dougege – Modérateur
Toutes mes réponses sur les forums
- Messages
Où va-t-on ? Le loup dons la population à une croissance exponentielle, passée de deux individus en1992 à près de 1000 trente ans plus tard. Il est considéré à l’heure actuelle 128 meutes formées et même en estimant un taux de survie qu’à deux louveteaux par meute cela en fera 250 de plus cette année avec la formation de quelques meutes supplémentaires et ainsi de suite. L’augmentation de la population ne peut aller que de plus en plus vite et son aire de répartition que s’accroître en conséquence!
La régulation finira par s’imposer.
OK, Elliott, dont acte. Je croyais avoir lu, pourtant, que les sangliers, face à la menace du loup, avaient tendance à se grouper… Donc, quand les sangliers auront diminué en nombre (tués ou bien se réfugiant en ville), le loup devrait intensifier ses attaques contre les troupeaux…
Tout a fait et lui aussi s’approcher des villes ce qu’il fait déjà.
Quant au sanglier, il est, groupé, à même de faire face au loup.
Ou il se déplace; mes collègues chasseurs en montagne se plaignent d’en voir moins alors que sur ma commune, où faire un sanglier était anecdotique, il y a eu cette année des tirs de destructions de nuit par les fédéraux, dernièrement deux battues administratives avec 8 tués lors de la première et aucun lors de la deuxième. On en a aussi fait lors de nos battues chevreuils, renards et encore hier matin lors de l’avant dernière battue renards un sanglier a bien amusé les chiens sur notre première zone de traque et sur la deuxième 5 chevreuils ont emmenés les chiens au loin et nous n’avons pas vu un seul renard.
En fait ils s’installent chez nous et quid de toutes ces vidéos sur internet de cochons qui se baladent en ville!
J’ai fait aussi du tourisme en Arménie Turque, mais c’était en été !
Cet hiver là passé en Turquie était possiblement exceptionnel et débarqué sur le site en octobre je n’en ai pas loupé une minute. Sur une autre mission en Turquie des années après, barrage de Sir, je louais un appartement à Kahramanmaras et je ne me souviens pas d’un hiver aussi rigoureux. Voulant faire voir des loups et des ours à mon épouse nous avons fait quelques sorties sur mes anciennes zones de chasse mais par beau temps et de jour nous n’avons vu ni loup, ni ours. D’ailleurs sur ma première mission je n’en ai vu qu’au plus dur de cet hiver.
C’est un bel animal, mais il devrait être très contrôlé
Comme le souligne Mat hel il n’a pas de prédateur! Il se multiplie assez vite et il est présent sur une grande partie du pays. Lors de ma première mission en Turquie la régulation se faisait de nuit par l’armée, qui d’ailleurs nous demandait de patrouiller avec eux, et qui les tirait à la mitrailleuse depuis la tourelle de leurs véhicules. On y arrivera chez nous, pas à la mitrailleuse, mais à un abattage plus conséquent que les quotas actuel. Mon expérience Turque date de plus de 50 ans, je ne sais pas comment cela se passe maintenant et cette magnifique zone que j’ai parcouru dans tous les sens vient d’être ravagée par un tremblement de terre.
Les yeux, si importants, dernièrement on m’a diagnostiqué un avc oculaire, l’artère rétinienne à claqué endommageant le nerf optique et me diminuant sérieusement la vision de l’œil droit, celui qui vise !
Le loup, j’ai une grosse et vieille expérience pour avoir pu chasser en Turquie, cela devait être en 71/72, un hiver terrible où pendant plus d’un mois les températures nocturnes descendaient jusqu’à – 42° la nuit et ne remontaient pas au-dessus de -25° en journée durant tout un mois, stoppant l’activité du chantier et nous laissant plus de temps pour la chasse (température relevée à la station béton du barrage de Keban).A cette époque les autorités nous sollicitaient à chasser les nuisibles (loups, renards, blaireaux, sangliers) de nuit en voiture et aux phares.
Donc si j’ai une paire loups à mon tableau de chasse, cela reste très peu par rapport à ce que j’ai vu tant c’est difficile de les approcher.
Deux expériences notables :
– Une nuit enneigée, sur les poubelles d’Elazig, étendues en plein champ, une meute de loups croquaient les restes, j’en blesse un et je descends de la voiture pour l’achever mais plus j’avançais plus il reculait hors de portée de tir et je m’éloignais de la voiture, à un moment je fais un balayage circulaire avec ma lampe torche et je me vois cerné par la meute mais qui se tient et reste à distance, je cours vers la voiture.
– Une autre nuit, très enneigée et très claire, du coté du lac de Van, on assiste à une grosse bagarre à environ 200 mètres du bord de la route, entre un groupe de renards et une meute de loups, une bonne quinzaine d’individus dans chaque camp. Avec mon ami on entreprend une approche difficile vu le bon mètre de neige dont la surface gelée qui ne supportait pas tout le temps notre poids. A l’approche de la zone du conflit chaque groupe se retire un dans un buisson de droite et l’autre de gauche et hors de portée de tir. Sur la zone la neige est rouge de sang, un trou avec un cadavre de vache, objet de la bagarre. Nous repartons tranquillement vers la voiture sans jamais avoir vu la moindre agressivité envers nous.
