dougege – Modérateur
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Ce mois de novembre est clos par une dernière journée pluvieuse qui ce matin m’a fait rentrer à la maison sans même descendre de la voiture, à quoi bon se mouiller et mettre les chiennes minables pour un résultat assuré.
Ce mois de novembre 2022 restera pour moi dans les annales, je compte de mémoire 5 cartouches tirées, une sur une bécasse qui disparaissait dans la végétation, deux autres sur une autre bécasse que j’ai juste saluée car même si elle a démarée dans un fracas d’ailles, le temps qu’elle dégage du sale et qu’enfin je la vois, elle était bien trop loin. Les deux dernières sur des pommes de pin, mon seul trophée pour ce mois de novembre.
Une bredouille totale sur un mois complet cela ne m’était jamais arrivé! Comment garder la niaque?
Nota; les vététistes ont encore rajouté des pistes sur un secteur où il y a (avait) les meilleure remises!
Aaaah, enfin ! Là, ça ne rigole plus, on rentre finalement dans le sérieux, deux cartouches tirées ce matin, deux pièces tombées…….. deux pommes de pin ! 😡 Ce qui, si je compte bien, doit porter à quatre le nombre de cartouches tirée au mois de novembre !
Hors une buse je n’ai pas vu le moindre piaf ce matin, ne fusse qu’un petit troglodyte mignon. La saison désastre persiste, c’est déprimant !
Suite à mon escapade en territoire inconnu, deux sorties abrégées hier matin et ce matin avec toujours le même résultat, le néant. On devrait obtenir de meilleurs résultats dans le désert de Gobi!
Cela fait quatre ans que l’on s’enfonce dans la tristesse; 2019, la saison foutue en l’air par une importante chute de neige en novembre, 2020 le confinement nous fait louper le meilleur de la saison, 2021 il ne passe pratiquement rien en grives mais je lève des bécasses, 2022 pas de grives du tout et très très peu de bécasses. La saison n’est pas finie mais je ne crois plus à un retournement de situation!
Dougege j espere me tromper mais je ressent a travers tes post beaucoup de chagrin de voir ta passion s apauvrir en gibier ce qui découle forcément d une démotivation à tel point que tu y vas mais avec un goût tellement amer que lorsqu’il te part une pièce de gibier tu es surpris et c est trop tard tu joues quand de malchance avec cet oiseaux dans ton dos Essaie de garder la motivation
Motivé je le reste en dépit de tout, la chasse tu l’as dans le sang. Mais je suis désabusé, ce qui reste un ton en dessous de démotivé, mais fini par te priver de toute concentration, d’où le fusil bien calé sous le bras, les mains dans les poches!
Pour tomber une bécasse dans nos bois il faut en lever au moins trois ou quatre alors que tu n’en vois qu’une que tous les 36 du mois! Et aucune que tu puisses tirer. Ne pas prélever n’a aucune importance pour moi, mais c’est chasser dans le vide qui est usant. Hier j’ai été invité sur un autre territoire réputé plus propice que le mien pour la bécasse. On y a passé la journée entière avec mon hôte, un bruit d’envol en début de parcours, un chevreuil qui me passe sous le nez, un ramier qui aurait put être tiré et c’est tout pour la journée. Rien d’autre, pas une grive, pas un merle, pas un piaf, le néant! Il y a quand même de quoi se poser des questions.
Je me pose vraiment des questions sur la migration dans le couloir rhôdanien? Je ne dois pas avoir tiré une boite de cartouches cette année!
La routine, très peu d’oiseaux et ils restent très difficile, ou, pire, ils profitent de notre inattention résultant de cette rareté de rencontre telles les deux dernières !
Mardi matin en début de parcours alors que mon collègue comme d’habitude fait le fond de combe et que je l’attends en haut dans l’angle ma Pia rentre dans le bois et semble sentir quelque chose mais je n’y prête pas vraiment attention et me retourne pour entamer la causette avec mon ami qui me rejoint et qui voit la bécasse me passer dans le dos. On ne la relèvera pas et ce sera la seule de la matinée.
Mercredi pas de chasse.
Cette matinée, bien entamée, je passe dans un couloir qui a été taillé en bordure de bois pour y installer des ruches mais mes chiennes n’ont pas suivi, elles batifolent dans la vigne adjacente donc je donne de la voix pour les ramener au travail et la bécasse me démarre à moins d’un mètre, dans cette fine bordure qu’il reste de l’orée du bois et qu’elle saute en deux coups d’ailes en me laissant bouche bée de surprise. Mon collègue me rejoint et nos quatre chiennes marquent bien la place chaude ! Ce sera tout pour aujourd’hui car on ne la relèvera pas…
La saison désastre persiste !
Ce matin c’était comme d’habitude, parti pour un tour dans le vide ! Après avoir fait consciencieusement un bois avec un gros travail de mes filles je reprenais la direction de la maison et sur le chemin je me laissais quand même tenter par un autre coin de bois sans grand succès jusqu’au moment où je rappelais mes chiennes pour finalement rentrer à la maison et c’est là que ma Pia plante un arrêt devant un impénétrable dans lequel elle bourre quand même ; rien, elle insiste, je ne vois rien mais aux pauses du sonnaillon je suppose une succession d’arrêts mais rien ne s’envole, un rampant peut-être ? par acquis de conscience on essaye un autre angle d’approche, ma Pia pénètre dans de l’inextricable et nouvel arrêt, long, très long, je l’encourage à bourrer, ce qu’elle finit par faire et j’aurais juste le temps d’entrapercevoir la bécasse qui ne prend pas de hauteur et s’enfonce dans le fouillis, on essaye de suivre, c’est trop dur, on ne la relèvera pas !
