dougege – Modérateur
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J’ai un peu changer de bois en faisant trois secteurs différents, dont deux où je vais rarement, pour le même résultat, plus aucun oiseau. Sur le troisième secteur mes chiennes ont levé trois lièvres coup sur coup, ce qui a permis de les défouler…
Observez vous la même chose chez vous???
Perso j’observe un vide total, je n’ai pas prélevé une seule grive cette année!
Ah, dis-donc ! Il ne faut pas que les chiens te la lèvent trop loin devant et il faut être ra^pide !!!
La neige de 2019 ayant fait beaucoup de dégats a empiré une situation déjà bien dégradées avec beaucoup de branches cassées et d’arbres couchés. Cette année les ronces ont exagérément prospéré et pris le dessus sur bien des hectares, ce qui complique la situation dans des bois qui n’ont plus aucun entretien depuis bien des lustres, depuis la disparition totale des chêvres en fait. Pire encore quand des propriétaires vendent du bois seules les grumes sont sorties et les branches d’élagage restent à terre, les souches repartent en cépées et les ronces bloquent l’ensemble! Si un jour le feu prend la dedans cela ne va pas être triste!
Sur cette photo ma chienne n’est pas bien loin et moi je suis bloqué sans plus pouvoir avancé. Quelques temps auparavent elles m’ont levé une bécasse sur ce même secteur, je n’ai même pas pu la tirer. Quand je dis que chez nous la bécasse c’est dur, ce n’est pas un vain mot!
Depuis le 5 décembre strictement plus rien, je chasse dans une jungle désertée de toutes vies! Cette photo donne, peut-être, une petite idée de conditions dantesques dans lesquelles il nous faut chasser cette saison. Tellement de zones impénétrables où tu as bien du mal à tirer une bécasse, et pire encore, à la retrouver si d’aventure tu la touches!
Hier strictement rien. Aujourd’hui repos, on ne chasse pas le mercredi sur notre ACCA. Je regarde tomber la pluie en restant au chaud.
Tout de même, tu en lèves pas mal, et même si elles sont très difficiles à tirer, c’est passionnant.
Passionnant c’est peu de le dire, c’est une chasse merveilleuse qui te procure des sensations fortes, plaisirs, désilusions et qui sur notre territoire limité en bois te fait rester dans des prèlèvements plus que raisonnable.
Je suis dans un quota de léve pas trop mal pour cette année. Parfois j’arrive à 30/40 par saison, qui s’arrête ici, malheureusement, à la fermeture générale. Je ne fais guère plus de 25/30% de réussite. Cette année j’en suis loin, ce qui n’est pas bien grave sauf pour mes chiennes qui aimeraient, j’en suis sur, en renifler de plus près.
Et pour cette saison heureusement qu’il y a ces bécasses, sinon autant rester couché! Usuellement j’alterne bécasse grive et cette année j’alterne bécasse sieste!
Je continue à soigner mon quota de léves. Ce matin une place chaude succéde à une place chaude et finalement au troisème contact je la vois s’esquiver en douceur sans prendre de hauteur. Je pense qu’elle a refait un bond et que je vais la retrouver. Et bien non, on y passera trois heures à ratisser de plus en plus large sans la revoir, ni elle, ni une autre, la 23éme.
De multiple circuits de VTT sont créés sur cette colline, on en découvre un peu plus chaque saison et là, pour nettoyer cette descente, ils ont travaillé dur!
Je fais aussi de la “rotie”, mais je n’en ai jamais faite uniquement d’étourneaux. Je la fais de pigeons, de bécasses, de grives et d’un mix grives/étourneaux/alouettes quand je n’ai pas grand chose.
Rotir les oiseaux bardé de lard. Après cuisson désosser et passer au hachoir. Assaisoner le hachis et le faire rotir à la poele avec une généreuse portion de beurre en y incorporant une bonne dose de moutarde forte. Flamber au cognac ou au whisky. Servir sur du pain grillé.
Quand je la fais de bécasses je la fais rotir avec du foie gras…
Au vin rouge, c’est ce qui va le mieux je pense.
Préparation : 15min
Cuisson : 1h 30min
1Pour les oiseaux, plumez, videz, nettoyez soigneusement les bêtes. Dans une cocotte en fonte, faire suer l’oignon et l’échalote dans une cuillère d’huile d’olive.2Ajoutez les étourneaux et faire dorer sur toutes les faces, sans brûler. Singez (ajoutez les cuillères de farine) et mélangez bien. Mouillez ensuite avec le vin rouge jusqu’à recouvrement de la viande, avec thym et laurier.
