dougege – Modérateur
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Salut Dougege, désolé mais surement les deux comme tu le dis toit même personnellement je ne tire que si je suis sur de tuer et retrouver l’oiseau je l’admets des fois c’est plus compliqué que ce qui paré mais je préfère en lever 10 sans pouvoir y tirer qu’en laisser une morte ou bléser dans la nature moi ça me rend malade, et quand je lis tes posts ce n’est pas la première fois que cela t’arrive j’espère seulement que tu la manquais pour mieux la retrouver plus tard c’est tout ce que je te souhaite sincèrement. encore désolé pour ma franchisse. 😯
J’ai suffisament cherché et jy suis retourné ce matin avec un collègue et deux chiens de plus; elle est ratée c’est sur. L’environnement dans lequel je chasse ne te laisse pas le temps de réfléchir et elles ont de toutes façons neuf chances sur dix de tomber dans de l’inextricable! Ne pas les retrouver dans nos bois n’arrive maheureusement pas qu’à moi.
Voilà un sujet particulièrement interessant et où toutes les causes pouvant entrainer la diminution du nombre des grives sont envisagées.
Je ne reconnais plus ma commune tellement elle a changée. La population y a triplé avec des lotissements qui poussent un peu partout et continuent de pousser, pas moins de trois en ce moment. Le territoire chassable s’amenuise constamment. Elle fut renommée pour son potentiel cynégétique et elle devient désert cynégétique !
L’agriculture n’a plus rien à voir avec celle de mon enfance. Les fermes à l’ancienne où tu trouvais toute la panoplie d’animaux et qui vivaient sur de petites parcelles bien cloisonnées ont totalement disparues pour laisser la place à de véritables entreprises dotées de moyens mécaniques impressionnants ! Puis nous étions devenu « capitale de la pêche » avec un territoire majoritairement couvert de verger. Ces dernières années ils ont pratiquement disparu laissant la place à de vastes cultures céréalières détruisant tout ce qui restait de haies et de bosquets et la tendance est de couvrir de plastique tout ce qui reste de vergers. Ces derniers temps ce sont nos bois qui tombent, et de quelle triste manière, avec les moyens modernes cela va vite les grumes sont sorties et tout le non commercialisable d’élagage reste sur place, les ronces s’y installent, c’est mort sauf, peut-être pour les renards. Les propriétaires font ce qu’ils veulent de leur terrain et l’ACCA n’y peut absolument rien et de plus dans ma jeunesse la quasi-totalité des fermiers étaient chasseurs, ce n’est plus le cas et pour ceux-là, seul le rendement compte ils se foutent de la biodiversité !
Je chasse ici depuis plus de 50 ans mais à plein temps uniquement depuis que je suis retraité, donc 17 ans et depuis je tiens mes tableaux de prélèvements et de quelques observations. Je n’ai jamais fait de gros prélèvements car je trouve cela ridicule et quoique j’ai connu des saisons variables tout au long de ma vie de chasseur le constat de déclin est surtout sur ces dernières années, de moins en moins de grives et cette saison même pas une, pas de passage de passereaux quels qu’ils soient.
Pour moi l’agriculture est devenue destructrice et c’est elle qui fait le plus de mal. C’est un os sérieux même si cela n’explique pas tout sur les comportements migratoires.
Tout a fait d’accord avec toi Mat hel et en sus de l’urbanisation j’ajouterai une agriculture particulièrement destructrice où seul le rendement compte. D’un côté on bétonne et de l’autre on tue notre nature!
Je suis toujours aussi malchanceux ou nul ou les deux à la fois. Hier matin après avoir fait un bois sans rien y voir je longeais une combe bordée d’une haie pour passer dans le bois d’en face. Ce parcours le long de cette combe je le considére comme du transit, je n’y ai jamais rien levé sur ce coté et donc c’est avec les mains dans les poches et le fusil callé sous le bras que je progresse. Et bien, hier, surprise mes chiennes y ont levé une bécasse qui, bien sur, part derrière la rangée d’arbres et survolent la combe, je n’ai que le temps de tirer sans rien ajuster et bizarement sur le deuxième coup je la vois faire une verticale. Je ne saurai jamais si elle est tombée ou si elle a plongée la mer de ronces dans cette combe m’a fait abandonner tout espoir de la retrouver. Ni trouvée, ni relevée, c’était la 26éme levée cette saison, je soigne mon quota d’échecs!
Ce matin j’ai enfin vu un vol assez conséquent de litornes alors que j’étais encore assis dans la voiture. C’est le premier de la saison!!
Salut Dougege Ben tu sais ce qu’il te reste à faire à l’intersaison tronconneuse et débrousailleuse ! mdr
Il y a trois quatre ans en arrière j’en avais fait un sur toute la longueur au centre de ce bois qui offre un intérêt certain pour la bécasse. De fait il est tout en longueur sur plus d’un km avec une largeur variable entre +/- 100 m au plus large et +/- 50 m au moins large puis il y a eu l’épisode neigeux de 2019 qui a fait énormément de casse et le printemps humide de cette année qui a permis la pousse d’une végétation très dense et surtout les ronces qui prennent le dessus.
