poste, elles me ramènent les grives.
Un autre type d’affût, le soir, à la tombée de la nuit, les canards qui viennent se gaver sur les coupes de maïs. Une chasse assez brève entre la tombée de la nuit et le moment où tu n’y vois plus assez. Les chiennes sont essentielles pour retrouver les canards. C’est loin de fonctionner à chaque sortie!
Septembre 2018:
Le canard c’est aussi ma chasse première chasse de l’année, l’ouverture sur le DPF étant le 21 août, c’est donc la première occasion de sortie de l’année. Ce colvert est tombé le 22/08/2019.
Le canard reste un de mes tirs les plus mémorables. Quatre colverts étaient sur l’étang, se tenant hors de portée de tir. Je tournais autour sans pouvoir les approcher et à un moment il y a eu deux autres chasseurs aussi, en face, ce qui a finalement fait décoller ces canards et comme j’étais, a ce moment là, un peu caché derrière des arbres ils me sont passé en formation digne de la patrouille de France à une distance raisonnable. Une seule cartouche et les quatre tombent. Je dois dire que je n’en ai récupéré que trois, le quatrième ayant été emmené par l’Isère.
On va pouvoir se plonger dans les souvenirs, la pluie programmée pour une bonne quinzaine selon la météo va nous tenir encore plus enfermé que le confinement. Plus guère de jardinage possible et les crues mettent la pêche en sommeil et si l’eau est enfin là pour les morilles leur saison est terminée!
C’était le 26 janvier 2016 avec Tessa at Izza.
Pas grand chose d’intéressant à faire sinon du ménage (momentanément seul il me faut assumer 😕 !), même pas le goût d’aller à la pêche, alors on feuillette les souvenirs et on meuble un peu pour maintenir notre site sous perfusion:
Un des derniers sinon le dernier, désormais je les regarde les chevreuils avec un œil bienveillant car je ne vais plus aux battues.
Je consacre beaucoup de temps à la bécasse, de la fin octobre à la fermeture avec de petits prélèvements car il n’y en a que peu chez nous et c’est difficile, mais c’est tellement prenant. Ici ma vieille Tessa, à gauche, dans sa dernière saison, elle fut une grande chasseuse et un amour de chienne.
A la passée des grives, on y passe de bonnes matinées et pour cette dernière saison il y avait du temps pour le selfie tant le passage a été quasiment nul! Mes chiennes sont impliquées, scrutent le ciel et me préviennent de tout approche.
Un moment de déprime la saison dernière en temps de chasse restreint par le covid.
Cette saison je n’ai pas encore mis un seul poisson au sec. Je reste sur les souvenirs, ce sandre est le dernier maillé à un peu plus de 60cm que j’ai pu mettre sur le bbq, plus un seul maillé depuis et on attend l’ouverture qui n’est qu’en juin. Les brochets, en général, je les remet à l’eau, trop d’arêtes.
Bonjour.
Je ne suis pas le seul à me décourager à la pêche car ce matin sur un à deux km de rives du Rhône j’ai compté 3 pêcheurs alors que le jour de l’ouverture du brochet tu avais du mal à trouver une place sur ce même secteur, soit, du barrage de la Roche de Glun jusqu’à l’embouchure de l’Isère!
Une fois mes chiennes bien trempées et devant l’inutilité de se démonter une épaule à lancer et ramener un leurre dans un vide absolu, écourter la sortie et rentrer tondre la pelouse devenait une évidence. La pelouse est tondue.
Coté pêche c’est la continuité, toujours pas un seul poisson sorti de l’eau, la démotivation s’installe!
Coté potager avec ce printemps hivernal ce n’est pas le pied non plus.
Coté morille j’ai totalement abandonné.
Coté tourner en rond, là, pas de problème avec plus d’un an d’entrainement sous covid, je suis devenu très bon!!
Les deux mon adjudant. Pompili était en sommeil dans ma mémoire avant que kouke nous la ressorte…. Elle, les verts en général, moins j’en entends parler, mieux je me portes!
La pêche c’est triste, quatre à cinq tocs sentis depuis l’ouverture et pas un poisson mis au sec et les deux dernières sorties sans même un toc.