Malgré cet hiver rude et des loups affamés qui descendaient jusque dans les villages et en dépit du fait que nous étions assez nombreux à chasser il ne s’est pas fait beaucoup de loups tant c’est compliqué à les approcher.
Ces quelques 11 mois passé sur ce chantier restent ma plus belle expérience de chasse ! C’est aussi ma seule expèrience loups, je n’en ai jamais vu ailleurs.
Beaucoup de litornes ce matin et quelques draines.
Encore une belle volée de litornes vue pendant la promenade de ce matin. Je n’aurais vu des grives que depuis la fermeture de la chasse! J’ose espèrer qu’à la saison prochaine elles ne se contenteront pas de seulement emprunter le couloir rhodanien pour la remontée mais qu’elles le feront aussi pour la descente…
Cette météo à humeur changeante a des effets néfastes sur les oiseaux. Une tourterelle qui avait commencé à couver il y a une quinzaine de jour dans le panier que je met à leur disposition a finalement abandonné le nid avec cette nouvelle vague de froid. Elle avait peut-être commencé trop tôt avec la vague de chaleur qui avait précédé, elle m’avait d’ailleurs battue de vitesse; je comptais changer le panier qui a fait son temps.
Il fut un temps pas si lointain même si cela date un peu où les passionnés prenaient des congés pour faire la passe en octobre et où l’on se retrouvait assez nombreux alignés sur les hauteurs de la commune. Mais de pratiquement régulière et dense la migration est devenue aléatoire et famélique et on se compte plus que trois à espérer encore. Oui notre couloir rhodanien est de plus en plus urbanisé, illuminé et flanqué d’un nombre d’éoliennes toujours plus important. Ce n’est certainement pas la seule raison ?
De plus les oiseaux ne stationnent plus et pour cela on peut sans trop se tromper incriminer les pratiques agricoles qui ont totalement bouleversé le paysage non seulement du fait du remembrement qui a fait disparaitre de nombreuses haies mais plus récemment la disparition de nombreux verger qui laissent la place à de grandes étendues céréalières faisant même tomber les dernières haies et bosquets et la mise en place de nouveaux vergers totalement couvert et où la cueillette des fruits laissent les arbres à blanc ! On faisait les meilleurs affûts dans de vieux vergers de pommiers où tout ce qui n’était pas commercialisable restait sur les arbres ; ils n’existent plus.
Hier, en promenant mes chiennes j’ai vu mes premières litornes de la saison, un vol d’une quarantaine d’individus. Aujourd’hui aux battues pas mal de musiciennes et mauvis, là aussi les quasi premières de la saison! Rien n’est descendu par le couloir rhodanien c’est donc une surprise d’en voir remonter…
Dernier tour ce matin, demain nettoyage, mise au gras du fusil et enfermement dans l’armoire forte jusqu’à l’ouverture prochaine si la santé sera au RDV, les grives je n’y crois plus et les bécasses peut-être encore un peu? Pire que cette saison ce n’est pas possible, enfin je l’espère!
Demain mes chiennes vont commencer à comprendre qu’elles vont rentrer dans la saison de l’ennui…
Zero, rien, nada, nothing, nib, que dalle, walou, macache, que pouic, que tchi, etc, etc…..
Triste, triste saison qui me fait abréger mes sorties, limitées aux matinées, voir même à des demi matinées. La dernière levée fut vendredi dernier, sur un bel arrêt de ma chienne, avec une fois de plus un envol pile dans l’axe d’un pin qui ne permet pas le tir. La dix-septième levée, soit la moitié de ce qui peut se faire habituellement sur notre territoire et en arrêtant à la fermeture générale (nous avons obtenu maintenant la chasse j’usqu’au 20 février à trois jours semaine).
Hier matin, beau soleil, sol gelé, ciel bleu et totalement vide tout, comme toutes les remises visitées. L’impression, comme trop souvent, d’une absence totale de vie !
Terminée hier, une saison turdidés totalement blanche, zéro prélèvement ! Du jamais vu, une première pour moi ! J’ai connu des périodes très fastes et aussi des creuses, mais à ce point-là, jamais. Une grive par ci et une par là tous les 35 du mois, je ne tire pas car cela ne sert à rien de rentrer avec une seule grive à la maison.
Changement climatique, je ne sais pas. Changement de couloirs de migration, probablement, notre couloir rhodanien de plus en plus urbanisé, lumineux, bardé d’éoliennes est certainement rebutant pour les passereaux. Un déclin que je constate depuis quelques saisons avec l’apothéose cette dernière.
De quoi se poser des questions sur mon avenir de chasseur si tant est que ma santé et ma force physique déclinantes m’en laisse encore le loisir ce que j’espère quand même tout comme le retour de saisons sinon fastes, mais pour le moins acceptables.
Salut ,j,ai fait parti de la société pendant très longtemp pour m’occuper du petit gibier et le règlement est celui de la fdc.
Le réglement de la FDC 84 dit de se référer aux arrètés minestériel pour le gibier de passage et le gibier d’eau pour les dates et les modalités de chasse…