C’est quand même une saison de merde, la plus décevante de toute ma carrière de chasseur, je compte à ce jour que 6 bécasses levées en presque un mois consacré uniquement à cette chasse (je ne compte que les oiseaux clairement identifiés), rien de prélevé car rien qui puisse être tiré. En conséquence on fait que les matinées et c’est le plus souvent sans voir un oiseau quel qu’il soit, un désastre !
Fin de matinée de chasse, nous sommes KO; papa a son podométre qui affiche 8 km et 4 h de marche à monter et descendre et remonter les coteaux de Cornefaim et nous n’osons même pas imaginer quel est notre kilométrage. Papa est fier de nous, car nous avons bien travaillé même si nous n’avons rien levé; Pia et Java.
Hier, en fin de parcours, mon ami en entend décoller une sans la voire, du coup on remonte et bel arrêt de ma Pia qui la retrouve mais elle part en rase-mottes et je n’ai que le temps de l’entrapercevoir. Plus loin nouvel arrêt et mes deux chiennes bourrent dans le roncier, pas d’envol et les chiennes empêtrées dans les ronces. On termine là-dessus.
Ce matin j’en entends s’envoler une mais la végétation est tellement dense que quand je fini par l’apercevoir elle est déjà loin et mes deux cartouches ne sont tirées que pour entamer mon stock de grenaille de plomb, je n’en viendrais jamais à bout. Plus tard on en fera partir une autre, bien trop loin pour être tirée.
Nos bois sont de plus en plus pourris, bien souvent impénétrables, ce n’est pas facile.
Si le 11 j’opte pour la battue, mon ami lui choisi de refaire la zone où nous avions levé trois oiseaux la veille et donc lève un pairon puis une poule faisane ce qui éclairci un peu ces trois oiseaux que nous n’avions pas suffisamment identifiés. Il pense avoir tombé une des deux bécasses mais sans la retrouver donc dans l’après-midi j’abandonne la battue et je vais lui donner un coup de main pour essayer de retrouver ou relever ces bécasses, sans succès.
Le lendemain matin j’y retourne et mes chiennes me mettront deux beaux arrêts sur……. place chaude, et je n’ai rien vu !
Ce matin rebelote mais cette fois même pas un petit arrêt, rien de rien, mon moral et ma motivation retombe de deux crans !
Ce matin après bien des km c’est mon ami qui en préléve une de 403g. Plus tard ma Pia en lève une autre dans une végétation trop dense, impossible à tirer. En fin de matinée nos quatre chiennes nous lèvent trois oiseaux successivement que nous n’avons pas formellement identifiés, possiblement des faisans? Sur le parcourss j’en ai entraperçu une faire un saut de crapaud sur une pente raide et trop encombrée pour que les chiennes s’y aventurent. On compte aussi 5 à 6 arrêts sur places chaudes. Le moral remonte d’un cran mais demain il y a battue et face à la probabilmité de se retrouver dans les mêmes secteurs je pense être obligé de choisir battue!
C’est le désert sur toute la ligne y compris côté bécasses, ma pire saison ! Hier je me suis contenté d’une suspicion d’envol sur un supposé léger bruit d’ailes accompagné d’un coup de voix de ma chienne mais sans rien voir.
Ce matin en fin de parcours, quand les jambes commencent à peser et que tu n’y crois plus, ma Pia s’enfoncent dans le sale sur une pente raide et je la perds vite des yeux, j’attends son retour, le fusil calé sous le bras, et c’est là qu’elle me lève la première de la saison qui file sur un secteur de bois absolument impénétrable.
J’en ai enfin vu une ce qui me remet un petit cran dans une motivation bien mise à mal!
Pas encore vu la moindre bécasse. Après une saison grive catastrophique cela démarre bien mal; usuellement a ce moment de la saison j’en avais déjà vu quelques unes. C’est ma pire saison, pas une grive, pas de passereaux de manière générale! Il ne me reste qu’à espèrer que les bécasses ne vont pas me faire faut bond aussi! 😡
J’ habite les landes quasi en bordure d’océan , et je voulais signaler que dans la région nous vivons une année exceptionelle en ce qui concerne les grives .
Il semblerait que seul le couloir Atlantique reste fonctionnel pour la migration. Pour moi, couloir rhôdanien il n’y a rien de rien!
On alterne les tours au bois pour la bécasse avec ceux en plaine pour le perdreau le tout sans succès!
Pas encore vu de bécasse, il fait trop chaud et quelques faisans levés au bois mais je ne les tire pas.
En plaine des perdreaux levés à chaque sortie mais jamais de conditions de tir qui soient favorables.
La photo c’est une rare sortie d’après-midi, sans fusil, simple promenade. Ils ont beau être invités à rester sur le chemin, on croise des promeneurs de partout et de plus en plus nombreux, vivement que la météo les retiennent chez eux!