Quand j’étais au bureau de mon ACCA (5 ans comme secrétaire) j’ai préché pour que l’on fasse ce genre de chose mais ici ils sont porté sur le lièvre et n’ont aucun autre intérêt sur les autre modes de chasse d’ailleurs on ferme toutes chasses à l’avant dès la fermeture générale. J’ai démissioné pour cette raison.
La 25éme levée ce matin, un bois devenu impénétrable, je reste en lisière. Mes chiennes qui elles, essaient d’y rentrer autant qu’elles le peuvent la lévent et je la vois slalomer entre les arbres sans prendre de hauteur, impossible à tirer. J’ai une petite idée de l’endroit où elle s’est posée mais toutes mes tentatives d’approche se heurtent à une végétation trop dense, impénétrable, abandon!
Je suis maudit! Depuis un bout de temps nous chassions dans le vide. Ce matin enfin en faisant un bois très encombré, où je reste en lisière et fait rentrer mes chiennes à chaque possibilité elles en prennent une qui visiblement ne vouler pas décoller ce qu’elle a quand même fini par faire face à l’insistance de mes deux chiennes. Elle part en rase motte dans le bois et en sort entre 20 et 30 mètres plus loin, elle accuse mon premier coup mais continue à voler, mon deuxième coup ne lui fait rien, elle rentre à nouveau dans le bois et se pose en catastrophe un peu plus loin. Elle à bien coisi son coin, c’est impénétrable. Je bataille pour y rentrer entre les branches d’arbres couchés et les ronces pour encourager mes chiennes à aller y chercher, ce qu’elles essaient de faire au mieux du possible mais abandonne au bout d’un moment. J’insiste, en essayant d’aller un peu plus loin, mes chiennes font ce qu’elles peuvent mais c’est trop dur. Cette bécasse n’est pas reparti!
J’ai un peu changer de bois en faisant trois secteurs différents, dont deux où je vais rarement, pour le même résultat, plus aucun oiseau. Sur le troisième secteur mes chiennes ont levé trois lièvres coup sur coup, ce qui a permis de les défouler…
Observez vous la même chose chez vous???
Perso j’observe un vide total, je n’ai pas prélevé une seule grive cette année!
Ah, dis-donc ! Il ne faut pas que les chiens te la lèvent trop loin devant et il faut être ra^pide !!!
La neige de 2019 ayant fait beaucoup de dégats a empiré une situation déjà bien dégradées avec beaucoup de branches cassées et d’arbres couchés. Cette année les ronces ont exagérément prospéré et pris le dessus sur bien des hectares, ce qui complique la situation dans des bois qui n’ont plus aucun entretien depuis bien des lustres, depuis la disparition totale des chêvres en fait. Pire encore quand des propriétaires vendent du bois seules les grumes sont sorties et les branches d’élagage restent à terre, les souches repartent en cépées et les ronces bloquent l’ensemble! Si un jour le feu prend la dedans cela ne va pas être triste!
Sur cette photo ma chienne n’est pas bien loin et moi je suis bloqué sans plus pouvoir avancé. Quelques temps auparavent elles m’ont levé une bécasse sur ce même secteur, je n’ai même pas pu la tirer. Quand je dis que chez nous la bécasse c’est dur, ce n’est pas un vain mot!
Depuis le 5 décembre strictement plus rien, je chasse dans une jungle désertée de toutes vies! Cette photo donne, peut-être, une petite idée de conditions dantesques dans lesquelles il nous faut chasser cette saison. Tellement de zones impénétrables où tu as bien du mal à tirer une bécasse, et pire encore, à la retrouver si d’aventure tu la touches!
Hier strictement rien. Aujourd’hui repos, on ne chasse pas le mercredi sur notre ACCA. Je regarde tomber la pluie en restant au chaud.
Tout de même, tu en lèves pas mal, et même si elles sont très difficiles à tirer, c’est passionnant.
Passionnant c’est peu de le dire, c’est une chasse merveilleuse qui te procure des sensations fortes, plaisirs, désilusions et qui sur notre territoire limité en bois te fait rester dans des prèlèvements plus que raisonnable.
Je suis dans un quota de léve pas trop mal pour cette année. Parfois j’arrive à 30/40 par saison, qui s’arrête ici, malheureusement, à la fermeture générale. Je ne fais guère plus de 25/30% de réussite. Cette année j’en suis loin, ce qui n’est pas bien grave sauf pour mes chiennes qui aimeraient, j’en suis sur, en renifler de plus près.
Et pour cette saison heureusement qu’il y a ces bécasses, sinon autant rester couché! Usuellement j’alterne bécasse grive et cette année j’alterne bécasse sieste!
