dougege – Modérateur
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Après une pause de trois jours je suis retourné faire un affût aux canards ce matin, j’en aurais vu passer un, puis dix, puis trois, puis deux, tous hors de portée de tir. Nous sommes enfin en septembre, il fait encore trop chaud, vivement le 11, mes chiennes montrent de plus en plus de signes d’impatiences, étant passé de la simple promenade les mains dans les poches aux sorties avec un fusil elles n’attendent plus que passer de l’affût à la quête.
Ce n’est pas faute d’en voir mais le bilan canard reste maigre, j’ai juste enlevé une plume à un vendredi dernier et depuis je suis en pose, je taille ma haie, ce qui n’est pas une mince affaire. Un petit tour demain matin avant la reprise de la taille de la haie qui est conditionnée aux heures d’ouverture de la déchetterie.
Mon collégue qui à une carte sur une commune où ils font l’ouverture anticipée de la caille y a passé la journée d’hier sans lever une seule caille!
Quelqu’un sur le site pourrait-il m’éclairer sur les lieux de chasse que ce soit à la grive ainsi que la bécasse.
Bienvenue sur le site.
Notre monde est celui de l’égoïsme, il te sera difficile de trouver quelqu’un pour guider tes pas. Tout ce que tu as à conaitre dans un premier temps ce sont les limites de territoire et l’emplacement des réserves et il te restera à t’acoutumer à ton territoire. Par expérience, quand on met les pieds sur un territoire inconnu, cela prend beaucoup de temps…
Bonne chasse.
Un seul canard vu trop tard ce matin car arrivé dans mon dos.
Je suis arrivé à la chasse énervé car sur mon trajet un micro complaisant de RMC été tendue à la furie du parti animaliste. En ce moment tu ne peux pas ouvrir un média quel qu’il soit sans tomber sur ce genre de spot de guignols qui veulent le report de l’ouverture de la chasse, voir son interdiction totale et définitive sous le prétexte de sécheresse.
Pas de canard à portée de tir ce matin, on a fait que profiter du réveil de la nature.
Belle matinée, une première et unique cartouche tirée et je rentre avec un colvert. La saison est lancée.
Retour de Loire (près de St Germain Laval) il y fait aussi chaud qu’ici, mais les soirées sont délicieuses !!!!! (12° la nuit). Ici, c’est l’horreur ! Chaud et poisseux même le soir.
Pareil chez moi, on est en vigilance canicule depuis un mois ou plus, je ne sais plus, c’est pénible, insuppotable et interminable, d’autant plus que je limite la clim à mes heures de sommeil.
Dis moi, Dougege, tu tires de l’acier au gibier d’eau ?
Oui avec le Benelli et substitut avec mes vieux fusils. Dans tous les cas il faut tirer moins loin qu’avec du plomb.
Est ce que c est interdiction totale du plomb sur tout le territoire ou seulement une partie???
Attendons déjà le 15 février prochain pour voir ce que l’on va nous pondre. Une étape peut-être, mais nous allons vers une interdiction totale du plomb à la chasse comme à la pêche.
il rend aussi impossible la congélation du gibier car il rouille
Je vais encore me restreindre dans la congélation. Je tire et je le mange dans la foulée ou je ne tire pas. Pour finir de me convaincre, je viens de retrouver deux pigeons daté de 2015 dans un fond de tiroir du congélo, c’est vraiment couillon!
Encore une grosse semaine et on sortira le fusil.
Le passage aux substituts ce serait pour février 2023, non? J’ai donc un stock de plus de 1800 cartouches à écouler. Je n’achéte donc plus de cartouches depuis quelque temps.
Je retombe sur une vieille photo d’un périple de remontée de l’Orénoque par les pistes de la rive gauche avec quelques passages des affluents en bac ou à gué. C’était il y a plus ou moins 35 ans. Parti de Caracas avec deux amis et une copine.
Ce gué fut franchi avec difficulté, le moteur a calé, un nettoyage de delco et c’est reparti. Plus loin un autre gué qui me semble infranchissable, une jeep arrive, chose rare, et son chauffeur m’explique qu’il ne faut pas tirer droit car il y a un grand trou. Effectivement je le regarde traverser, il fut d’abord faire une remontée de courant mais ce qui m’a refroidi c’est que seule la tête du chauffeur de la jeep dépassait de l’eau. Depuis l’autre rive il me crie, remonte plus en amont, il y a un pont. Là je pars en pleine brousse, la nuit arrive, une lumière, une hacienda, le fermier nous donne son fils pour nous guider jusqu’à Puerto Paez où il a une maison et où nous pourrons dormir.
Nous arrivons enfin à Puerto Paez, ici le rio Meta se jette dans l’Orénoque, sur sa rive opposée c’est la Colombie, un reste de nuit de repos sous des trombes d’eau, les rios gonflent et rendent le retour impossible. Piégé, que faire ? En trainant dans les rues de ce petit village on tombe finalement sur un brave homme qui dit pouvoir nous faire traverser l’Orénoque, on embarque donc sur deux madriers fixés sur des bidons de 200 litres faisant office de flotteurs et il nous pousse avec sa pirogue jusqu’à la rive droite où nous pouvons rejoindre la piste entre Caycara del Orinoco et Puerto Ayacucho, plus praticable et que je connais bien. On rentre à Caracas, fin d’une aventure entre autres.
Maintenant vieux retraité je ne bouge plus de chez moi !
Quand tu regardes la météo à 15 jours c’est plutôt déprimant, non seulement nous cuisons depuis pas mal de temps et nous n’en voyons pas la fin. Enfin on va arriver plus que reposé à l’ouverture à force d’après-midi complet au lit, les joyeuses dans le flux d’air du ventilo à sa plus grande vitesse.
Une pensée compatissante à tous ceux qui travaillent dans cette fournaise.
Un peu tôt pour de la migration, non? Mais plus probablement une activité plus marquée par les les fins de couvaisons et les sorties de nids des jeunes.
J’observe encore un couple qui couve dans ma haie, ils s’y sont installé il y a une semeine ou deux.
Qu’elle est rude cette intersaison rendue interminable par les épisodes caniculaires qui s’enchainent et dont on n’en voit même pas la fin et plus particulièrement dans mon secteur où l’alerte canicule perdure et où nous sommes sous un régime de restriction d’arrosage.
Mes journées se bornent à une promenade très matinale avec mes chiennes, dans la foulée on expédie les affaires courantes et l’après-midi ce n’est plus que cocooning, où l’on s’économise, enfermés à l’ombre avec l’aide de la clim ! Cela devient quand même lassant et la pluie et un peu de fraicheur rendraient moins salée ma facture d’électricité à laquelle j’essaie de ne pas penser…
On rentre dans le mois où l’on va, « enfin », sortir le fusil, le 21, pour l’ouverture gibier d’eau sur le DPF. Ce sera pour les mêmes promenades du matin, que l’on fera bien plus longues, débutées de nuit, avec, peut-être une paire de canards au compteur avant le 11 septembre. Hier je suis allé jeter un œil sur le secteur où je poste aux canards, il y en avait une quinzaine, ce qui est de bon augure.