3Faites frire à part les lardons fumés et les ajoutez-les à la viande. Couvrez et laissez mijoter 1h à feu moyen.Je soigne mon quota de levées, 20éme et 21éme ce matin par contre le quota prélévements reste ridiculement bas. La 20éme c’est un beau raté, trop de fébrilité dans le tir, la 21éme je ne peux pas la tirer, mes deux chiennes après un bref arrêt ont bourré sur une quinzaine de mètres dans le sale, épaule contre épaule leurs deux museaux pour écarter la végétation, cette bécasse ne prend pas de hauteur et disparait assez vite en rase motte. Malgré beaucoup d’efforts nous n’en avons relevé aucune!
RIEN… Ah, si, 1 tourdre lointain. C’est une saison de merde, dans une époque de merde et dans un monde de merde. Voilà, c’est dit, fallait que ça sorte !!!! ouf !
J’ai exactement les mêmes sentiments! S’il n’y avait pas quelques trop rare bécasses pour me faire sortir en matinée autant raccrocher le fusil. J’ai déjà vécu des saisons creuses en grives, mais pas de passage, pas la queue d’une sur le territoire, je pense que jamais! Usuellement je chasse la bécasse en matinée et l’après-midi je fais un peu les haies pour les grives. Cette saison l’après-midi c’est sieste!
La 19éme levée ce matin sous la pluie. Je la vois décoller sous le nez de la chienne, puis je ne la vois plus et quand je l’aperçois à nouveau elle a déjà fait un bout de chemin, je lache mes deux coups au moment où elle disparait. Tombée ou pas je ne le saurai jamais, j’ai passé un bon moment a essayer de tailler un chemin dans ce fouillis d’arbres tombés envahis par les ronces, dur, trop dur, et dans le doute et l’espoir qu’elle s’est échapée j’abandonne. J’ai fait tous les environs sur 100/300 mètres sans la relever.
La suite demain.
Pour cette saison j’en suis à une seule cartouche tirée sur grive; il n’y a pas l’ombre d’une grive sur notre territoire!
Pour le pigeon dès que j’en ai entre 6 et 8 au congélateur je n’en tire plus; mon principe, je ne tire que ce que je mange et je mange ce que je tire, aucun tableau mirobolant et pas de congélateurs débordant de gibier.
Effectivement pour la bécasse on tire beaucoup moins, surtout chez moi où elles ne se bousculent pas et où elles sont difficile à faire. Mon problème est que j’ai un gros stock de cartouches plomb dédiées à la bécasse, j’en verrai jamais le bout! Depuis le 20 octobre je ne chasse que ça, matinées uniquement; il n’y a pas de grives.
J’ai un petit stock d’acier mais je n’aime plus chasser avec mon Benelli, seul apte à en tirer. J’ai déjà constitué un petit stock de zinc/étain pour chasser en zone humide avec mes vieux fusils et pour le moment je n’ai pas trouvé une varièté suffisante de n° de billes et rien de bien pour la bécasse.
Effectivement en se mettant au poste, et ce n’est pas ma chasse je tire de préférence les grives au vol à la passée, je pourrai resortir le Benelli et tirer de l’acier. Pour une chasse à l’avant ce sera du zinc/étain.
Il m’aura fallu arriver à la 17éme levée pour passer la bague au doigt de la deuxième prélevée!! 342g. Un peu plus tard la 18éme aura réussi à filer en s’envolant dans le sale après avoir piété devant un superbe arrêt des chiennes. Je n’ai pu que l’entrapercevoir, on ne l’a pas relevée.
Ce matin je chassais avec mon collègue qui en fera une à la troisième relève. En fin de matinée , seul, mes chiennes en lève une autre que je ne peux pas tirer, je pense savoir où elle peut s’être posée, j’ai l’impression que mes chiennes sont dessus mais dans le sale elle ne s’envole pas, c’est l’heure il faut rentrer.
PM, mon ami m’appelle et me demande si on va faire un tour. Je lui donne rdv sur l’endroit de la repose présumée de celle de fin de matinée. On discute de la stratégie à adopter tout en avençant en bordure de bois et on a pas fait dix mètres qu’elle s’envole, elle sera pour mon ami!
